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By OenixAkaru

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De l'idée d'une amie qui a fait la même chose, au diable mon envie de ne faire que des fanfictions sur Wattpa... More

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Paysages (exercice cours d'écriture S4)

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By OenixAkaru

Pour cet exercice, on devait faire une sorte de parcours dans différents paysages (que ce soit des photos, imaginaires ou non, des tableaux etc...)


_


Il ouvrit les yeux. Le blanc omniprésent de la pièce lui fit plisser les paupières, et ses pupilles mirent un certain temps avant de s'habituer à la luminosité.

Ses yeux scrutèrent avec attention les murs blancs immaculés. La pièce, rectangulaire et absolument vide, lui paraissait immense. Presque infinie.

C'était peut-être le cas.

Ses pieds avancèrent d'eux-mêmes. Plus il approchait du mur opposé, plus il semblait s'en éloigner. Il fronça les sourcils, s'arrêta un instant. Repris sa marche, le même phénomène étrange se produisit. S'arrêta à nouveau.

Il observa ses pieds. Nus, tout comme ses jambes, tout comme son torse ou son bas ventre. Ses mains étaient si propres, presque irréelles.

Il toucha son visage. Rien ne semblait différent de d'habitude. Ses cheveux blonds mi-longs détachés tombaient en cascade sur ses épaules. Tellement beaux et propres, comme s'ils venaient de pousser à l'instant.

Il tourna sur lui-même. S'étonna de sa légèreté, puis se rendit compte qu'il ne sentait pas le sol sous ses pieds. Alors il remarqua qu'il flottait. Du moins, il lévitait. Y avait-il au moins eu un sol, un jour ? Et depuis quand était-il là ? Qu'est-ce qu'il y faisait ?

Un mouvement attira son attention, il releva la tête. Une porte blanche était apparue, soudainement, au beau milieu du rien. Il marcha, du moins il avança puisqu'il n'eut pas l'impression de marcher.

La porte juste devant lui, il posa sa main sur la poignée. Elle était gelée. Il grimaça, inclina sa main. La porte s'entrouvrit dans un bruit assourdissant.


Clic.


Il ouvrit les yeux. L'air lui fouetta le visage en même temps que les rayons du soleil l'éblouirent. Les feuilles orangées, encore accrochées aux chênes, s'agitaient devant ses yeux, lui cachant la vue par intermittence.

Les bruits des klaxons le ramenèrent sur terre. La Tour Eiffel se tenait devant lui, bien droite, point de repère dans l'océan d'habitations qui l'entouraient. Quelques nuages dans le ciel, au loin, bougeaient doucement au rythme de la brise. Il faisait beau, plutôt bon. Il devait être midi, s'il en croyait les effluves d'odeurs diverses qui lui chatouillaient les narines. Des sandwichs jambon-beurre, le classique.

Il baissa les yeux et eut un petit vertige. Le balcon sur lequel il venait d'entrer, visiblement par la baie vitrée, était bien haut, une bonne vingtaine d'étages. En bas, les voitures roulaient dangereusement, tournant dans le rond-point d'une façon aléatoire. Il put compter trois personnes qui auraient pu perdre leur permis à l'instant, mais était-ce son travail ? Non.

C'était l'automne, comme le montraient les couleurs chaudes des arbres. Alors son anniversaire était déjà passé ? Il n'avait pas l'impression de l'avoir fêté, pourtant. Et puis, comment était-il arrivé à Paris ? Et pourquoi ? Et d'où lui venait cette tenue tout droit sortie d'un film cliché parisien ? Et depuis quand ses cheveux étaient-ils courts ?

Il haussa les épaules et se retourna. S'il y avait eu auparavant une baie vitrée, il n'y en avait plus ; rien qu'un mur jaunâtre, sans ouverture, sans échelle, sans rien.

Sous l'étonnement, il recula d'un pas. Puis de deux. Puis son pied se posa sur le vide, le faisant basculer. Son pouls s'accéléra, la panique le prit. N'y avait-il pas une barrière, sur ce balcon ? Maintenant qu'il y pensait, il ne se rappelait pas en avoir vu une.

Il tomba. Descendit rapidement un, deux, quatre, dix étages. Le sol se rapprocha dangereusement, alors que les passants en dessous de lui commençaient à hurler.

S'il existe un Dieu, qu'on me sauve s'il vous plaît.


Clic.


Il ouvrit les yeux. L'eau dans laquelle il était plongé était froide, il trembla. Se redressa. Ses habits avaient à nouveau disparu, ne lui laissant qu'un pauvre caleçon.

Je ne suis pas mort ?

Il se gratta la tête. Resta surpris de découvrir que ses oreilles semblaient s'être allongées, mais l'eau trouble dans laquelle il était plongé ne montrait pas grand chose de son reflet.

Il se leva. Ses jambes tremblaient, comme si cela faisait des années qu'il n'avait pas marché. Il dut s'appuyer contre la paroi rocheuse pour avancer dans la sorte de grotte humide, dont il voyait la lumière au bout.

Il eut un certain mal à grimper le rocher qu'il y avait en plein milieu de son chemin. La sortie était proche, il trottina rapidement jusqu'à atteindre l'air libre.

Le paysage était à couper le souffle. De grandes montagnes pointaient leur bout enneigé vers le ciel, où tournoyaient de grands oiseaux, glissant entre les nuages. L'herbe verte et la chaleur du soleil le fit à nouveau frissonner ; autant que l'immense château, au loin, droit devant, entouré d'une étrange fumée noire et rouge, épaisse, qui lui rappelait fortement un certain jeu vidéo auquel il jouait...

Mais non...

Sur sa droite, le chemin descendait. Si ses calculs étaient bons, il ne tarderait pas à croiser un certain vieil homme barbu qui lui proposerait une paravoile.

Il se retourna. Devant lui, le sanctuaire de la Renaissance rayonnait d'une lumière bleu vive.

Ben si.

Il cligna des yeux, peu certain de ce qu'il voyait. Observa encore, le sanctuaire ne bougea pas d'un pouce. Ferma à nouveau les yeux et se frotta énergiquement les tempes.


Clic.


Il ouvrit les yeux. Les mains posées à plat sur son casque, son cœur cessa de battre un instant, avant de reprendre sa course comme si de rien n'était.

Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

Il respirait faiblement, trop stupéfait de voir devant ses yeux sa propre planète flotter dans l'espace. Le sol irrégulier de la Lune, gris et parsemé de crevaces diverses, lui était aussi bien inconnu que familier. Au loin, la Terre laissait apercevoir ses continents à travers les nombreux nuages qui tourbillonnaient. Les océans, eux, étaient bien visibles ; il comprenait à présent pourquoi on l'appelait "la planète bleue".

Autour, un milliard de petits points blancs, qu'il supposa comme étant les étoiles situées si loin qu'on les voyait à peine. L'espace, lui, était noir, très noir ; les images toutes colorées devaient être un mythe, parce que ce qu'il avait sous les yeux était la définition du néan intersidéral.

– Neil, you're alright ?

Il sursauta. Une main gantée se posa sur son épaule, lui faisant tourner la tête. Devant lui, un astronaute dont il ne voyait pas le visage, mais l'étiquette "Michael Collins" lui permit d'identifier son interlocuteur.

Un troisième homme se trouvait en retrait, les observant tous les deux. Est-ce qu'on lui avait parlé ? Il n'avait pas écouté, trop préoccupé par le fait qu'il était dans l'espace, en vie, en train d'observer sa propre planète, alors qu'il n'avait même pas l'âge de conduire une voiture...

– Dude, everything's good ? You hear me ?

Il déglutit difficilement et acquiesça.

– Y-yes, I am, euh...


Clic.


Il ouvrit les yeux. N'osa plus bouger alors qu'une forme non identifiée passa à quelques millimètres de son visage.

La tortue marine passa tranquillement. Il la suivit du regard, avant d'observer le reste, tout autour de lui. Il avait abandonné l'idée de comprendre ce qu'il se passait, préférant simplement suivre le mouvement. Tout était si aléatoire, si étrange... Peut-être qu'il était simplement en train de rêver. Autant profiter avant qu'il ne se réveille.

Le panaché de couleurs que lui offraient les coraux et les différentes espèces de poissons l'émurent. Il n'osait pas faire des gestes brusques pour ne pas effrayer les animaux, tentait de rester calme pour ne pas épuiser trop vite ses bouteilles d'oxygène accrochées dans son dos. Vraiment, c'était magnifique. Il savait que la barrière de corail était réputée pour sa beauté, mais ne s'attendait pas à autant de couleurs, autant de vivacité...

Et dire qu'elle est en train de mourir à cause du réchauffement climatique... Quel dommage.

La tortue repassa devant lui, accompagnée de deux autres un peu plus petites. Leurs nageoires écaillées bougeaient gracieusement, de haut en bas, leur tête se balançait lentement au rythme de leur nage. Leur carapace brillait, luisait, reflétant les couleurs des coraux qui ondulaient grâce à l'eau.

Que c'est beau.

Il tendit la main pour espérer en caresser une. Elle approcha, n'ayant à priori par peur de lui, et pencha sa tête vers la main tendue.


Clic.


Il ouvrit les yeux. Grogna de frustration. Juste quand il allait caresser une tortue pour la première fois de sa vie, probablement un animal qu'il ne reverra plus jamais...

Il observa autour de lui, déjà prêt à deviner où il avait cette fois atterri. Le paysage ne lui disait rien, mais c'était joli.

Son regard se porta sur les personnes qui barbotaient joyeusement dans l'eau. Lui, vêtu d'une serviette autour de son bassin et d'une autre sur sa tête, était tranquillement assis sur la racine épaisse d'un arbre au tronc coupé. Un groupe de personnes discutait gaiement, parlait un peu fort, mais il ne parvenait pas à comprendre ce qu'ils disaient. Ils avaient un accent étrange, il jurerait l'avoir déjà entendu quelque part, mais dans quel pays...

Soir d'été, Paysage d'Italie, Joseph Vernet.

L'information lui vint tout seule, d'un coup, comme une évidence. Il se rappelait très vaguement de Vernet, un peintre qui avait fait un certain nombre de paysages ; s'il s'en rappelait, c'était parce que sa mère l'avait forcé à assister aux cours d'histoire de l'Art de sa petite sœur. De biens tristes après-midi durant lesquelles il aurait préféré être malade, mais la ruse ne fonctionnait jamais.

Il ne chercha pas plus de sens. Rien n'avait de sens. Il fermait les yeux et se voyait téléporté à l'autre bout du monde, à ce stade il n'y avait plus aucune logique à trouver.

C'était paisible. Il se fit la réflexion qu'il aimerait bien vivre dans cette époque. L'air était pur, les esprits l'étaient aussi. Bon, il y avait eu des guerres, c'est vrai, mais il y en avait encore aujourd'hui.

Il se leva. Sa serviette tomba et des têtes se retournèrent vers lui, il s'empressa donc de se couvrir du mieux qu'il put, embarrassé. Ramassa son linge, et se redressa.


Clic.


Il ouvrit les yeux. Le contact froid des armes contre la paume de ses mains le fit frissonner. De même que le vent glacial qui lui fouetta le visage.

Les murs étaient hauts. Étrangement, la hauteur ne lui déplaisait pas.

Le soleil se levait. Ou bien se couchait ? Il n'en était pas sûr. Dehors, les plaines vertes s'assombrissaient sous les ombres des arbres parsemés un peu partout.

Il connaissait ce paysage. Il savait qu'il l'avait déjà vu, il l'avait sur le bout de la langue... Mais où, exactement ?

– おい、エレン.

Un frisson, de peur cette fois-ci, lui parcourut l'intégralité de sa colonne vertébrale.

Oh non, pitié, pas ça.

Il se retourna à contre-cœur. La brune lui faisait signe, accompagnée du blond et de quelques-uns de ses camarades. Tous ne regardaient que lui.

L'écharpe rouge de la brune manqua de s'envoler, mais elle la rattrapa rapidement.

– 時間だよ、来ますか?

Il ne comprit pas tout, mais il savait ce qu'il devait faire. Bien évidemment, en tant que personnage principal, tout était tellement logique. Et puis, il avait fini la saison quatre il n'y a pas très longtemps, alors c'était assez frais dans sa mémoire.

Il hocha la tête et les rejoignit rapidement. Boh, de toute façon, il n'allait pas tarder à se retrouver dans un nouvel endroit inconnu. Avec un peu de chance, il ne verra aucun titan. Voilà, c'était de cette façon qu'il fallait se rassurer. Un soleil chaleureux, quelques nuages, une belle brise bien fraîche et une dizaine d'amis sympathiques, quoi de mieux ?


Clic.


Il ouvrit les yeux. Soupira de soulagement, puis grimaça violemment. Ses genoux flanchèrent et il tomba dans le sable, la tête la première.

Il avait affreusement mal au crâne. Sa gorge était sèche, ses jambes semblaient paralysées.

Il redressa sa tête avec difficulté. Le soleil qui lui brûlait la cervelle bien qu'il n'était pas très haut dans le ciel lui donna envie de vomir.

Ses mains gantées tremblaient. Il chercha à l'aveuglette dans les plis de ses voiles et de ses longs vêtements une gourde, un sac, n'importe quoi, mais ne trouva rien.

Un léger souffle ; le sable lui rentra dans la gorge presque à l'en étouffer.

Il tenta de se redresser, mais ses muscles lâchaient prise. Son corps ne lui obéissait plus.

Autour de lui, du sable, des dunes, à perte de vue. Pas l'ombre d'une quelconque végétation, pas de village, pas d'oasis. Rien que du sable, à perte de vue.

Il se sentit perdre connaissance.

Bah, ça ne fait rien, je me réveillerai ailleurs.

Il attendit. La tête lui tournait. Il mourait de chaud, mourait de soif, mourait de faim, de fatigue, de douleur.

Il ferma les yeux.

Rien ne se produisit.

Il n'arrivait même plus à penser. Ses yeux lui brûlaient, comme si le soleil avait atteint sa rétine et commençait à la ronger. Il allait devenir aveugle, il en était certain.

Il se concentra de toutes ses forces.

Mais rien ne se produisit.

Il eut peur. Vraiment, vraiment peur. Depuis le début, il n'était certes pas très rassuré, mais il arrivait quand même à se mettre à l'écart de lui-même. Mais comment rester en retrait, maintenant qu'il pensait qu'il allait mourir ?

Il allait mourir.

S'il restait là, il allait mourir.

Les nuages défilaient dans le ciel, roses, oranges, rouges. Le soleil tombait, se couchant lentement. La température baissait très vite. Il allait faire froid, très froid. C'était ça, le désert ; le jour, on brûlait, et la nuit on gelait.

Il ouvrit les yeux. La vue du sable, juste devant son nez, lui fit monter les larmes. C'était idiot de pleurer, parce qu'il gaspillait de l'eau. Il fallait qu'il les contienne. Qu'il arrête immédiatement de pleurer, ou bien son corps allait se dessécher.

L'obscurité s'installa.

Je vais mourir.

Sa conscience s'envola. Il ne tenta pas de lutter, il savait que ça ne servirait à rien. Et perdit connaissance.



Il ouvrit les yeux.

Respira un grand coup, comme s'il sortait de la noyade. Son pouls battait à mille à l'heure. Il n'y voyait rien, mais il était vivant. Le bourdonnement ambiant dans ses oreilles l'en persuada.

– Alors ? C'était bien ?

Il se figea. Resta interdit quelques instants, reprenant son souffle, puis porta ses mains vers ses yeux. Sentit de drôles de lunettes, qu'il s'empressa d'ôter.

La lumière l'agressa. Il papillonna des paupières, puis sursauta en voyant la tête de son ami juste devant la sienne, tout excité.

– C'était comment ? T'as aimé ?

Une ombre d'inquiétude traversa son visage. L'autre baissa lentement ses yeux, fixant le casque de réalité virtuelle qu'il tenait dans la main.

– Théo, ça va ? T'es tout pâle.

Ses genoux flanchèrent. Si Max ne l'avait pas rattrapé de justesse, il se serait étalé par terre, et le gadget qui devait bien coûter une fortune se serait retrouvé en mille morceaux. Merci la dette.

– Woah, doucement. Assieds-toi, tranquille. Bois de l'eau, tiens.

Max lui dévissa sa gourde et la porta à ses lèvres. Il grogna et attrapa la bouteille, c'est bon, il savait boire tout seul quand même.

Son ami soupira et s'assit à ses côtés.

– Tu m'as fait peur ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? C'était pas bien ?

Il secoua la tête. L'une des responsables du stand s'approcha rapidement d'eux et lui reprit le casque des mains. Elle les dévisagea un instant, soucieuse ; Max leva le pouce en l'air, alors elle se détendit et rejoignit les clients qui attendaient dans la file.

– J'étais mort.

– Pardon ?

– À la fin, je mourrais. C'était pas fun.

Max lui tapota le dos.

– Tu m'étonnes...

Il s'était calmé. Observa les gens déambuler entre les stands remplis de costumes, de figurines, d'objets en tout genre ; faire des photos avec les cosplayers, boire des bubble tea en riant, acheter des sabres qu'ils n'utiliseront probablement jamais.

– C'était bien fait, quand même. Quand je suis entré dans la première vision, j'avais oublié que c'était de la VR.

– Sérieux ?

Il rit.

– Ouais. Je comprenais pas ce que je foutais là, au début. C'était une pièce toute blanche, et j'étais à poil.

– Roh, dommage, j'ai pas pu voir ça.

Il lui planta son coude dans la côte, le faisant rire.

– T'es con.

– Pas plus que toi.

– J'ai réussi mon Bac Blanc, moi.

– Oh, ça c'est vache.

Il ricana. Puis se releva, s'étira, et tendit une main à Max qui ne se fit pas prier.

– Quelle heure ?

– Dix-huit. On rentre ?

Il hocha la tête. Les deux récupérèrent leurs affaires et se dirigèrent vers la sortie, suivant le mouvement de la foule qui elle aussi commençait à partir. Ils sortirent du bâtiment et rejoignirent rapidement le bus avant qu'il ne ferme ses portes. S'installèrent dans les sièges tout au fond, à côté de la fenêtre.

– Tu devrais conseiller l'attraction à ton cousin, puisqu'il vient demain. Je te parie qu'il ferait un malaise, c'est l'occasion de t'en débarrasser.

– Oh, ouais, bonne idée tiens. D'ailleurs, je t'ai pas dit ! Hier, je te jure, j'avais envie de le balancer du huitième étage, je te raconte pas... En gros...

Il sourit et posa sa tête contre la vitre tremblante. Quand Max racontait une anecdote, c'était toute une histoire.

– Et là, je lui dis, mais t'es malade ! Et du coup...

Il ferma les yeux.


Fin

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