Miö (En Réécriture)

By Jessie_cgf

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Miö est tout sauf normal, et il en a que trop conscience. Trouvé par hasard dans une grange abandonnée à l'âg... More

mini avant-propos qui sert à rien
Mini avant-propos qui sert à quelque chose
Chapitre 1 ✅
Chapitre 2 ✅
Chapitre 3✅
Chapitre 4 ✅
Chapitre 5 ✅
Chapitre 6 ✅
Chapitre 7 ✅
Chapitre 8 ✅
Chapitre 9 ✅
Chapitre 10 ✅
Chapitre 11 ✅
Chapitre 12 ✅
Chapitre 13 ✅
Chapitre 14 ✅
Chapitre 15 ✅
Chapitre 16 ✅
Chapitre 17 ✅
chapitre 18 ✅
Chapitre 19 ✅
chapitre 20 ✅
Chapitre 21 ✅
Chapitre 22 ✅
Chapitre 23 ✅
Chapitre 24 ✅
Chapitre 25 ✅
Chapitre 26 ✅
Chapitre 27 ✅
Chapitre 28 ✅
Chapitre 29 ✅
Chapitre 30 ✅
Chapitre 31 ✅
Chapitre 32 ✅
Chapitre 33 ✅
Chapitre 34 ✅
Chapitre 35 ✅
Chapitre 36 ✅
Chapitre 37 ✅
Chapitre 38 ✅
Chapitre 39 ✅
Chapitre 40 ✅
Chapitre 41 ✅
Chapitre 42 ✅
Chapitre 43 ✅
Chapitre 44 ✅
Chapitre 45 ✅
Chapitre 46 ✅
tome 2 - Chapitre 47 ✅
Chapitre 48 ✅
Chapitre 49 ✅
Chapitre 50 ✅
Chapitre 51 ✅
Chapitre 52 ✅
Chapitre 53 ✅
Chapitre 54 ✅
Chapitre 55 ✅
Chapitre 56 ✅
Chapitre 57 ✅
Chapitre 58 ✅
Chapitre 59 ✅
Chapitre 60 ✅
Chapitre 61 ✅
Chapitre 62 ✅
Chapitre 63 ✅
Chapitre 62 ✅
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79
Chapitre 80
Chapitre 81
Chapitre 82
Chapitre 83
Chapitre 84
Chapitre 85
Chapitre 86
tome 3 - Chapitre 87
Chapitre 88
Chapitre 89
Chapitre 90
Chapitre 91
Chapitre 92
Chapitre 93
Chapitre 94
Chapitre 95
Chapitre 96
Chapitre 97
Chapitre 98
Chapitre 99
Chapitre 100
Chapitre 101
Chapitre 102
Chapitre 104
chapitre 105
Chapitre 106
Chapitre 107
Chapitre 108
Chapitre 109
Chapitre 110
Chapitre 111
Chapitre 112
Chapitre 113
Chapitre 114
Chapitre 115
Chapitre 116
Chapitre 117
Chapitre 118
Chapitre 119
Chapitre 120
Note de fin

Chapitre 103

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By Jessie_cgf

Léo
Un peu plus tôt...

- Allez, bougez-vous ! On part d'ici !

Tout le monde se leva pour se précipiter hors de la salle. Tous, sauf moi. Personne ne faisait attention à moi.

Riley passa devant moi, s'agrippant au teeshirt du clone devant lui. Sans réfléchir, je lui attrapai le bras et l'attirai vers moi, une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier, et m'accroupit avec lui derrière une rangée de bancs de cinéma. Riley se débattit le plus fort qu'il pouvait de ma poigne, ce qui voulait dire, en parlant de lui, qu'il donna deux ou trois coups d'épaule, avant de se résigner. Je lui lâchai la bouche quand tous les clones furent sortis de la salle.

- Qu'est-ce que tu fais ? grogna Riley.

- Faut pas les suivre, ils vont se faire avoir.

- Qu'est-ce que t'en sais ?

- Ils sont trop nombreux. Trop voyant, trop bruyant. À deux, je te paris qu'on pourra sortir d'ici sans problème.

- OK, t'as peut-être raison, soupira Riley.

- Tu sais que j'ai toujours raison, dis-je avec un grand sourire. On se connait depuis longtemps, après tout. Viens !

Je me levai, tenant toujours Riley par le bras et sorti de la salle pour prendre la direction opposée, à la recherche de la première fenêtre pouvant me mener à l'extérieur.

- Je peux pas voler, hein, dit Riley qui commençait déjà à haleter. Tu peux sortir d'ici sans problème, mais pas moi !

- Je trouverai une solution. Je t'abandonnerai pas, petit frère.

- Ce serait pas comme si c'était la première fois.

Je me retournai vers Riley pour le prendre par les épaules. Riley baissa les yeux pour ne pas croiser mon regard.

- Cette fois, je t'abandonnerai pas. Écoute, Riley, y'a aucune chance que tu te fasses avoir. On est dans une grande ville. Tu sais ce qu'il y a dans toutes les grandes villes du monde ? Des invasions de chats. Tu passeras inaperçu, je te dis.

Riley hocha la tête dans un soupir, puis je me retournai pour trouver une fenêtre. Une fois trouvé, je l'ouvris et aidai Riley à passer. À la clôture, Riley retira ses vêtements pour se transformer en chat et passer entre les barreaux. Il ne se transforma pas à nouveau, preuve qu'il m'avait écouté. Il allait passer le reste de son séjour dans la ville sous sa forme de chat pour ne pas se faire coincer.

- Écoute, Riley, dis-je en m'accroupissant devant lui, de l'autre côté de la clôture. Reste à découvert, mais essaie tout de même de trouver une sortie. Moi, je te suivrai d'en haut. Je ne te quitterais pas des yeux, promis.

Riley feula, comme pour dire « t'as intérêt ! » puis s'aventura en direction de la ville. Je me transformai à mon tour et, comme promit, le suivit de haut, sans quitter la petite tache de fourrure orange des yeux. S'il y avait bien une couleur que j'arrivais à voir, avec mes yeux de corbeau, c'était l'orange. Il était flamboyant comme un feu ambulant.

Je repensai au regard sévère que m'avait fait Riley. Comme si nous n'avions jamais été amis, avant. Il y a si peu de temps, pourtant, il vivait avec moi chez papa, on s'amusait bien tous les yeux, comme de vrais frères. Tout à commencer à dégénérer quand, il y a un peu moins d'un an, papa s'était mis dans l'idée de refaire quelques expériences, et pour se faire, bien sûr, il avait besoin de notre sang. Il avait d'abord attrapé Riley par le bras, l'empêchant de refuser. Moi, je m'étais éloigné, sans l'aider. Depuis, je m'étais toujours débrouillé pour échapper à papa, quand il avait besoin de sang, il prenait toujours celui de Riley.

Je pouvais bien comprendre qu'il me détestait...

Quelques heures plus tard, j'avais enfin trouvé une idée. J'atterris devant Riley, qui était toujours en chat à visiter des ruelles, et me transformai, m'assurant que personne ne regardait.

- Regarde, dis-je en pointant l'immeuble à appartement qui était juste à côté de nous.

- Ça a l'air abandonné, dit-il en se transformant à son tour. Les murs de brique qui tiennent à peine debout, les fenêtres éclatées...

- Oui, et c'est parfait. Il suffit d'aller au deuxième étage et de sauter par la fenêtre, tu tomberas sur le mur.

- T'es dingue, je vais me casser une patte !

Je secouai la tête, convaincu de mon idée. Cet immeuble était à la limite de la ville ; Riley n'avait fait que suivre le mur depuis le début.

- Tu es un chat, lui rappelai-je. Les chats ne se cassent pas les pattes, ils atterrissent tout le temps dessus.

- Ce mur fait cinq mètres de haut !

- Et si je suis en bas pour te rattraper ?

- Tu vas me laisser tomber, je te connais.

Sa réplique me pinça le cœur, mais je pris sur moi pour ne rien laisser paraitre. Riley avait raison ; je l'avais laissé tomber trop souvent, toutes les fois où papa voulait « expérimenter ».

- Pas cette fois, je te promets.

Riley secoua la tête, puis poussa un long soupir.

- OK, dit-il. Parfait. T'as intérêt à me rattraper !

Riley se transforma à nouveau en chat et passa par la porte défoncée de l'immeuble, et je m'envolai pour suivre ses mouvements. Il grimpa au deuxième étage et trouva une fenêtre qui menait devant le mur. Je me posai devant lui pour me transformer à nouveau en humain, pencher pour l'attraper. Riley feula, comme pour me faire une menace, puis sauta pour atterrir directement dans mes bras. Il se mit cette fois à ronronner, avant de se transformer. Son ronronnement se transforma aussitôt en un petit rire débile.

- Tu m'as pas abandonné, finalement...

- Ouais, bah avec ou sans moi, t'as sauté assez loin pour atterrir sur le mur par toi-même.

- On arrête là ? Je suis épuisé...

- Non, un dernier effort, s'te plait, faut juste sauter une dernière fois pour atterrir en bas. Je te rattraperai encore, OK ?

- OK, soupira-t-il.

Je m'envolai pour aller en bas du mur, puis présentai mes bras ouverts pour Riley. Il se transforma à nouveau et, après un moment d'hésitation, sauta les cinq mètres qui nous séparaient. Encore une fois, il atterrit directement dans mes bras.

- Je t'avais dit que ça serait pas terrible.

Riley ronronna, restant bien confortable dans mes bras. Il semblait à deux doigts de s'endormir. Je n'en fis pas un cas ; on parlait de Riley, quand même, c'était déjà surprenant qu'il ne se fût pas déjà endormi. Mais il y avait au moins un point positif de ce que lui avait fait papa ; il était beaucoup plus facile pour lui de se transformer. Du coup, il arrivait à s'endormir tout en restant dans sa forme animale. Ce sera plus simple pour moi de le transporter ainsi. Également plus facile pour moi de l'emmener où je voulais aller.

Il me fallut plusieurs heures de marche, longue et interminable, pour enfin arriver chez papa. Il faisait nuit, et surement qu'il dormait déjà, quand je déposai Riley dans son lit, dans la chambre que nous partagions avant. Je le couvris d'une couverture, laissant que sa tête à découvert, puis allai fouiller dans mon meuble à vêtement pour un pyjama ; j'avais quand même fait tout ce chemin, complètement nu. C'était l'inconvénient quand nous n'avions pas de combinaison, comme d'autres chanceux.

Je regardai par la fenêtre ouverte ; la nuit était tombée, je ne voyais presque plus rien tellement c'était sombre. Je pensai à me glisser sous les couvertures de mon propre lit, à l'opposé de la chambre, en face de celui de Riley, mais une idée me vint, beaucoup plus attrayante. La cave. Je pourrais voir ce qui s'y trame, sans papa dans les pattes pour m'empêcher de regarder ce que je ne devrais pas.

J'allai fouiller dans mon armoire à vêtement pour trouver, tout au fond, une lampe torche et un sac en plastique pleins de batteries neuves. Ces batteries avaient trente et quarante ans de vieux, et même si elles n'avaient jamais été utilisées, il était rare d'en trouver qui fonctionnait. Je réussis tout de même à en trouver deux pour les mettre dans la lampe, puis partis en expédition.

J'avançai à pas silencieux dans la maison, lentement, pour arriver devant la trappe de la cuisine. Elle était verrouillée, bien sûr, mais papa ne laissait jamais les clés bien loin. Je les trouvai sur le comptoir de la cuisine, à côté de moi. Je déverrouillai la trappe et descendis les marches, à la faible lueur de ma lampe. Je m'arrêtai à la dernière marche de l'escalier, promenant le fuseau un peu partout à la recherche d'un changement. J'en trouvai rapidement deux ; premièrement, l'incubateur était vide, alors que j'y avais vu un embryon à ma dernière visite. Ensuite, qu'il y avait quelqu'un, couché dans l'un des lits.

Qui est-ce, cette fois ? me demandai-je tout en m'approchant, la lumière de ma lampe orientée au sol pour ne pas le réveiller. J'aurais d'abord pensé à Riley, comme c'était le cas dans quatre-vingt-dix pour cent du temps, mais il semblait trop petit. Je fronçai les sourcils, sans comprendre ; comment pouvait-il être plus petit que Riley ? Il était le dernier, le plus jeune.

Je tournai à nouveau les yeux vers l'incubateur. Alors, ce serait un nouveau ? Il semblait déjà avoir au moins huit ans. Et ça faisait quoi, cinq jours que j'étais venu et que j'avais vu l'embryon, petit comme un ongle ?

J'allai m'assoir dans le lit en face du nouveau, l'observant. Ça me faisait bizarre d'en voir un encore plus petit que Riley. J'avais un peu pris l'habitude d'estimer l'âge d'un clone en me basant sur Riley, moi et Simmer ; je l'avais rarement vu, celui-là, mais je savais qu'il était le plus vieux, même avant de me faire coincer à Digora avec les autres.

À force de rester là, assis, je commençai à sentir mes yeux se fermer par eux-mêmes. Je me levai, songeant qu'il était temps que je retourne me coucher. Mais en me levant du lit, celui-ci grinça, ce qui réveilla aussitôt le nouveau. Il se releva en sursaut dans son lit, regardant partout, avant de me voir.

- Désolé ! chuchotai-je en levant une main devant moi, pour le calmer. Je voulais pas te réveiller.

Le clone ne répondit rien, me dévisageant de haut en bas en faisant la moue. Il me rendait déjà mal à l'aise, alors qu'on ne se connaissait que depuis cinq secondes.

- T'es qui, toi ?

- Je m'appelle Léo. Tu peux me considérer comme ton grand frère, dis-je avec un petit sourire. Et toi, tu t'appelles comment ?

- Heu...

Le clone fronça les sourcils, l'air de chercher une réponse. Je me mordis la lèvre, comprenant aussitôt le problème ; il grandissait tellement vite que son cerveau n'arrivait pas à suivre. Il avait oublié le nom que papa lui avait donné.

J'allai au pied de son lit, cherchant une étiquette, n'importe quoi. Je trouvai rapidement une feuille scotchée aux barreaux, indiquant... J'étouffai un rire, plaquant ma main sur ma bouche. Papa était sérieusement en manque d'imagination. Si Math tombait sur lui, il allait mourir de rire.

- Tu t'appelles Frodo, dis-je, les lèvres tremblantes sous la pression. Ça te va bien.

Frodo hocha la tête, sérieux. Je pris plusieurs inspirations, essayant de me calmer, puis continuai de lire la feuille.

Frodo était passé du stade embryon à hobbit en cinq jours, comme je l'avais deviné. Cinq jours, c'était énorme, même impossible. Il était sorti de l'incubateur hier, à la taille d'un bébé naissant. À ce stade, il sera adulte dans trois jours, et mourra de vieillesse dans deux semaines.

J'étais toujours d'accord avec les projets de mon père, peu importe, du résultat. C'était mon père, et je l'aimais. Mais là, c'était franchement cruel pour Frodo. Il vivait pour mourir, carrément.

Je levai à nouveau les yeux vers mon nouveau petit frère. Il était toujours assis dans le lit, à me dévisager. Il ne semblait pas savoir quoi penser de moi. Il ne semblait même pas savoir comment penser.

- Je vais revenir demain matin, OK ? Compte sur moi.

Frodo hocha la tête, sans rien ajouter. Est-ce qu'ilavait seulement conscience du temps qui tourne ? Est-ce qu'il savait ce que «revenir demain matin » voulait dire ? Je secouai la tête, essayant de ne passombrer dans ce genre de pensée chaotique, puis tournai l dos à Frodo pourremonter les escaliers. J'en parlerai demain matin à papa.

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