Alchimie littéraire

Od OutSideTime

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La littérature et le théâtre. La physique, la chimie et le basket. Deux mondes totalement différents. Emy est... Viac

Résumé
1. En pleine figure
2. Doute
3. Avertissement
4. Intrusion indésirable
5. Trop près !
6. Je veux mon livre
7. Suis-moi
8. Collines de Denver
9. Un autre jour
10. Tomber
11. Mitigée
12. Découvrir
13. L'heure est venue
14. Un médecin, s'il vous plaît ?
15. Je suis ton secret
16. "Let Me Down Slowly"
17. Consumés
18. Machination
19. Thanksgiving
20. Une dernière fois
21. Ma meilleure amie
22. Mon âme est tienne
23. Cicatrices
24. Ne te cache pas
26. Rien à craindre
27. Suivie
28. Taylor
29. Lever le voile
30. Proche de toi
31. Je t'aime
32. Pris sur le fait
33. Camping
34. Dépendants
Épilogue
Inconditionnel

25. Jaloux

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Od OutSideTime

Mes yeux papillonnent et je souris contre l'oreiller en sentant sa main serrée sur ma cuisse et sa respiration calme. Nous avons trouvé le moyen de nous disputer alors que nous faisions l'amour hier, je mords ma lèvre en m'en souvenant.

Il est 11 h et Elijah dort toujours profondément derrière moi. Je me retourne, caresse son menton, ses lèvres, sa joue et même son nez. Je sais qu'il ne me laissera jamais faire ça une fois réveillé alors j'en profite. Il est tellement beau... Je n'arrive toujours pas à croire qu'il n'ait jamais dormi aux côtés d'une femme. Qui plus est que cette première était avec moi.

Je tends le bras par-dessus son épaule pour attraper ma culotte dans ma table de chevet. Il grogne en me sentant bouger et je perds l'équilibre dès qu'il rabat son bras sur mon dos. Je plaque ma main sur ma bouche pour étouffer un cri de surprise et je tombe sur son épaule, les fesses à l'air. J'en connais un qui serait content de voir ça dès le réveil. Je me relève, il tourne, la tête dans l'oreiller, et je bascule sur le matelas. Dis donc, il a un sommeil agité ce matin...

Je me lève, enfile ma culotte, trouve un soutien-gorge et ramasse son t-shirt à manches longues au sol avant de l'enfiler. Je lui rendrais quand il sera réveillé.

J'entends Dallen dans le salon et Judith s'esclaffe. Je ne savais pas qu'il serait là ce matin, mon amie à de plus en plus de mal à le supporter à cause des jeux d'alcools et elle pense qu'il se sert d'elle.

Pour m'occuper, je tripote ses cheveux en m'asseyant dans le lit et j'arrive même à lui faire une petite tresse. J'adore ses cheveux, ils sont tout doux et vu leur longueur, en soit environ quinze centimètres, on peut faire plein de choses avec. Je lis sur mon portable en attendant qu'il daigne se lever, sa paume se niche entre mes cuisses et je regarde le réveil : 11 h 36. Ses sourcils se froncent et ses doigts plantés dans ma chair me font penser à ce qu'il me disait hier. Qu'il me rattraperait toujours. Que mon absence était insupportable. Que son âme est mienne.

Vers midi, je le sens bouger contre moi et je tourne la tête. Je repose mon téléphone et il mord le haut de ma cuisse, à peine réveillé.

— Tu t'es endormie habillée ? me demande-t-il d'une voix molle et pâteuse.

— Non. Je me suis couverte en me levant.

Il marmonne contre ma peau et tout son corps nu se colle à moi, y compris son sexe. Je bondis de surprise en sentant son érection contre mon mollet, il ricane en glissant son pouce sur ma fente à travers ma culotte.

— Arrête, le repoussé-je en prenant sa main baladeuse.

— T'as jamais senti ce genre de chose contre toi ?

— Jamais.

J'ose à peine lui dire qu'Adam ne dormait jamais nu avec moi et que par conséquent, tout ce qui concerne les érections matinales, je n'y connais rien.

— Va falloir t'habituer à ça aussi alors.

Son bassin se mouve contre ma jambe et il attrape ma taille pour que son membre tendu se niche entre mes cuisses. Je gémis tout bas, croisant les doigts pour qu'il n'entende rien, mais c'est raté. À son regard, je sais que c'est fichu.

— Ça s'appelle « tenter le diable ».

— Pas maintenant...

Il n'insiste pas, se lève et je l'observe calmement. Grave erreur, il est tout nu. Il attrape son boxer, pas gêné du moins du monde, plutôt cet agaçant sourire aux lèvres puisqu'il sait que j'ose le voir dans son plus simple appareil. Je ne savais pas que j'apprécierais ce genre de choses, c'est tellement nouveau... Il enfile son slim de la veille et cherche son t-shirt avant de se rendre compte que c'est moi qui le porte.

— J'en ai besoin.

Je suppose qu'il n'a pas envie que l'on remarque ses cicatrices, un manque de pudeur venant de lui m'étonnerait.

— D... Désolée... dis-je l'enlevant.

— Ça va.

Il s'approche de moi et m'aide à le retirer. Je le surprends même à profiter de la vue sur ma poitrine et je relève immédiatement les draps sur moi. Il grimpe sur le lit, me poussant à m'allonger et mon pouls accélère soudainement en sentant son souffle sur ma peau. Son nez effleure mon cou, et d'un regard timide, je le vois poser ses lèvres contre les miennes. Il intensifie le baiser et je ferme les yeux. Mon Dieu, cet homme va me rendre folle. Il sait comment m'embrasser et me faire plaisir.

— J'ai envie de te baiser.

Et il tue tout le romantisme du moment. Je lui tape sur l'épaule en le regardant de travers.

— Tu le fais exprès, c'est pas possible.

— Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.

Je soupire en levant les yeux au ciel, le pousse sur le côté et me trouve un jogging ainsi qu'un marcel jaune à brettelles. Ça fera l'affaire.

— Je suis la seule à savoir pour tes cicatrices ? lancé-je en regardant son torse. Enfin, sans compter ta famille...

— T'es la deuxième à être au courant.

La deuxième ?

— Marisol est la première.

— Elle est toujours aussi proche de toi aujourd'hui ?

Il faudrait que je discute un peu avec elle, c'est rare d'être amie avec Elijah, je suppose. Elle doit représenter beaucoup pour lui s'il s'est battu contre quelqu'un jusqu'à être blessé et s'il s'est vengé d'Adam pour l'avoir blessée. Je suis si curieuse de la rencontrer.

— Est-ce que te demander ta taille de soutien-gorge et de culotte, ou éventuellement de string, serait déplacé ? Tu sais, au cas où je tombe sur une promo pour te faire un cadeau à ta taille, répond-il pour changer de sujet.

Je m'enflamme et il ricane en voyant que je suis gênée par sa suggestion. Mais ça ne dure qu'un instant et il n'a pas besoin d'un dessin pour le comprendre.

— Alors ?

— Oui. Je crois que tu l'as déjà vue. Peut-être que si on la croise, je te présenterais.

— Toi, Elijah Sandoval, hommes des cavernes, tu vas me présenter ?

— Moi, Elijah Sandoval, j'ai changé d'avis, rétorque-t-il fier de lui.

J'enfile mon t-shirt, il fait de même et je passe mes jambes dans mon jogging. Il pose sa main sur ses cheveux et fouille dans mon armoire pour y sortir une cigarette. Il a dû poser le paquet quand je me suis endormie dans ses bras hier soir. Son dos musclé moulé dans son haut noir me fait de l'œil et je ne manque pas de profiter de cette vue. Et mes yeux se perdent plus bas sur son fessier. Avouez quand même que les fesses d'un homme, légèrement bombées et dans la continuité de la cambrure des reins, c'est un critère sexy.

— Il te plaît ?

— Quoi ?

Je sors de ma rêverie lorsqu'il se retourne. Il place sa cigarette entre ses lèvres en me défiant.

— Mon cul. Il te plaît ?

Changement de sujet, vite !

— Je vais prendre mon petit déjeuner, c'est plus raisonnable. Et ne fume pas à jeun, ce n'est pas bon.

— « À jeun » ? grimace Elijah.

— Ça veut dire que tu n'as rien dans le ventre depuis un bon moment.

— Je t'ai déjà dit d'arrêter avec tes mots compliqués.

— Mais c'est comme ça que je parle ! me vexé-je.

Pour toute réponse, il allume son briquet et fait brûler le bout de sa cigarette, sans me lâcher des yeux, me défiant de m'opposer à son geste. C'est moi qui coupe l'affrontement, il passe à côté de moi, ouvre la fenêtre et je claque ma porte en sortant.

— Salut Emy, m'accueille Dallen d'un charmant sourire.

— Salut.

— Je ne t'avais pas vue depuis un moment, Judith est souvent seule à la fac.

— Oui, c'est vrai, opiné-je en mettant une capsule dans la cafetière.

— Tout va bien ? Enfin, tu n'as pas de problèmes ?

C'est plutôt étrange qu'il me demande tout ça. Peut-être que ce n'est juste de la bienveillance et que ma dernière dispute avec Elijah n'était pas calme du tout.

— Euh oui. Oui, aucun souci. Tout est réglé, t'inquiète pas. Et du coup, toi, Judith ?

La question n'était pas judicieuse, mais je ne préfère pas axer la conversation sur mon copain. Je manque de m'étouffer lorsque je me rends compte de ce qu'il est vis-à-vis de moi.

— C'est compliqué. Est-ce que c'est toi qui lui a dit pour les jeux d'alcools que je faisais de temps en temps ? L'autre enfoiré était au courant alors peut-être qu'il t'en a parlé...

— Ah bon ? Je n'en savais absolument rien, je mens en secouant la tête. De quoi tu parles ?

La machine est prête, je trouve une tasse dans le placard et la mets sous les cavités pendant que Dallen boit son café, pensif, sans répondre à ma question.

— Je suis sûr que c'est ce connard qui lui a dit.

— Qui ?

Il pose sa tasse sur le plan de travail, je me contorsionne pour attraper un bol, mais je perds l'équilibre. Dallen me retient par la taille et je lui souris, gênée, mais reconnaissante.

— Je peux savoir ce que tu fous ? cingle Elijah.

Je m'éloigne immédiatement, pose le bol et sors la boîte de pétales de maïs. En levant la tête, je constate qu'il regarde très mal Dallen et inversement. Je sens l'orage arriver et ça n'est pas bon du tout. Soudain, je comprends tout de suite de qu'il sous-entendait et ce que Judith a bien pu dire pour nous couvrir, Elijah et moi, concernant cette histoire de jeu d'alcool.

— Rien du tout. Tu ne vas pas fumer, finalement ?

— Plus tard.

— Et tu veux un café ?

Il serre la mâchoire en voyant la tasse de Dallen et je coupe la cafetière.

— Tu lui as fait le sien, pendant qu'on y est ?

Pardon ? En quel honneur ?

— Non, du tout. Bon tu en veux un, oui ou non ?

— Je pense plutôt qu'il se demande si Adam n'est pas passé avant, par hasard, relance Dallen.

J'écarquille les yeux alors que ma meilleure amie sort du couloir et Elijah boue de colère. C'était un coup bas, et ça, je ne pense pas que Judith laissera passer ça.

— Casse-toi de chez moi, ordonne cette dernière en arrivant à sa hauteur. Je t'ai donné une carte gratuite pour te rattraper, mais là, non. Dégage Dallen, c'est fini.

Elle lui arrache la tasse des mains, renverse le café dans l'évier et elle le tire par le coude. Elle déverrouille la porte d'entrée, l'ouvre en grand et le pousse dehors. Judith lève le doigt pour lui faire comprendre d'attendre une minute, file dans sa chambre et lui balance ses vêtements à la figure.

— Tu n'es plus le bienvenu. Salut, termine-t-elle en lui claquant la porte à la figure. Sale enfoiré. Bon débarras. Faîtes comme si vous n'aviez rien vu et rien entendu, je vais au boulot. Pas de bêtises durant mon absence.

Elle disparaît dans sa chambre et en ressort quelques secondes plus tard avec son sac, une grosse veste en cuir et un foulard épais autour du cou. Elijah en profite pour disparaître à nouveau dans ma chambre en jurant et je sirote mon café brûlant en regardant la tornade qu'est Judith.

— Je reviens en fin d'après-midi, je pense que je vais aller boire un bon verre avec des potes juste après le travail, ça ne te dérange pas ?

— Judith, est-ce que ça va ?

— Parfaitement !

Elle rit jaune et je note que pour le moment, elle ne réalise pas encore qu'elle a mis fin à une relation pour une remarque déplacée à l'égard d'Elijah, mais également de moi. Est-ce qu'elle va le regretter ? J'ai peur que ce soit ma faute qu'elle se retrouve seule alors que j'ai retrouvé le bonheur hier soir.

— Non mais quel trou du cul, ce mec.

Elle frotte mon épaule, embrasse mon front et referme la porte derrière elle, un large sourire sur le visage. Heureusement pour lui, il a disparu du palier. Judith ne l'aurait pas ménagé vu le regard qu'elle m'a lancé avant de partir. J'espère que les clients au café seront sympas aujourd'hui...

— Elijah ?

Pas de réponses. Je vais dans ma chambre et m'approche à pas lents, inquiète.

— Est-ce que ça va ?

Je touche son épaule, mais il me rejette et se tourne légèrement.

— J'ai besoin de réfléchir. Juste une minute, Emy.

Merde. Est-ce qu'il regrette ?

— Je... bafouillé-je troublée. D'accord. Mon café est dans la cuisine, tu peux le prendre ça ne me dérange pas, je vais me doucher, moi.

Je sors prudemment de la pièce sans me retourner et j'ouvre l'eau de la douche. Je pense qu'en quinze minutes, il aura le temps de réfléchir et je pourrais tenter de savoir ce qui a pu le frustrer à ce point. Il ne s'est quand même pas braqué à cause des propos de Dallen, si ? C'était dans le but de le blesser, lui, alors qu'il laisse ça l'atteindre, il aura gagné.

Je me savonne en essayant de ne pas y penser, fredonne et danse même sous l'eau. J'enroule ma serviette autour de moi, essuie mes cheveux et prends mon portable en retournant dans ma chambre. Il doit être dans la cuisine, peut-être me suis-je faite pardonner grâce à un café, qui sait ?

Je rappelle Lukas et le mets en haut-parleur pendant que je cherche des vêtements. Je vais le rassurer au sujet d'Elijah, il m'a appelée toute la semaine pour savoir comment j'allais vu que je ne voulais pas que le concerné me trouve en restant avec mon meilleur ami ou Judith.

— Emy ! s'exclame-t-il. Comment ça va aujourd'hui ?

— Ça va et toi ?

— Oui parfait. Est-ce que j'ai l'impression que tu vas dix fois mieux qu'hier ?

— Euh, oui ? Pour faire court, Elijah est revenu. Il n'en pouvait plus et il a débarqué à l'appartement.

— Quand ?

— Hier soir. Attends, je reviens dans une seconde.

Je laisse mon téléphone, sors de ma chambre et cherche la panière à côté de la bibliothèque. Un ensemble de sous-vêtements noir en coton, c'est parfait pour mettre sous un jean et un pull avec un effet torsadé dans le dos. Ma tasse de café est vide dans la cuisine et il est en train de finir sa cigarette en regardant son portable, je souris légèrement avant de reprendre mon appel. Il n'est pas si fâché que ça, s'il a bu ma tasse, pas vrai ?

J'entends Lukas chanter avec sa sœur dans le combiné et je me joins au karaoké improvisé. Nous rions tous les deux et sa petite sœur sort de sa chambre.

— Alors... Je t'écoute ?

— Il voulait savoir où j'étais et j'ai paniqué. Je lui ai dis que j'étais chez mes parents et il a débarqué pour demander à Judith leur adresse. Il se moquait de venir me chercher devant eux, il voulait absolument me voir. Ça n'a pas duré longtemps, il a compris que j'étais juste à côté du salon. Il s'est complètement mis à nu et il veut que je reste amoureuse parce qu'il...

— T'aime aussi, termine-t-il. Je le savais, j'en étais sûr, il m'a juré qu'il ne te voulait pas de mal dès le début, mais j'avais promis de ne rien te dire. Et je t'ai également promis de ne rien lâcher ces trois dernières semaines.

Je mords ma lèvre et je m'habille en tremblant un peu. Un rire nerveux quitte ma gorge et je noue rapidement mes cheveux blonds. Lukas était donc de mèche depuis le début... Je ne lui en voudrais jamais pour ça, c'est quelqu'un de loyal et lorsqu'il fait des promesses, il les tient coûte que coûte.

— Et ça va, aujourd'hui ? Il est avec toi, quand même ?

— Oui, il est dans le salon, mais je crois qu'il est fâché depuis ce matin, et puis quitte à nous disputer une nouvelle fois, je voudrais comprendre. Je peux te rappeler plus tard ?

— Oui aucun problème. Maintenant je sais que tu vas bien et je n'ai pas à m'inquiéter, répond-il compréhensif. Va lui parler et calme-toi un peu avant, tu me sembles nerveuse. Tu me rappelles plus tard de toute façon.

— Oui, promis.

Je raccroche, serre mon portable dans ma main et rabats quelques mèches sur mon crâne. J'ouvre doucement la porte en prenant une grande inspiration et j'oublie de respirer lorsque je le vois, adossé à l'entrée du couloir, les bras croisés sur sa poitrine.

— C'était qui ?

Il a dû m'entendre parler au téléphone, les murs de l'appartement ne sont pas très épais non plus.

— Lukas.

— Il te voulait quoi ?

— Savoir comment j'allais. Il m'appelait tous les jours depuis... Tu sais... me justifié-je tout bas.

Il hoche la tête, je m'avance lentement à lui et humecte mes lèvres en le voyant se détendre un peu.

— Je peux savoir à quoi tu réfléchissais, tout à l'heure ? On dirait que tu es fâché et je ne comprends pas ce qui a bien pu se passer...

— Rien. Laisse tomber.

— Mais...

— Je t'ai dit de laisser tomber.

Je ne le sens pas. Mais alors là, pas du tout.

— Je n'ai pas envie de me disputer avec toi aujourd'hui, d'accord ? Peut-être que si tu me dis ce que tu as, je pourrais éventuellement m'adapter.

— Ça fait plus de trois mois qu'on s'embrouille, Emy, relève-t-il en en passant sa main dans ses cheveux. C'est que... Je suis...

Il a le regard vide et je suis surprise de lire un chouïa de peur. Est-ce que c'est grave ? Sans préambule, il attrape mon poignet et je l'entends soupirer, comme s'il cherchait ses mots.

— Je suis simplement jaloux de voir quelqu'un d'autre te toucher. Je déteste ça et encore plus si c'est cet enfoiré.

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