Imran: Ça fait chelou qu'elle soit la, j'suis trop heureux sah.
Il me sourit. Je ne lui répond pas. Je suis tellement heureuse d'enfin avoir ma fille avec moi. Enfin quelque chose de positif dans ma vie, el hamdoulilah.
--
Je regarde ma petite fille dans les bras de son père. J'aurais aimer que tout cela se passe mieux. J'aurais aimer que nous soyons encore ensemble pour profiter de ce magnifique moment à deux.
Quelques mois plus tôt, je nous imaginer dans cette situation la mais je pensais vraiment que ça se passerai mieux, que ce moment-là renforcerait nos liens mais quelques mois plus tôt, je ne me serait pas douter qu'il m'aurait tromper.
Imran: C'était dur l'accouchement ?
Moi: Oui, mais je suis tellement heureuse de la voir que je n'y pense même plus.
Il me regarde, me sourit puis retourne son regard sur Khadija.
Imran: Elle est magnifique.
Moi: Hmm.
Imran: Je lui ai acheter des vêtements, je les ramènerait demain.
Moi: D'accord.
Imran: Tu veux que je te ramène quelque chose pour toi ?
Moi: Non, c'est bon.
Imran: Ok.
Il fait un bisou sur le front de notre fille, je souris inconsciemment. Les voir comme ça me fait tout de même plaisir, je sais comme lui était presser de la voir, tout comme moi.
Imran: J'aurais vraiment kiffer être la pour sa naissance.
Moi: Je...
Imran: Je comprend que tu veille pas que je soit la avec toi parce que c'est moi qu'est déconner donc c'est de ma faute ta vu mais j'aurais aimer assister à sa naissance. Je voulais être la pour toi aussi...
Moi: Tu voulais être la ? Je comprend très bien mais moi je voulais vraiment pas que tu soit la. Je supporte plus ta présence Imran, à chaque fois que je te vois je t'imagine avec elle et c'est dur.
Il a baisser la tête par gêne, moi je le regarde droit dans les yeux. Je regarde ses beaux yeux marrons, son regard si dur mais avec moi c'est autre chose, son regard est doux... Je détourne mon regard pour qu'il ne voit pas que je le regarde, je ne veux pas qu'il croit que lui et moi c'est encore possible alors que non.
Imran: Soum je te l'ai déjà dit mais je te le redis, je regrette vraiment. Pardonne moi...
Moi: T'es pardonner Imran mais nous deux c'est plus possible.
Imran: Pourquoi t'es distante comme ça ?
Moi: Tu crois quoi aussi ? Que je vais te sauter dans les bras, que je vais rigoler avec toi alors que je suis blesser ?
Il a pas répondu, mais il se met à me regarder droit dans les yeux. Je soutient son regard pendant quelques secondes mais je détourne vite les yeux, je n'arrive pas à le regarder très longtemps dans les yeux surtout dans cette situation la.
Je sais qu'il regrette, je sais qu'il s'en veux du mal qui m'a fait. Je le vois dans son regard qu'il est mal, qu'il souffre mais les regrets peuvent-ils tout effacer ? Je ne pense pas.
Je lui manque mais à moi aussi il me manque, beaucoup même, mais je fais de mon mieux pour ne pas le montrer. En fait je suis partager entre le coeur et la raison, mon coeur me dit de lui pardonner et de ne plus penser à toute cette histoire, d'aller de l'avant et vivre ma vie avec lui et notre fille. Mais ma raison me dit de ne pas retourner avec lui. Je me dis que le mieux est d'écouter ma raison, oui c'est certainement mieux.
La porte de la chambre s'ouvre, ce sont Liyah et Inaya. Ça me fait vraiment plaisir qu'elles passent me voir.
Imran: Je vais vous laisser.
Il me tend Khadija, que je prend. Il lui fait plusieurs bisou sur la joue, il me regarde ensuite, se rapproche de moi puis me fait un bisou sur le front. Il me dit ensuite dans l'oreille:
- Je t'aime princesse.
Je ne lui répond pas, je ne montre rien. Mon visage est froid comme à chaque fois qu'il est prêt de moi maintenant, je n'arrive plus à lui sourire ou quoi que ce soit.
Il sort de la chambre et je souris, malgré moi. Le fait qu'il me dise cela me fait plaisir, même si ce n'est pas la première fois qu'il me le dit mais bien entendu, ma décision reste la même.
Liyah: Il ta dit quoi dans l'oreille pour que tu souris comme une hmara ?
Moi: Rien.
Inaya: Tu lui a pardonner ?
Moi: Non.
Inaya: Tu compte toujours divorcer ?
Moi: Oui.
Liyah: T'es sûre ?
Moi: Écoutez les filles, oui je suis sûre et je reviendrai pas sur ma décision. C'est votre ami depuis longtemps et je comprend que vous voulez que je retourne avec lui mais pour l'instant c'est vraiment mort ! Mettez vous à ma place deux secondes aussi, être tromper par son mari vous croyez que ça fait plaisir ?
Liyah: Non, ça doit pas faire plaisir mais si je dis ça c'est pour toi aussi. Je suis quasiment sûre que si tu divorce, tu va finir par regretter.
Moi: Eh bah tant pis, je regretterai.
Inaya: T'arrivera à l'oublier et refaire ta vie ?
Moi: L'oublier ? Oui, j'y arriverai. Et refaire ma vie ? Je ne pense pas, je n'ai pas forcément envie de me remarier, je peux très bien rester toute seule.
Liyah: C'est bizarre mais je te crois pas du tout, je sais que t'arrivera pas à l'oublier.
Je ne répond pas, je n'ai plus envie de parler de ce sujet la. Elles sont sûrement pas contente que je divorce mais c'est mon choix et non le leur.
Inaya: Elle est trop belle sérieux...
Moi - rire - Ta vu ça, Imran dit qu'elle me ressemble plus à moi qu'à lui.
Liyah: Ouais c'est vrai qu'elle te ressemble plus.
Moi: L'une de vous veut la porter ?
Liyah: Ouais moi je veux bien.
Je lui tend et elle la prend. Liyah a accoucher de Bianka 3 mois plus tôt et maintenant c'est mon tour, j'espère que ces petites filles seront des grandes amies plus tard.
Inaya: Imran il est resté avec toi à l'accouchement ?
Moi: Non.
Inaya: Bah pourquoi ?
Moi: Je voulais pas qu'il soit la.
Inaya: Miskine...
Moi: Miskine de quoi ? Tout le monde est la à dire miskine mais moi alors vous croyez que je suis pas mal, vous croyez que je souffre pas ? C'est lui qui a déconner, c'est lui qui est en tord.
Liyah: On dit pas que c'est pas lui qui est en tord parce que c'est lui, il t'a tromper et c'est à lui d'assumer maintenant. Mais ça reste sa fille, vous l'avez fait à deux cet enfant et s'il avait envie d'assister à l'accouchement t'avais pas le droit de l'empêcher parce que c'est aussi sa fille. Pour un daron c'est important d'être la à l'accouchement, même Issa il m'a dit qu'il aurait kiffer être la pour l'accouchement de Bianka. Tu peut le priver de plein de chose mais pas de la naissance de sa fille, il doit être mal sérieux.
C'est vrai que le fait qu'elle me dise ça me fait un peu réfléchir, ais-je fait une erreur en privant Imran de l'accouchement de Khadija ? C'est vrai que sur le coup je n'ai pas vraiment réfléchit, je me suis pas dit que ça allait le blesser ou quoi que ce soit. Je m'imagine à sa place et je n'aurais pas du tout aimer qu'on me fasse cela mais alors la pas du tout. Je commence à regretter de ne pas avoir laisser mon frère l'appeler...
Moi: Tu as raison, mais sur le coup j'ai vraiment pas réfléchi. Vous pensez qu'il m'en veut ?
Inaya: Je pense pas, il doit quand même avoir la haine de pas avoir était la mais il t'en veux pas je pense, après ce qu'il ta fait aussi.
Moi:...
Inaya: Je peux la porter la petite ?
Liyah: Ouais, tient.
Inaya la prend dans ses bras.
Inaya: Vous avez de la chance d'être mère.
Moi: Viendra ton tour in sha Allah.
Inaya: Quand je vous vois toutes les deux avec des enfants, ça me donne trop envie aussi.
Liyah: En fait, ta parler à Yûsri alors ?
Inaya: Non et je pense pas que je vais le faire, j'ai parler avec Imran et il m'a dit que le fait que je veuille me marier avec lui alors que t'es son ex ça se fait pas. C'est mon grand frère Imran alors je l'écoute. Je ressens des choses pour Yûsri, c'est sur mais maintenant je veux plus, pour toi.
Je suis rassurée qu'elle prenne cette décision car je ne veux pas qu'elle se sente blesser par le fait que mon frère ne veuille rien avec elle. Au moins elle ne sera pas déçue...
Liyah: Merci.
Inaya: C'est rien mais au moins je préserve notre amitié.
Liyah - sourire -
Elles sont restées avec moi dans la chambre jusqu'à la fin des visites puis elles sont rentrées chez elles.
--
Le lendemain.
Je donne le sein à ma princesse, ça fait bizarre de me dire qu'elle est vraiment la avec moi. Ça fait bizarre de me dire que je suis mère, je réalise petit à petit.
Elle est vraiment belle, ça me fait énormément de bien de l'avoir dans mes bras. Je ne pense plus aux problèmes que j'ai eu ces derniers temps, je pense juste à elle et je suis bien.
La porte de la chambre s'ouvre, c'est Imran.
Il me sourit et s'installe sur la chaise à côté du lit.
Imran: Ça va ?
Moi: Oui.
Imran: Ta l'air fatiguée un peu.
Moi: J'ai pas trop dormi cette nuit.
Imran: Dors, je reste avec la petite le temps si tu veux.
Moi: Non c'est bon, ça va aller.
Imran: Ok.
Je termine de donner le sein à la petite.
Imran: Je t'es ramener un grec, je me suis dit que t'allais avoir faim.
Moi: Merci mais fallait pas.
Imran: Tranquille. Vazy donne la petite et mange.
Je lui passe Khadija, il me tend mon kebab que je prend puis je mange. J'avoue que j'avais super faim...
Moi: Ta rien pris pour toi ?
Imran: Non, j'ai pas faim.
Moi: Ta maigri on dirait.
Imran: Ah ouais ?
Moi: Hmm.
Imran: Elle a pleurée la nuit ?
Moi: Oui.
Imran: Tu pourrais revenir à la maison, comme ça si elle pleure, je serais la aussi et tu pourrais te repo...
Moi: Écoute Imran, si la je parle avec toi c'est seulement pour notre fille, c'est tout ! Met toi bien ça dans la tête.
Il ne répond pas. Je suis dur avec lui, c'est vrai mais c'est pour lui montrer que malgré que ça fait deux semaines et quelques qu'il m'a tromper eh bien je lui en veut toujours.
Ce fût le silence pendant quelques minutes puis il brise ce silence pesant.
Imran: Ta fini ?
Moi: Oui.
Imran: Donne, je vais mettre le paquet à la poubelle.
Je lui tend le paquet vide de mon kebab, il se lève pour le jeter à la poubelle. Puis il se rassis avec notre fille dans ses bras.
Imran - rire - Elle m'a sourit.
Moi: Ah bon ?
Imran: Ouais. T'es jalouse ?
Moi: Pourquoi je serais jalouse ?
Imran: Parce que c'est la première fois qu'elle sourit et à moi.
Moi - rire - N'importe quoi.
J'aimerais ne pas rire à sa remarque mais il faut avouer qu'il me fait marrer. On dirait un petit gamin qui regarde sa fille et je trouve ça mignon.
Je sens qu'il essaie d'apaiser les tensions entre lui et moi, je fais de mon mieux pour garder mes distances mais j'avoue que c'est difficile. Quand je le vois, j'ai juste envie de lui faire pleins de bisous. Je ne devrais pas penser comme ça, mais mes sentiments je ne les contrôle pas. Une fois divorcés, est-ce que j'arriverai à tourner définitivement la page de nous deux ? Peut-être... Peut-être pas... En tout cas je l'espère !
Imran: Tu pense à quoi ?
Moi: À rien.
Imran: Tu sors quand de l'hôpital ?
Moi: Dans une semaine.
Imran: Tu voudra que je vienne te chercher ?
Moi: Non, merci. Je demanderais à mon frère de venir.
Il semble déçu mais ne répond pas, je pense qu'il commence à réaliser que lui et moi c'est vraiment fini.
Imran: Tu veux voir ce que je lui ai acheter ?
Moi: Oui, je veux bien.
Imran: Prend la vite fait stp, j'ai peur qu'elle tombe.
Je prend Khadija de ses bras, il prend les sacs et me montre les différents vêtements qu'il lui a acheter. C'est super beau, faut avouer qu'il a de très bon goût Imran.
Imran: T'aime alors ?
Moi: Oui, c'est beau.
Imran - sourire -
Moi:...
Imran: Elle est vraiment trop belle.
Moi: C'est vrai.
Imran: En même temps elle ressemble à sa mère donc c'est normal - sourire en coin -
Je ne répond pas à sa remarque. J'ai l'impression qu'il essaie par tout les moyens de me prouver qu'il veut encore être avec moi, j'ai l'impression qu'il ne veut pas lâcher l'affaire. Je comprend qu'il veut me récupérer mais quand comprendra t-il que lui et moi c'est réellement fini ?
Imran: Tu va reprendre la fac quand ?
Moi: Dans deux semaines quelque chose comme ça, je préfère attendre un peu avant de reprendre les cours.
Imran: T'arrive à suivre les cours ?
Moi: Inaya et Liyah me donne les cours pour que je rattrape.
Imran: Ah ok...
Ce fût le silence pendant quelques minutes encore, d'habitude nous avons toujours des choses à nous raconter et puis la plus rien. Ça fait mal quand même, de voir qu'il y a quelques temps nous étions complice et la plus rien. Je sens un certain froid entre nous deux, sûrement de mon côté, c'est vrai mais ce n'est pas voulu. Je suis tellement blesser que je n'arrive pas à engager la conversation.
Je décide quand même de briser ce silence pour m'excuser de ne pas l'avoir laisser assister à l'accouchement. C'est sa fille et je n'avais aucun droit de lui priver de cela.
Moi: Imran ?
Imran: Ouais ?
Moi: Je tient à m'excuser de pas t'avoir laisser venir à l'accouchement, je sais que t'en avais vraiment envie et je n'avais aucun droit de te priver de ça.
Imran: Je t'en veux pas.
Moi: Je sais que tu m'en veux pas mais je sais aussi que ta la haine de pas avoir était la, tu m'a beaucoup parler de ça et t'avais hâte. Je suis vraiment désolée.
Imran: Ouais j'ai la haine j'avoue mais c'est fait, c'est fait. Mehlish, c'est un peu à cause de moi donc voilà et le plus important c'est qu'elle soit la avec nous.
Moi: Oui.
Encore un silence, très pesant...
Imran: Bon bah je vais y aller. Je repasserai demain in sha Allah.
Moi: D'accord.
Il fait un bisou sur le front de Khadija, me regarde, me sourit puis s'en va.
Je soupire de soulagement, pas parce qu'il est parti mais parce que ces silences me gêner... Ces regards me gêner, ces paroles gentil envers moi me gêner... Je vois qu'il ne perd pas espoir, ça fait tout de même plaisir car ça prouve qu'il ne veut pas me lâcher. Je suis vraiment perdue mais je ne peut pas revenir sur ma décision, oui je ne peux pas ! C'est ce que ma raison me dit...
J'ai reçues plusieurs visite toute l'après-midi, de ma mère et de Yûsri.
--
Une semaine plus tard.
Je sors enfin de l'hôpital, j'avoue que j'en avais plus que marre de rester dans cette chambre. Rentrer chez moi me fera le plus grand des biens.
Je met ma petite princesse à l'arrière de la voiture, et je m'installe à côté d'elle. Mon frère démarre.
Yûsri: Imran il voulait venir te chercher.
Moi: Oui, je sais.
Yûsri: Tu voulais pas ?
Moi: Non.
Yûsri: Je te dépose, après faut que je bouge faire un truc vite fait.
Moi: D'accord, mama elle est à la maison ?
Yûsri: Non.
Moi: D'accord.
Il se gare devant la cité, je le remercie et descend de la voiture en prenant ma fille.
J'entre à la maison, je suis toute seule. Je vais directement dans ma chambre, m'allonge sur le lit et met ma fille juste à côté de moi. C'est fou ce qu'elle est belle.
Je décide de me reposer un peu, je crois que cette semaine à était la plus fatiguante de ma vie, je n'ai jamais était aussi crever.
[...]
Après une heure de sommeil, j'entends mon portable sonner. Je répond et voit que c'est le numéro d'Imran, je ne sais pas du tout comment il a eu mon numéro en sachant que je l'avais changer, justement pour qu'il ne m'appel plus. Je me décide à répondre.
Moi: Salam aleykoum.
Imran: Aleykoum salam, ça va ?
Moi: El hamdoulilah et toi ?
Imran: el Hamdoulilah, t'es rentrer chez toi alors ?
Moi: Oui.
Imran: Je peut passer voir la petite la ou pas ?
Moi: Oui, bien sur.
Ça reste sa fille et malgré que nous ne sommes plus ensemble, il peut la voir autant qu'il le veut.
Imran: Ok, bah à tout de suite in sha Allah.
Moi: Oui.
Il raccroche, Khadija se met à pleurer, sûrement parce qu'elle a faim alors je lui donne le sein.
Une trentaine de minutes plus tard, ça frappe à la porte. Je crie à la personne d'entrer et c'est ce qu'elle fait.
Khadija est toujours en train de boire, elle boit super longtemps, ça fait plus d'une demi heure la.
Imran entre dans la chambre, il me passe le salam et s'assis sur le lit à mes côtés.
Imran: Ça fait longtemps qu'elle boit ?
Moi: Oui, ça fait plus de trente minutes la.
Il ne répond et regarde notre fille, notre si belle fille...
Imran: J'aimerais trop la voir plus longtemps.
Moi: Pourquoi tu dis ça ?
Imran: Bah je la voit pas souvent et je veux qu'elle soit avec moi ta vu.
Moi: De toute manière on se mettra d'accord. Elle fera une semaine chez toi et une chez moi.
Imran: C'est pas ce que je voulais dire Soumaya, moi je veux être avec vous deux. Je veux qu'on forme une famille tout les trois.
Moi: C'est pas possible ça.
Imran: Pourquoi c'est pas possible ?
Moi: T'oublie que tu m'a tromper.
Imran: J'suis désolé Soum, je le répète encore et encore, j'suis vraiment désolé. Je t'aime de fou et je peut pas me dire qu'après tout ça, toi et moi ça va se finir.
Moi: C'est comme ça...
Imran: Je comprend que tu soit dur avec moi parce que j'ai déconner mais tes paroles elle me blesse de fou, je dis rien parce que j'sais que je suis en tord mais la vérité princesse j'suis pas bien quand je t'entend me dire des trucs comme ça.
Moi: Écoute Imran, on fait toujours que parler de la même chose et la c'est bon. Je t'es prévenu plusieurs fois, tu m'a menti plusieurs fois à cause d'elle et la c'est bon, je veux plus rien entendre. La seule chose qui nous lie maintenant, c'est notre fille. On est encore mariés pour l'instant mais plus pour longtemps, t'inquiète pas.
Imran: Soum 3afak, revient avec moi. Je te promet que plus jamais je te tromperai.
Moi: J'ai plus confiance, qui me dit après que tu me trompera pas une nouvelle fois ? Personne.
Imran: Laisse moi une chance et je te jure que plus jamais je te décevrai.
Moi: Non, Imran et puis c'est pas que ça, c'est plein d'autre chose qui font que j'ai plus envie. J'ai supporter plein d'autre chose durant cette grossesse et la j'ai plus envie.
Imran: C'est quoi ces pleins d'autres choses ?
Moi: C'est bon Imran, je veux plus en parler.
Imran: Dit moi stp.
Moi: Premièrement Yelda est arriver, elle m'a fait la misère alors que j'étais enceinte et tu ne l'a pas virer de la maison. Oui tu m'a défendu, c'est vrai et je t'en remercie mais tu aurait dû prendre une décision plus ferme parce que c'est en partie à cause d'elle que toi et moi on est plus ensemble. Deuxièmement Azra est arriver, encore une galère durant ma grossesse, je te voyais hésiter et tu sais même pas comment j'étais mal. Elle t'a fait un discours devant tout mes proches en disant qu'elle voulait te reconquérir et tu n'a rien dit, tu la laisser foncer et c'est en partie pour ça que toi et moi aujourd'hui on est plus ensemble. Si tu avais mis des barrières dès le début avec elle, on en serait pas la. Troisièmement, Azra et Yelda sont venues habiter dans la maison d'à côté, encore une fois tu n'a rien dit. Et c'est en partie aussi pour ça qu'on est plus ensemble, car si elles habitaient pas la maison à côté, tout ça ne serait pas arriver.
Il semble surpris par tout ce que je dis, il ne s'attendait pas à ce que je dise tout ça. Mais j'ai trop garder pour moi et la il était temps de lui dire tout ce que je pense.
Imran: Je..
Moi: Je t'es tout dit Imran, je veux plus en parler c'est bon.
Imran: Soum...
Moi: Stp.
Imran: Ok.
Je sens à son regard qu'il est plus mal que jamais, que mes paroles le font vraiment cogiter, le rende vraiment mal. Mon but ce n'était pas de le blesser mais de lui dire tout ce que je pense.
Khadija termine de boire.
Moi: Tu veux lui faire son rot ?
Imran: Euh... Ouais vazy.
Il s'allonge sur le lit et je pose notre fille sur lui, il pose ses deux mains sur son dos et lui fait des petits bisous sur la joue. Je le sens à son regard qu'il est très heureux d'être papa...
Imran: Elle a vomie.
Je prend des mouchoirs sur la commode, j'essuie la bouche de Khadija et j'enlève la vomie du tee-shirt d'Imran.
Imran: Merci.
Moi: De rien.
Je m'allonge à coté d'eux, je dépose pleins de bisous sur la joue de notre fille. Imran me regarde et sourit.
Moi: Pourquoi tu souris ?
Imran: Je trouve on est bien tout les trois...
Moi: Hmm.
Il pose sa main sur ma nuque, rapproche ma tête de la sienne et me fait un bisou sur le front.
Imran: Tu me manques de fou Soumaya, j'aime pas être sans toi !
Moi: Imr...
Imran: Chut.
Il rapproche ma tête de la sienne un peu plus toujours en ayant Khadija dans ses bras. Je sens mon coeur faire de gros boum boum plus nos visages s'approche. Il est sur le point de poser ses lèvres sur les miennes mais je me reprend et recule.
Moi: Ne fait plus jamais ça.
Imran: S...
Moi: Non Imran, c'est bon ! Je veux plus être avec toi, je veux plus ! Tu comprend ça ? C'est trop facile de revenir, mais moi je suis blesser. Tu m'a trahie !
Je me lève du lit.
Moi: Je vais faire des courses pour la petite.
C'est surtout une excuse pour ne plus être près de lui.
Il me fixe et je fais de même, je regarde mon alliance sur ma main. Je reporte mon regard sur lui, enlève mon alliance de mon doigt et la pose sur la table basse de ma chambre toujours en le regardant. Ses yeux se tourne vers l'alliance, je me décide à partir.
Je sors du bâtiment et m'en vais au supermarché qui est juste à côté. J'achète des couches, biberons, tout ce qui est nécessaire en fait puis je retourne à la maison.
Je pose les affaires dans la cuisine puis je retourne dans la chambre, Khadija est sur le lit en train de dormir. Imran est assis sur une chaise et regarde notre fille, il a ma bague dans ses mains. Je me racle la gorge pour qu'il voit que je suis rentrer.
Son visage est triste, je vois du désespoir dans son regard, le désespoir de me reconquérir. Il se lève de sa chaise, regarde l'alliance et la pose sur la table.
Il fait un bisou sur le front de Khadija et sans même m'adresser un mot, il sort de la chambre. Il a sûrement compris que lui et moi c'est fini. C'est bizarre mais le fait qu'il ne m'est pas adresser un mot, me rend triste.
Je décide de ne pas me prendre la tête, après tout c'est ce que je vois voulais non ? Qu'il me lâche ? Oui, c'est ce que je voulais alors pourquoi ça me fait mal maintenant qu'il le fait ?
Je m'allonge à côté de ma fille et la regarde, elle dort encore. Elle est toute mignonne ma princesse, ça fait une sensation bizarre d'être mère mais je suis tellement heureuse.
Je sens quelque chose sous mon oreiller, je soulève le coussin et voit une lettre, une lettre d'Imran. Je la prend, m'assis sur le lit et l'ouvre. Pourquoi m'écrit-il une lettre ?
« Salam aleykoum. Je t'écris cette lettre parce que tout à l'heure t'as pas voulu m'écouter, donc je profite que tu sois pas là pour t'écrire. J'suis désolé encore une fois, t'sais même pas comment je regrette. Si tu me lâche, j'crois que je vais regretter toute ma vie de t'avoir fait ça. J'sais même pas ce qui m'a pris de te tromper... J'suis un faible comme ta dit parce que sheytan il m'a eu, j'suis tomber dans le vice comme un hmar. T'es une princesse toi, tu mérite pas un gars comme moi, tu mérite pas un gars qui te trompe. Tu t'es toujours respecter, t'es toujours rester droite. Je te voyais toujours baisser la tête quand tu voyais des hommes et c'est ça qui m'a fait kiffer chez toi, ta pudeur. Je me rend compte que j'ai fais une grosse connerie, tu me manque. T'as raison Yelda j'aurais dû la bouger depuis le début mais je pensais trop pas que ça irait aussi loin. Azra j'aurais du la recale depuis le début comme tu l'a dit mais j'étais tellement duper à ce moment-là que j'ai fais nimp, aujourd'hui Azra je ressent plus rien pour elle. J'ai compris que c'est toi que je voulais et que toi princesse... Quand elles sont venues habiter à côté, c'est vrai qu'on aurait dû déménager, je m'en rend compte trop tard. Je peux m'en prendre qu'à moi-même et je te jure j'suis mal, j'suis trop mal même... Si je te perd, j'te jure je m'en remettrai pas. Tu veut plus être avec moi je comprend, j'avais un petit espoir que tu change d'avis j'avoue mais j'ai compris que ta décision elle était prise. Je veux pas être un poid pour toi, je veux pas continuer à voir de la haine dans ton regard alors c'est pour ça que je vais faire ce que tu veux, on se parlera que pour le goss et voilà. Crois pas ça me fait du bien de te dire ça parce que ça me fait trop mal sah mais c'est ce que tu veux alors c'est ce que je vais faire, pour ton bien. Plus te parler comme avant ça va me faire mal de fou, j'te dit même pas comment. En tout cas si tu change d'avis, j'suis la et je serais encore la. Jamais je te lâcherai princesse. Prend soin de toi Soumaya »
Je ne sais pas comment réagir après avoir lu cette lettre. Je suis triste, déçue, mal et je ne sais même pas pourquoi. Peut-être parce que j'aurais aimer qu'il reste comme il était avec moi.
De toute manière c'est ce que je voulais, je n'ai pas à être mal. Il m'a tromper et ça c'est impardonnable ! Je dois tourner la page et maintenant qu'il prend ses distances, c'est l'occasion pour moi de la tourner définitivement.
Je sens mon portable sonner, c'est un appel de mon frère.
Yûsri: Allô Soum, vient à ****** !
Moi: Maintenant ? Mais je suis avec ma fille et c'est à vingt minutes d'ici.
Yûsri: C'est urgent Soum ! Demande à Imran de t'emmener.
Moi: Mais pourquoi ? Pourquoi toi tu viens pas ?
Yûsri: Viens Soum et pose pas de question.
Il raccroche sans même me laisser le temps de répondre. Je suis donc obliger d'appeler Imran, faut bien que je trouve quelqu'un pour m'emmener.
Moi: Allô.
Imran: Ouais ?
Moi: Euh... Imran c'est possible que tu m'emmène à ***** ?
Imran: Ok ! Descend je te rejoint, j'suis chez Issa.
Moi: D'accord.
Je met mon jilbab, prend ma fille dans mes bras et descend en bas ou Imran m'attendais.
On sort du bâtiment, personne ne parle, silence complet, ambiance tendu.
On monte dans sa voiture et il démarre.
Je me poser plein de questions sur ce que mon frère allait me dire, je ne comprend absolument pas.
On arrive quelques minutes plus tard, personne n'a parler pendant le trajet. Je comprend alors qu'il veut vraiment prendre ses distances avec moi, pour moi, parce que c'est ce que je voulais.
Je détache ma ceinture.
Imran: Je t'attend ou pas ?
Moi: Non, je rentrerai avec mon frère.
Imran: Et la petite je la garde avec moi ?
Moi: Ouais, je passerai la prendre demain.
Imran: Ok.
Je le remercie et descend de la voiture. Je cherche mon frère, je vois sa voiture pas loin alors je le rejoint côté passager.
Moi: Tu m'explique il t'arrive quoi la.
Yûsri: Regarde devant toi.
Je regarde devant moi, et la je vois ma mère avec un homme.
Moi: C'est qui ?
Yûsri: Justement j'sais pas et ça me vénère, je t'attendais pour qu'on aille ensemble.
Moi: Mais non attends c'est bon laisse la, ça se trouve que c'est son oncle ou j'sais pas...
Yûsri: On l'a jamais vu ce gars, c'est pas son oncle ! Vazy vient on va les voir.
Moi: Mais Yûsri, tu...
Yûsri: Je m'en fou, ça me vénère de la voir avec ce gars alors que j'sais même pas qui c'est. Tfoouu vazy je vais les voir moi.
Je n'ai même pas le temps de répondre qu'il descend de la voiture, je descend moi aussi. Je veux pas le laisser aller tout seul, connaissant son côté impulsif.
Il marche en vitesse devant ma mère et cet homme. On arrive devant eux, ma mère pose son regard sur nous, elle semble surprise de nous voir. Cet homme porte son regard sur Yûsri et moi.
Yûsri: C'est qui ce gars ?
Ma mère: Yûsri...
Yûsri: C'est qui j'ai dis ?
Ma mère: Cet homme, c'est votre père.
Je suis de nature à toujours pardonner mais je crois bien que c'est la seule personne à qui je ne pourrai pas pardonner, il ne nous a pas assumer et il a laisser ma mère se débrouiller toute seule avec nous.
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S40, V64. C'est Allah qui vous a assigné la terre comme demeure stable et le ciel comme toit et vous a donné votre forme, - et quelle belle forme Il vous a donnée! - et Il vous a nourris de bonnes choses. Tel est Allah, votre Seigneur; gloire à Allah, Seigneur de l'univers!
S40,V67. C'est Lui qui vous a créés de terre, puis d'une goutte sperme, puis d'une adhérence; puis Il vous fait sortir petit enfant pour qu'ensuite vous atteigniez votre maturité et qu'ensuite vous deveniez vieux, - certains parmi vous meurent plus tôt, - et pour que vous atteigniez un terme fixé, afin que vous raisonniez.