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By ypertext

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Irwène Linsky est jeune, entreprenante, heureuse et surtout amoureuse. Mais c'est sans compter tout ce qu'app... More

un bon délire
▪ casting ▪
Partie 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Partie 2
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Epilogue
remerciements & informations
ANNIHILATION
tiktok
faq

Chapitre 16

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By ypertext

Benjamin

Je me gare devant la mairie et descend de la voiture avec mes parents. J'avais insisté pour conduire juste parce que je savais que ça me détendrait un minimum ou du moins ça me ferait penser à autre chose. Je suis peut être champion du monde mais ce n'est pas pour autant que je suis super à l'aise avec tout ça. Ma mère s'approche de moi et serre mon épaule.

- Stresse pas, t'es champion de monde.

Je lève les yeux au ciel lassé qu'on me le répète, je sais que je suis champion du monde, j'y étais, mais ce n'est pas la réponse à tous mes maux. A croire que quand j'aurais un rhume le médecin écrira sur son ordonnance "Champion du monde".

- Mr Pavard ! s'exclame le maire Benoît Rachi.

Je m'avance vers lui et viens lui serrer la main avec force pour prendre confiance en moi. Je le connais très bien.

- Je suis extrêmement honoré d'être là avec vous, vous êtes l'enfant du pays c'est une grande fierté pour nous tous à Jeumont et dans le Nord.

Il me sourit énormément en gardant la main dans la sienne toujours en la secouant, à croire que je l'ai hypnotisé. La scène me fait rire étant donné que quand j'avais 13 ans j'ai cassé une vitre de la mairie en jouant au foot sur la place avec des amis et que ce même homme, alors seulement adjoint du maire, m'avait pris mon ballon en me disant qu'il fallait arrêter avec ce sport parce qu'il n'y avait aucun avenir dans le foot. Il a été le premier a ébranlé mes convictions.

- Moi aussi je suis fier de revenir ici.

Et c'était on ne peut plus vrai. J'avais fais mes premiers pas ici, mes premiers entrainements, mes premiers matchs, mes premiers tournois. Chaque rue, chaque banc, chaque panneau avait une signification pour moi et j'étais fier que cette ville soit, elle aussi, sacrée championne du monde avec moi.

Je sens mes parents derrière mon dos qui échangent un sourire avec le maire tandis que ce dernier me lâche la main.

Je lui souris et il m'invite à rentrer dans la mairie sous le crépitement des photographes. Je ne pensais pas qu'ils seraient venus aussi nombreux, d'habitude on se déplace plus pour Griezmann, Giroud, Lloris, Pogba ou MBappé. Quand on est arrivé nous sommes passés par derrière ce qui nous a permis d'éviter tous paparazzis et fans mais maintenant place au bain de foule. Je suis là pour ça après tout, c'est mon métier et je le vis très bien. Aimer et être aimé voilà ma raison d'être.

La porte s'ouvre sur la place du marché et sous les acclamations de toute une petite ville. De nombreux visages me sont familiers dont une grande blonde répondant au nom de Clémentine. Elle était ma petite amie au collège/lycée et une de mes plus grandes amies. Avec un grand sourire je la salue de loin et je m'avance en vainquant mon petit stress, tout prêt à signer des autographes.

Irwène

Il est 23h quand je rejoins l'appartement en bâillant. Benjamin est parti hier après-midi avec ses parents et j'ai l'appartement pour moi toute seule. Enfin je partage avec Shaun. Je dépose mon sac sur la table et retire ma veste en me dirigeant vers la chambre. Je me laisse tomber sur le lit, complètement exténuée par ma journée. Je ne pensais pas que monter dans un temps aussi court était si épuisant. Mais c'est aussi énormément satisfaisant. Mon cœur bat sous l'adrénaline. J'adore beaucoup trop ce que je fais.

Demain je dois me lever tôt pour voir si le film est bien complet avant de le déposer avec le chargé de communication à TF1. Ensuite je prendrais la voiture pour rejoindre le nord. Étant donné que demain soir nous avons un repas chez mes parents, je pense les rejoindre directement plutôt que de faire un crochet par chez Benjamin. J'ai extrêmement hâte de revoir mes frères, surtout Sullivan. Il est rentré dans l'armée à mes 17 ans et les occasions pour se voir sont assez rares, je pense que c'est celui qui me manque le plus.

Je me rappellerais toujours quand lui, le petit insolent, avait annoncé à mes parents qu'il voulait rentrer dans l'armée. En même temps ça faisait bien 3 ans qu'il trainait à la fac sans aucun but, il avait pris une fac d'histoire parce qu'il aimait l'histoire mais ça ne lui apportait aucunes opportunités pour la suite.

Il en avait parlé en premier à mon plus jeune frère, allez savoir pourquoi, peut-être parce que c'est le plus innocent. Bien sûr Raphaël avait vite rapporté la nouvelle à Camille qui lui même me l'avait cafté, on était donc en présence d'une grande fraternité très solidaire. J'avais donc pris les choses en main et Sullivan m'avait tout expliqué, pour la première fois de sa vie il semblait réellement confiant et partant pour un projet de longue distance. Pour les parents c'est ma mère qui a été le plus réticente. Envoyer son fils à l'armée signifiait pour elle qu'il allait disparaître. Et c'était vrai, on ne le voit plus beaucoup et on peut recevoir n'importe quand une lettre de l'Etat pour nous annoncer sa mort. Mais je n'y crois pas, il ne mourra pas comme ça.

Benjamin

- Benjamin dépêche toi !

Je souffle en enfilant rapidement un tee-shirt, abandonnant le fait de coiffer ma tignasse. Je suis destiné à ressembler à rien, je n'y peux rien, c'est comme ça.

Je cours dans les escaliers et rejoins mes parents dehors en fermant la porte à clé. En m'installant à l'arrière de la voiture familiale j'ai l'impression de retourner des années en arrière quand j'étais encore un enfant et que mes parents m'emmenaient à mes entraînements ou que je les suivais partout, tel l'enfant respectueux que j'étais.

- On passe chez le fleuriste, c'est toi qui va y aller, m'annonce mon père en démarrant tandis que ma mère me passe un billet de 50 euros.

- 50 euros de fleurs ? je m'exclame surpris.

Ma mère me sourit avec un clin d'œil.

- Je crois bien qu'il n'y a pas que Charlotte Linsky ce soir mon ange.

- Oh.

Je souris à ma mère en comprenant où elle voulait en venir, me frappant de ne pas y avoir pensé moi-même. C'est vrai qu'avec tout ce qui s'est passé j'ai un peu négligé Irwène mais j'ai hâte aux vacances.

Mon père s'arrête dans le centre.

- Allez dépêche toi.

Je m'empresse de sortir de la voiture et rentre dans le fleuriste, une petite boutique mignonne qui fait partie du décor depuis toujours.

- Bonjour.

La dame se tourne vers moi et me sourit, ça fait près de 20 ans qu'elle tient la boutique.

- Benjamin !

Je lui fais la bise en souriant, Marguerite a toujours été la bonté incarnée et son nom de fleur me fait toujours autant rire. Il parait que c'était une volonté de sa mère, elle l'a appelé Marguerite dans le l'optique qu'elle devienne fleuriste et on peut dire que ça a très bien marché.

- Je viens pour des fleurs.

Elle rit.

- Si tu ne me l'avais pas dis je ne m'en serais pas douté dis donc, me taquine t-elle face à mon manque de réflexion, que veux tu ?

- Une composition florale avec des tulipes si tu as.

Je me rappelle que ce sont les fleurs préférées de Charlotte. Marguerite va dans l'arrière boutique et revient quelques minutes plus tard avec un beau bouquet.

- Ça te va ?

J'hausse les épaules en grimaçant.

- Je te fais confiance, les fleurs ce n'est pas trop mon délire.

Elle sourit en secouant la tête.

- Autre chose ?

Je me mordille la lèvre en regardant autour de moi.

- Oui j'aimerais un bouquet de 20 roses rouges s'il te plaît.

Son sourire s'agrandit et elle me fait un clin d'œil.

- Irwène va être contente dis donc.

Je lève les yeux au ciel en sortant l'argent de ma mère tandis qu'elle prépare le bouquet. Je venais souvent ici quand j'étais petit, notamment pour les fêtes des mères.

- Tiens.

Elle me tend les fleurs que je récupère.

- Bonne soirée Benjamin.

Je lui souris et sors pour rejoindre mes parents.

***

- Oh ben !

Sullivan s'approche de moi et m'attrape la main en me faisant une accolade que je lui rends.

- Oh Sullivan !

Il lève les yeux au ciel avec un grand sourire avant de me scruter.

- C'est moi où t'as l'air d'une chips ?

Je fais la moue. C'est vrai que depuis que Sullivan est parti à l'armée, il est beaucoup plus développé qu'avant.

- Moi c'est du muscle durable, depuis que je suis tout petit, toi c'est du muscle qui se gagne et se perd très rapidement, je le taquine.

- Ah ah ah.

On se dirige vers le jardin.

- Toujours aussi nul avec un ballon ?

- Je ne m'entraîne pas trop à l'armée mon grand.

Je déteste quand il dit "mon grand", certes il avait deux ans de plus que moi mais ça me rappelait ma petite condition de petit ami de sa sœur.

- T'inquiète pas Irwène est toujours aussi nulle.

Il y a deux ans, avec Sullivan et Irwène nous avons fais un pari. Le premier qui saura passer ma défense pour mettre un but, je lui offre une voiture. Autant dire que je suis tranquille pour un bon moment. Pourtant ce n'est pas faute, pour Irwène, de m'avoir à domicile.

- D'ailleurs en parlant d'elle, j'ai appris toute l'histoire, je n'ai pas trop eu le temps de suivre mais maman m'a fait un speech.

Je souffle un peu parce que je sais combien tout ça lui a fait du mal et ça me détruit. Sur ce coup là je n'ai pas été la personne sur laquelle elle pouvait compter. Je repense souvent à ses paroles qu'elle a prononcé pendant l'appel, elle était en train de me supplier de faire quelque chose, j'étais son dernier recours et je lui ai tout simplement dit que ce n'était pas facile alors qu'elle était dénigrée. Avec, en plus, comme excuse : ma carrière. Heureusement tout s'est tassé avec la coupe du monde mais maintenant qu'on a gagné il va y avoir un focus sur chacun de nous.

- Ouais ... Elle va bien.

- De toute façon la voilà je vais lui demander.

Je relève la tête en jetant les cailloux avec lesquelles je jouais pour voir Irwène se jeter dans les bras de son frère. Ils font très rarement des démonstrations physiques c'est donc qu'ils devaient vraiment se manquer.

///
hola
je ne pensais pas atteindre 1000 vues avec une fanfiction vu que j'en ai jamais écris x) mais merci beaucoup !
n'hésitez pas dire si vous trouvez ça trop plat, il faut savoir que j'ai pleins d'idées pour la suite mais j'ai besoin de ces petits chapitres calmes :) au moins on en apprend plus sur les personnages

#tousavecbenjamin

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