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By ypertext

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Irwène Linsky est jeune, entreprenante, heureuse et surtout amoureuse. Mais c'est sans compter tout ce qu'app... More

un bon délire
▪ casting ▪
Partie 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Partie 2
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Epilogue
remerciements & informations
ANNIHILATION
tiktok
faq

Chapitre 4

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By ypertext

Irwène

Le lendemain je me réveille de bonne humeur et pour la première fois depuis un mois, à côté de Benjamin et ça, ça ne peut me rendre plus heureuse. Je suis heureuse mais il est tout de même 6 heures du matin suite au réveil que Benjamin a mis pour l'entraînement. Il gémit en roulant sur le lit et pose son oreiller sur sa tête. Je ris discrètement en attrapant ma bouteille d'eau et je l'ouvre avant de laisser couler un petit filet d'eau dans son dos nu.

Il se relève brutalement et me regarde avec de la haine dans les yeux.

J'embrasse ses lèvres rapidement dans un rire pour le taquiner devant sa mine ahurie.

- Deschamps il a dit 6h15 au petit déjeuner, allez hopopop !

Il tire la langue et vient me lécher la joue.

- T'es pire que le coach ce n'est pas possible, marmonne t'il.

- Je suis ta copine et je n'ai pas envie que tu fasses frapper par les autres alors tu te bouges, je vais me doucher et si t'es pas prêt quand j'ai finis c'est moi qui vais te frapper ok ?

Je n'attends pas sa réponse et file sous la douche, l'entendant retomber bruyamment sur le lit.

***

Une douche plus tard je remarque qu'il n'est plus là, il a sûrement eu trop peur de moi. Je secoue la tête amusée et attrape mon téléphone sur le bureau dans l'optique de déjeuner à mont tour. Je descends en consultant mes mails, et je remarque avec surprise qu'il y en a un de mon école. Je me stoppe dans les escaliers et l'ouvre, anxieuse. Si je suis recalée je devrais repasser mon année et je n'ai pas envie, je veux passer dans la prochaine année pour faire enfin mes stages. J'inspire et glisse l'écran, regardant le pourcentage de réussite.

90%.

Sans réfléchir je saute sur place mon poing en l'air avant de me mettre à courir vers la salle à manger pour prévenir Ben. Je dépasse Antoine et Kylian qui marchent tranquillement.

- Et mais c'est qu'elle pourrait rejoindre l'équipe avec une course de ce genre ! s'écrie Griezmann à mon encontre.

Je l'ignore et débarque dans la salle à manger, manquant de rentrer dans Lucas et me précipite vers le bouclé.

- J'ai réussi ! 90% de réussite !

Je me fais une petite danse de la victoire avec un grand sourire. Paul qui est dans la pièce, me regards avec étonnement.

- Et Linsky tu m'apprendras ta petite danse là, t'as un sacré déhanché dis donc.

Benjamin le regarde.

- C'est moi qui ferais ça quand je marquerai, dans tes rêves Paul.

- T'es défenseur Ben, jamais tu ne marqueras.

- C'est pour ça que cette danse restera secrète.

Je m'arrête nette.

- T'as honte de ma danse ou quoi ?

Benjamin me fait un clin d'œil.

- C'est la danse que tu me fais à moi je te rappelle, je la défends c'est tout.

- Ah bah Pavard tu défends beaucoup de choses mais sur le terrain rien ne va plus ! s'exclame Antoine en entrant.

Je me retourne vers lui et Kylian, les mains sur les hanches.

- Bah dis donc pour des sportifs vous en avais mis du temps à venir, ça va faire 10 min que je suis passée devant vous.

- Désolé miss on n'est pas Usain Bolt.

- Ça pointe quand même des 35 km/h sur le terrain hein, vous ne passez pas les dos d'ânes à cette vitesse.

Benjamin écarquille les yeux.

- C'est moi où t'en sais beaucoup plus sur le foot que ce que je pensais ?

- Eh eh

Je bouge mes sourcils avant d'embrasser sa joue.

- Bon à plus on doit faire des trucs avec les filles.

Benjamin tente de m'attraper le bras mais j'esquive. Avant de sortir je me retourne et lui tire la langue.

***

- Alors Irwène, ça faisait longtemps que tu n'avais pas vu Benjamin ?

- Ouais un mois, j'articule entre deux foulées.

Avec les autres filles nous avions décidé de faire un footing dans le parc.

- Pourquoi tu n'es pas venue plus tôt ? me demande Marine.

- J'avais mes examens et je n'ai pas vraiment l'argent pour rester, je vais repartir directement demain, je ne peux me permettre de rester et s'ils sont en finales je ne sais pas si je pourrais revenir, on verra.

- Mais pourquoi tu ne demandes pas à Benjamin ? Il en a de l'argent lui !

Je souris légèrement.

- Je n'aime pas demander et c'est son argent pas le mien, je suis là pour lui pas pour son fric, ça me gène ...

- Mais vous êtes ensemble depuis 4 ans et t'es encore sur ce tabou !

Je frissonne, oui je suis bloquée là dessus.

- Ça me fait peur, ça paye en fin de moi n'est pas comparable à celle des autres et je trouve ça énorme, avec de l'argent tout semble facile ...

- Waouh t'as un gros problème avec l'argent ma belle !

Je soupire en accélérant la cadence. Je pensais qu'elles arriveraient à comprendre mais non. Mes amis sont au courant pour ma relation avec le footballeur et tout le monde me considère comme chanceuse. Moi j'ai juste peur qu'il se lasse puisque justement tout était facile, quand il était peu connu c'était parfait, on était deux, on vivait librement dans un équilibre, mais maintenant il était dans le top et moi je suis toujours moi.

Je lâche les filles et accélère, sprintant au maximum pour évacuer toute la frustration que je pouvais garder en moi. J'adorais énormément la course pour cette simple raison, ça vidait la tête.

Au loin je vis le stade d'entraînement où l'équipe devait être. Didier Deschamps nous avait formellement interdit d'y aller mais passer devant pour jeter un coup d'œil n'était sûrement pas une transgression de loi. Je ne voyais jamais Benjamin réellement s'entraîner ou jouer au foot, pratiquement seulement par la télévision. Je m'approchai donc avec de la vitesse et passai sur le côté en essayant de les regarder sans tomber. Je comptais faire dans la discrétion pour ne pas les déranger malheureusement le sélectionneur était en train d'expliquer quelque chose aux joueurs et il était dos à moi. Ils se déconcentrèrent tous en même temps en me suivant du regard suivit des filles qui m'avaient suivis. En une minute, on les avait littéralement perdus.

***

Le lendemain matin je me lève à 4 heures, mon avion étant dans la matinée. Je ne réveille pas Benjamin étant donné le match France/argentine aujourd'hui, il faut qu'il dorme. Je déplore le fait que l'on ne se voit seulement que quelques jours mais je me rassure en me disant qu'après la compétition, il aura le droit à des vacances. Je finis de préparer mes affaires sur ses pensées, malgré le petit pincement au cœur et prends une rapide douche.

Vers 5 heures je suis fin prête et je me recouche juste un instant pour faire un câlin à Benjamin. Il se réveille dans un demi-sommeil et m'embrasse la joue.

- Tu t'en vas déjà ? demande t'il tout endormi.

J'hoche la tête en souriant légèrement malgré le déchirement, je ne sais pas comment font les joueurs qui ont une famille avec des enfants.

- Quand je rentre on part en vacances où tu veux ok ? Juste nous deux tranquille.

Je ris légèrement.

- Mais oui ne t'inquiète pas.

- Je t'aime tu le sais ça ?

- Hum oui je le sais mais moi je ne sais pas trop si je t'aime.

Il fronce les sourcils en tentant de me faire des chatouilles, en vain. Je me dégage.

- Allez j'y vais, bonne chance pour ce soir, t'es le meilleur.

- Je sais, tu m'appelles quand t'arrives, que je sache si tu t'es crashée ou pas.

- Ah ah très drôle Monsieur Pavard on adore.

- Tu m'adores.

- Si tu gagnes cette coupe du monde je t'adorai, en attendant on va dire que je t'apprécie.

Il lève les yeux au ciel en s'asseyant dans le lit et attrape mon poignet en m'obligeant à me pencher. Il glisse une main brulante sur ma joue et m'embrasse.

- Je dois y aller ..., je murmure.

Il se détache et me regarde avec un petit sourire.

J'attrape ma valise et ouvres la porte.

- Bonne chance pour ce soir.

Sans attendre sa réponse je partis, de retour pour la France.

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