L'Héritière Perdue

By WoldenGold

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A dix-sept ans, Summer, héritière du clan magique des Kane, se retrouve obligée de déménager à Edimbourg, che... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapter 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30

Chapitre 6

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By WoldenGold

La semaine passa en un battement de cil. Hayden augmentait rapidement la difficulté des entraînements, mais je ne me laissais pas distancer et je me surpris même à progresser de façon satisfaisante. Scott avait beau être insupportable, il s'avérait tout de même patient et pédagogue. Je ne lui avouerais jamais, mais il semblait fait pour enseigner. Toutefois, j'eus beau avoir fait des progrès, je n'étais toujours pas de taille à lutter contre lui, son corps et son esprit étant affutés comme des lames. Ce qui n'était pas un mal quand il s'agissait de regarder, mais il en allait autrement quand je me retrouvais, encore une fois, à terre. Je hurlais de frustration et fis un cercle avec mes jambes afin de le faire tomber. Je me jetais sur lui, mes jambes enserrant les siennes, ma main immobilisant ses poignets, mon coude en travers de sa gorge. Il eut un sourire narquois.

- Allons princesse, pas besoin d'être aussi violente. Il suffisait de le dire, si tu préférais être au-dessus.

- Ne. M'appelle. Pas. Comme. Ça. Bordel !

- T'es assez mignonne quand tu t'énerves.

- Oh la ferme, soupirais-je en le relâchant.

Il m'aida à me relever, tout sourire. Je l'ignorais et récupérais mes affaires en silence.

- Merci, déclarais-je sans me retourner. Je te revaudrais ça.

Je me téléportais, me soustrayant à la brûlure de son regard.

J'étais allongée dans l'herbe du jardin, profitant des rares rayons de soleil écossais tandis que Péreshati faisait léviter des brins d'herbe. Nous étions samedi et, l'échéance étant prévue pour le lendemain, Lissa m'avait autorisée à inviter mon amie au manoir.

- Tu vas enfin me dire ce qui s'est passé hier ?

- Hier ? Il ne s'est rien passé hier.

- Vraiment ? Alors pourquoi t'ai-je attendue pour rien et croisé un Hayden disons... chamboulé ?

- Oh merde ! m'exclamais-je en me frappant le front. Je suis désolée, je t'ai complètement oubliée !

- J'ai bien vu, rigola-t-elle. Et donc ?

- Donc rien. On s'est entraînés, j'ai gagné, je me suis sauvée.

Elle me fixa sans ciller attendant que je craque. Je lui décrivis donc la scène en détails.

- Ouuuuh, ça devient chaud entre vous !

- Tu parles. Il doit sortir du « princesse » à chaque greluche avec qui il a envie de s'amuser.

- C'est pas faux, dit-elle en riant.

- C'est un crétin fini, soupirais-je, j'ai d'autres choses en tête.

- Je sais, murmura-t-elle en reprenant un air sérieux et en saisissant ma main. Je voulais juste te changer les idées.

- Hey, ne fais pas cette tête ! Je ne vais pas à l'abattoir. Enfin, pas tout à fait. Mais grâce à toi, j'ai progressé comme jamais ! Je vais m'en sortir.

- Grâce à moi hein ?

- Mais ouiiii ! Viens, on bouge. On appelle Nath, et virée shopping !

Elle éclata de rire et me suivit dans mon idée. Nous dévalisâmes les boutiques tous ensemble et je rentrais les bras chargés, l'esprit et le portefeuille plus légers. J'organisais un défilé pour Lissa, en me gardant bien de lui dissimuler certains achats fortement influencés par mon amie, qui m'avaient fait tourné au cramoisi. La soirée se passa dans le calme, mais je ne cessais de prier l'univers de m'épargner, de me laisser profiter de ce nouveau départ que mes ancêtres essayaient de ruiner.

Le lendemain matin, la sonnerie de mon téléphone me tira du sommeil à cinq heures du matin. Complètement endormie, je décrochais de façon automatique.

- Hmmâllo ?

- Alors princesse, on fait la grasse mat' ?

- Scott ? Qu'est-ce que tu me veux ?, grommelais-je.

- Pas au téléphone. Je suis devant chez toi, descends.

- J'ai autre chose à...

L'enfoiré m'avait raccroché au nez. A moitié réveillée, je revêtis ma robe de chambre et descendis le rejoindre, désireuse de lui faire connaître le fond de ma pensée. L'air froid finit de me réveiller et je traversais l'allée en courant avant de mourir de froid. Quand je déboulais devant lui, légèrement essoufflée, il se figea et me détailla de haut en bas, une drôle de lueur dans le regard, un vague sourire sur les lèvres.

- Quoi ?

- Rien, rien. J'étais venu te proposer une dernière séance d'entraînement, mais le paysage est trop plaisant pour en changer.

L'illumination se fit et je resserrais les pans de ma robe de chambre, me maudissant de ne pas m'être changée avant de sortir.

- Haha, trop drôle. Qu'est-ce que tu veux vraiment ?

- Je dois t'avouer que là, tout de suite, je n'en suis plus très sûr, murmura-t-il.

- Bouge, grognais-je en reculant.

Il se téléporta derrière moi, tenant une de mes bretelles entre ses doigts. Je réagis au quart de tour, lui plantant mon coude dans le ventre.

- Mais pour qui tu te prends ?! Garde ça pour tes fans !

- Allez princesse, reconnais-le, je te plais.

- Plutôt crever ouais !

- Tu m'intrigues, Kane.

- Va trouver quelqu'un d'autre à emmerder et fous-moi la paix !

Son sourire s'élargit puis, avançant trop vite pour que je puisse réagir, déposa un baiser sur mon front avant de disparaître. Je restais figée, trop stupéfaite pour bouger. Mon cerveau se reconnecta à la réalité, et je portais les doigts à mon front. Il me faisait quoi, là ?

Au fur et à mesure de la matinée, j'en étais arrivée à la conclusion qu'il voulait me tuer. J'avais tout tenté pour me le sortir de la tête, lisant, faisant des abdos, écoutant la musique à fond, mais rien n'y faisait. Je n'arrêtais pas d'y penser et je me retrouvais incapable de me concentrer sur ce qui m'attendait. Je lorgnais sur mon téléphone une nouvelle fois, désireuse de l'invectiver, mais cela ne ferait que l'amuser. Avisant l'heure, je le décidais à me préparer pour la Chambre des Cauchemars. Ne sachant à quoi m'attendre, j'avais revêtis un treillis, des bottes en cuir et un débardeur, tous noirs, désireuse de me sentir à l'aise dans mes mouvements. J'essayais d'atteindre ma magie mais, aujourd'hui plus que d'habitude, elle me fuyait. Je finissais de tresser mes cheveux lorsque Lissa vint me chercher. Il était temps d'y aller.

Nous fîmes le chemin jusqu'au château familial en voiture. Lissa ne lâcha pas ma main, visiblement inquiète. Je restais impassible, faisant la sourde oreille aux battements précipités de mon cœur. Quand la bâtisse apparut au loin, la main de ma tante se crispa sur la mienne.

- Summer, je veux que tu saches que j'ai tout fait pour les dissuader.

- Je le sais Lissa, ne t'inquiètes pas.

- N'oublie pas que tout ce que tu verras est faux. Tu es plus puissante que ce truc. Tu peux l'avoir.

- Je ne l'oublierais pas, promis.

Le trajet se termina en silence. Je soufflais une dernière fois avant de descendre, ne pouvant plus me permettre le moindre signe de faiblesse à l'extérieur. Je redressais les épaules et sortis, la tête haute, traversant la cour devant tous les membres du clan. J'aurais dû me douter que mes grands-parents ne laisseraient pas mon « affront » sans public et qu'ils profiteraient de l'occasion pour asseoir leur autorité. Beaucoup me dévisageaient ouvertement, m'apercevant pour la première fois. J'avais beau être l'héritière, j'avais grandi à l'écart du clan, mes parents me laissant à Londres à chaque fois qu'ils le pouvaient.

Je n'avais toutefois pas oublié cette immense salle du trône où mes ancêtres siégeaient. Ils étaient sur une estrade, surplombant l'assemblée. Je trouvais cet étalage de pouvoir parfaitement ridicule et, l'espace d'un instant, je me demandais s'il en allait de même dans les autres clans. Si je survivais à cette journée, j'interrogerais mes amis. je m'arrêtais et fis face à mes pires cauchemars, pendant que ma tante allait se positionner derrière eux, non sans m'avoir serré la main une dernière fois.

- Summer Kane, héritière du clan, pour avoir refusé d'obéir à nos ordres à plusieurs reprises, tu as été condamnée à passer une heure dans la Chambre des Cauchemars. Puisse cette introspection t'être bénéfique, déclama mon grand-père.

Je fronçais les sourcils, surprise par les hoquets de stupeur qui résonnaient autour de moi. Une heure, ce n'était pas si long... Si ? Ma grand-mère fit un grand geste du bras et un pan de mur coulissa, révélant une étroite ouverture. D'un regard, elle m'invita à y entrer, et je n'hésitais pas. Le mur coulissa de nouveau, m'enfermant dans le noir complet. J'attendis quelques instants, le temps de m'habituer à l'obscurité ambiante. Je discernais deux silhouettes et m'avançais doucement vers elle. Comme elles ne bougeaient pas, mon pas se fit plus assuré. Je me figeais discernant leurs visages. Nathaniel était couché à mes pieds, les yeux fermés, du sang noircissant ses mèches châtains. Péreshati, elle, était affaissée contre le mur, la gorge tranchée, ses yeux turquoise habituellement si lumineux désormais ternes et sans vie. Gorge se serra, mais je me répétais les paroles de ma tante.

- Ce n'est pas vrai, murmurais-je, rien de tout cela n'est réel.

- Tu es sûre, princesse ?

Je me retournais pour me retrouver nez à nez avec Hayden. Son sourire cruel me glaçait le sang, mais je ne devais pas flancher. Je ne bougeais pas quand l'illusion se rapprocha de moi.

- Ne sois pas si sûre de toi, glissa-t-il à mon oreille, ses doigts frôlant ma clavicule. Je t'ai peut-être aidée, mais ce n'était que pour servir mes objectifs. Tout aurait été moins drôle si tu n'étais pas à la hauteur.

Je fermais les yeux, tout en restant stoïque. Je devais l'éliminer pour passer à autre chose mais, même si c'était Hayden, même si ce n'était qu'un clone, j'avais du mal à m'y résoudre. Il continuait ses caresses, tout en me murmurant des horreurs. Des frissons parcouraient mon corps, les sanglots étouffaient ma gorge. J'étais en train de me faire avoir, par Hayden Scott. Je ne pouvais pas m'y résoudre. Je saisis sa main et tirait ses doigts en arrière, comme il me l'avait montré. Quand il se plia en deux, je lui assenais un coup de pied dans le nez, et le projetais en direction de mes amis. d'un geste, j'enflammais les trois corps et m'éloignais d'eux, les cris d'agonie du clone de Scott résonnant à mes oreilles, fendillant la carapace que j'avais essayé de construire. Cet endroit voulait faire de moi un monstre, et il commençait fort.

Je passais les minutes suivantes à me faire poursuivre par des loups, à marcher sur des terrains accidentés au bord de ravins dont on ne percevait pas le fond. La peur et l'adrénaline palpitaient dans mes veines mais je n'y cédais pas, sachant que le pire était à venir. Et, par Merlin, j'aurais préféré avoir tort. Après avoir échappé à des araignées dignes d'Aragog, je me retrouvais dans ma chambre d'enfant. Mon estomac déjà mis à mal se contracta davantage à l'idée de voir mes parents. Je captais mon reflet et fronçais les sourcils. Je ne devais pas avoir plus de quatre ou cinq ans, peu de temps avant que nous ne déménagions à Londres. J'entendis des éclats de voix et me dirigeais vers eux. Je les trouvais dans le salon, mon père la tête entre les mains, ma mère avec la sienne posée sur le dos de mon père.

- Je ne peux pas continuer comme Léonore, disait-il. Ce n'est pas une vie, ni pour elle, ni pour nous.

- Je sais, Jasper, mais c'est ce qu'il y a de mieux à faire. C'est le seul moyen de..

- Papa ? Maman ?

Ils levèrent la tête vers moi, et je pleurais. Je me précipitais vers eux, mais ils me repoussèrent vivement.

- Va-t'en ! Tu n'es pas notre fille ! Tu n'es qu'un monstre ! hurlèrent-ils.

J'étais complètement déboussolée. La scène avait commencé comme un souvenir, mais je ne m'en souvenais pas. L'illusion changea brusquement, faisant défiler devant mes yeux toutes les fois où mon père m'avait rabaissée, cette même lueur de colère dans le regard.

- Je fais de mon mieux, hurlais-je au milieu de ce tourbillon, je fais tout ce que je peux !

- Ce n'est pas suffisant ! Pas digne d'être Mage ! Pas assez ! Pas ma fille !

Ces paroles résonnaient et tournaient autour de moi, tout aussi vite que les images. Je me recroquevillais en me bouchant les oreilles, hurlant toute ma détresse. Je ne me redressais que lorsque la pièce s'arrêta de tourner. Leurs corps en décomposition me faisaient face, me fixant de leurs orbites vides.

- Tout ça, c'est à cause de toi, me lança ma mère.

- Mais maman...

- Tu n'es pas notre fille, tu n'es pas de notre sang.

- C'est de ta faute si nous sommes morts, dirent-ils.

- Comment ? Comment aurais-je pu faire quoique ce soit ?

- Ta faute. Tout est ta faute.

La douleur et la rage pulsèrent en moi, se cristallisant pour percer mon organe vital. Toutes mes barrières intérieures tombèrent, et les émotions dévastatrices que j'avais tenues à distance pendant tout ce temps m'engloutirent. Et la magie. Cette magie qui se tenait loin de moi s'éveillait dans tout mon être, faisant vibrer chacun des atomes qui me constituaient, me brûlant de l'intérieur. Elle répondit à mon appel et je détruisis tout sur mon passage. Le mur menant à la salle du trône explosa, provoquant un silence absolu de l'autre côté. J'émergeais des débris, complètement décoiffée, le regard fou avec juste quelques égratignures sur le visage. Je me tournais vers mes grands-parents, et eut un léger mouvement de recul quand j'aperçus mon reflet dans un miroir derrière eux. Mes yeux, qui avaient viré au doré, ressortaient terriblement dans mon visage sale. Je repris contenance et, faisant appel à toute la puissance à laquelle je pouvais enfin me connecter, je leur lançais d'un ton haineux :

- Un jour, vous paierez pour tout ça.

Je savourais la peur que je lus dans leurs yeux et me téléportais dans ma chambre. A peine avais-je posé un pied par terre que je m'écroulais. Je me relevais difficilement, à bout de forces, me déshabillais et grimpais dans mon lit, non sans avoir verrouillé la porte de ma chambre au préalable, pour y verser toutes les larmes de mon corps. Je coupais tout accès au monde extérieur et me recroquevillais dans ma coquille, désireuse de soigner mes plaies. Je laissais les larmes couler, et m'endormis. Je n'avais passé que dix minutes dans la Chambre des Cauchemars. Cela m'avait paru dix heures.

Le lendemain, je ne bougeais pas de ma chambre. Lissa tenta de me parler, de m'amener à manger, mais je l'ignorais. Je passais la journée devant le miroir, tentant de me familiariser avec ma nouvelle apparence. Mes cheveux avaient gardé leur couleur argentée, mais ils étaient plus longs, et dessinaient de douces vagues jusque dans le creux de mon dos. Mes lèvres étaient plus pleines, mes pommettes plus hautes, mes courbes plus courbées. Mes muscles étaient plus dessinés, plus toniques, plus forts, comme s'ils avaient été modelés pour être capables de canaliser une masse importante de magie. Mais le changement le plus radical était mes yeux. Eux qui étaient d'un vert aussi tendres que les feuilles d'un arbre au printemps étaient désormais aussi étincelants qu'une pièce d'or. La puissance du flux qui m'avait traversée m'avait transformée. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ?

Je me lassais de cette observation et me décidais enfin à me reconnecter au monde extérieur en rallumant mon portable. Les notifications défilèrent, entre Lissa qui me suppliait de venir manger, ou Nath et Péreshati qui s'inquiétaient. En voyant leurs noms, l'image de leurs cadavres s'imposa de nouveau à mes yeux. J'appelais cette dernière, les larmes que je pensais taries me brûlant de nouveau les yeux. Elle décrocha immédiatement.

- Summer ! Enfin ! Tu vas bien ?

- Pardon Shati, je suis désolée, pardon...

- Chut, calme-toi, tout va bien, tu en es sortie. Sèche tes larmes, tout va bien.

- T-toi, comment tu vas ?

- Summer, je...

- S'il te plaît, réponds-moi.

- Je vais bien chérie, au top de ma forme.

- Dieu merci, soufflais-je. Et Nath ?

- Il est avec moi, je te le passe. Allô ?

- Nath, soupirais-je soulagée.

- Summer, tu veux qu'on vienne ? On entend bien que ça ne va pas, tu as la voix rauque.

- N-non, ça va, j'avais juste besoin de savoir que vous alliez bien, dis-je en ne cessant de me racler la gorge, incapable de récupérer ma voix normale.

- Tu veux en parler ? demanda Péreshati en arrière-plan.

- Pas maintenant, on en discutera demain si ça ne vous dérange pas.

- Bien sûr, on fera comme tu voudras, me répondit la voix chaleureuse de mon ami. On se voit demain.

Je les saluais etraccrochais. Les entendre m'avait été salutaire, je me sentais plus légère deles savoir en bonne santé. Je jetais un coup d'œil à la porte de ma chambre etsoupirais. Je n'étais pas encore prête à affronter ma tante, mais il fallaitque je sorte. Je me téléportais au gymnase.


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