Save Your Tears

By ChrisBonna

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Astrid vit à Paris. Élève dans un conservatoire de danse, elle prend des cours pour être chorégraphe afin d'... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
🎄Joyeux Noël 🎅🏼
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
En attendant...
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
chapitre 62
Chapitre 63
chapitre 64
Chapitre 65
Epilogue

Chapitre 34

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By ChrisBonna


                                       


— Je suis heureux de te revoir mon fils.

L'émotion que dégage mon père est palpable. Je suis ému de me retrouver face à lui, après tant d'années à l'ignorer, à repousser toutes ses tentatives de rapprochement. Un sentiment de culpabilité m'envahit, il ne reste que l'ombre du père qui m'a élevé. Son teint est blafard, ses joues creusées, il tant maigri que quand je le serre dans mes bras, je peux sentir ses os sous son costume. Quand on recule, il doit lire dans les yeux toute la confusion que son état me procure.

Celui qui m'a toujours paru inébranlable même après la mort de maman, un roc, mon super héros à moi fait peine à voir.
J'avale ma salive difficilement, cache les larmes qu'il ne tolérerait pas.

— Moi aussi papa, affirmé-je.

Sa main se pose sur mon épaule en la tapotant comme pour dire, tout va bien se passer mon fil.

— Et si tu me présentais enfin cette belle jeune femme qui t'accompagne ?

Astrid resserre ses doigts autour des miens et ce n'est qu'à cet instant que je me rends compte que je ne l'ai pas lâché malgré l'étreinte de mon père. D'ailleurs son regard descend vers nos mains jointes.

— Papa je te présente Astrid, Astrid voici mon père Juan Alvarez.

La fille dont je suis éperdument amoureux se détache de moi pour tendre une main à mon père afin de le saluer mais celui-ci la refuse pour la serrer dans ses bras. Cette marque d'attention me perturbe un court instant, car à part avec ma mère je ne l'ai jamais vu prendre une femme dans ses bras même pour la saluer.

— Enchantée monsieur Al...
— Juan, la coupe-t-il. Si Sebastiàn t'a ouvert son cœur et t'a fait venir jusqu'ici c'est que tu fais partie de la famille Astrid. Alors appelle moi Juan et tout ira bien entre nous.

Il lui fait un clin d'œil de connivence et ma belle ballerine éclate de rire.

— D'accord Juan, mais ne m'en voulait pas si un monsieur m'échappe de temps en temps...
— Comment pourrais-je en vouloir à une femme aussi superbe que vous.

Pas besoin de regarder mon ange pour savoir que ses joues ont dû virer au rouge.

— Papa ! Serais-tu entrain de charmer ma petite amie ? je plaisante en saisissant Astrid par la taille afin de la rapprocher.
— Ne t'inquiète pas Sebastiàn, mais un peu de séduction qui devient si rare à mon âge ne fait pas de mal.

Je ne relève pas sa remarque, car je me doute que mon père n'est pas resté chaste toutes ses nombreuses années depuis la disparition tragique de ma mère, surtout qu'il a été un très bel homme, et je me doute que son état actuel annule toutes possibilités de rencontrer quelqu'un.

— Par contre Juan, j'accepte, mais à la condition que vous me tutoyez, ajoute Astrid.
— Vous êtes dure en affaire jeune femme.

Mon père sourit. Un sourire sincère, que j'ai très peu vue sur lui.

C'est la magie de ma belle ballerine.
— Tu ne crois pas si bien dire.

Je ris à mon tour en la serrant un peu plus contre moi.

— Ne restons pas là, venez vous rafraîchir et Camélia montera vos bagages.

Je me crispe à l'entente du prénom de mon ex, mon père ne remarque rien car il salue Jaden, et Astrid n'a pas fait le lien. Pas encore.
Nous suivons mon père dans l'immense entrée et à peine en foulé- je le sol que tout un tas d'émotions refont surface. Rien n'a changé depuis que j'en suis parti. Il y a toujours ce gros vase en cristal sur la console en marbre, que ma mère affectionnait temps, qu'elle avait rapporté d'un voyage à Murano, remplit de ses roses préférées. Les Sugar Moon. Depuis que mon père lui en avait offert une centaine pour accompagner sa demande en mariage, elles ont pour symbole la sincérité. Elle en ramassait toutes les semaines dans sa roseraie personnelle. Cadeau de Juan.

Astrid ralentit le pas, jetant un regard bienveillant sur moi comme si elle avait compris les sentiments qui m'assaillent en me retrouvant dans cette maison après tant d'années à l'éviter.

Jaden nous dépasse une valise dans chaque main pour montrer les escaliers afin de les déposer dans ma chambre. Une silhouette que j'avais occultée de ma mémoire se matérialise sur le palier du premier étage, ses yeux noirs braqués sur mon ange.

Sans y prêter plus d'attention je guide Astrid jusqu'au salon où nous attend mon père dans son fauteuil fétiche, un plaid sur les genoux malgré la température plus que raisonnable de la pièce réchauffée par les rayons du soleil qui traverse les grandes baies vitrées.
Astrid et moi prenons place sur une des deux canapés en cuir, en face de lui.
Je décroche de la conversation, quand mes prunelles se noient dans la contemplation du visage d'Astrid. Elle est assise à mes côtés, un verre de citronnade en pleine conversation avec mon père. Je n'entends que quelques mots. Elle m'a perdu quand j'ai tourné la tête pour la découvrir en train de relever ses cheveux, dévoilant la cambrure de sa nuque gracile, pour les attacher en chignon bordélique comme elle aime le faire. Elle sourit à quelque chose que lui dit mon pere tout en portant son verre à sa bouche, et putain, je peux affirmer que je suis jaloux d'un bout de cristal, pourtant il y a environ six heures ses levres étaient autour de mon erection m'engloutissant à m'en faire perdre la raison.

Putain que c'était bon.
Focus.
Reprends toi mec, t'es plus un ado fantasmant devant sa prof.

Je bois une gorgée à mon tour, pour retrouver un esprit saint, pas facile mais faisable, quand mon regard est attiré par un mouvement sur ma droite à l'entrée de la pièce, m'obligeant à abandonner la vue paradisiaque qu'est mon ange.
Camélia.

Elle se tient fière contre le chambranle, un sourire énigmatique étire ses lèvres qui n'ont plus rien de naturel, d'ailleurs la fille que j'ai connu adolescent n'a plus rien avoir. Tout est faux. On dirait une Barbie brune, aux yeux noirs, mais Barbie quand même.
Cette garce sourit de plus belle quand elle constate que je la mate.
Si elle savait !
Qu'elle ne fait pas le poids face à Astrid.

Alors pour le lui confirmer, je passe un bras autour de la taille de ma belle ballerine pour la serrer contre mon flanc en déposant un baiser dans ses cheveux; j'en profite pour respirer son odeur de fleurs, puis je fixe Camélia un sourire froid, cruel, celui que je réserve à ceux que je souhaite anéantir. Elle me connait assez pour savoir que je ne joue pas.
Elle détourne ses iris non s'en fusiller Astrid une dernière fois, puis pivote sur ses talons quand son frère Jaden la bouscule sans s'excuser, pour nous rejoindre, et ses talons claquent sur le sol en marbre en direction du couloir qui mène à la cuisine.
Un coup d'œil à mon ami et on s'est compris.
Mon message muet est clair : soit tu t'en occupes, soit je le fais.

Mais en aucun cas je ne tolérai qu'elle foute le bordel dans mon couple et si elle s'y amuse elle en subira les conséquences comme toutes celles qui ont essayé.
La main d'Astrid pressant ma cuisse, me ramène dans le salon.

— Tu as entendu ce que vient de dire Juan, Seb ?
— Non excuse-moi mi amor. Tu disais papa ?

Un rictus étire la bouche de mon père.

— Je proposais à Astrid de lui faire faire un tour de la propriété avant de passer à table...
— Pas de soucis, m'empresse-je de répondre, en recensant mentalement tous les coins où je vais pouvoir la baiser.

Astrid hausse un sourcil à mon air devenu canaille mais n'ajoute rien.
Elle a compris. Ses jambes qui se ressentent l'une contre contre l'autre sont un bon baromètre.

— Je te laisse faire mon fils, moi je vais me reposer un peu et on se retrouve pour le diner.
Mon père se lève difficilement en râlant mais refuse l'aide de son homme de main. Une fois sur ses deux jambes, il nous regarde tour à tour, puis quitte la piece.

Mes yeux ne peuvent se décrocher de sa silhouette, il est voûté, sa respiration est laborieuse on sent qu'il souffre mais c'est le grand Juan Alvarez est pour rien au monde il ne montrerait sa faiblesse, même devant sa famille.
Je note mentalement de me renseigner auprès de son chef de la sécurité et ami de longue date pour qu'il me refile le numéro du praticien qui suit mon père.

— Vos bagages sont dans ta chambre Sebastiàn.

Je remercie Jaden d'un hochement de tête.

— Je vais faire un tour à l'extérieur et je vous rejoins pour le repas.

Je comprends les mots qu'il ne prononce pas.
En clair, je vais retrouver ma sœur et m'assurer qu'elle comprenne mon message de ne pas tenter quoi que ce soit contre toi ou Astrid.
Message reçu mec.

— Bon, et cette visite monsieur le patron de discothèque...

Je la coupe d'un baiser en la collant à moi, pour qu'elle sente l'excitation que la perspective de la plaquer contre un mur en pierre me procure. Astrid répond à mon initiative, cela devient vite sauvage, impatient, charnel, je me laisse emporter, jusqu'au moment où mon ange recule, mettant fin à cet instant de felicité.

— Je crois que tu as une visite guidée de prévue.

Son air mutin, associé à ses joues en feu, à sa crinière emmêlée me donne l'envie de la hisser sur mon épaule pour la porter jusqu'à ma chambre et lui faire l'amour sur mon lit.

— Et tu vas aimer, dis-je énigmatique.

— Oh, ça je n'en doute pas mon coeur. Je parie même qu'à la fin un test pratique de ce que j'ai retenu me sera imposé.

— Pas à la fin mon ange, je murmure contre le pavillon de son oreille, rien ne vaut la vérification à chaque étape...

— Tu penses que tu pourras tenir le rythme des corrections ?

Je pars dans un grand éclat de rire. Cette fille aura ma peau.
Elle a deja ton sexe, ton corps, et ton âme... alors un peu plus ou un peu moi.

— Je suis un mec plein de ressources, fais-je avec un clin d'œil.

Astrid me suit et c'est dans un état euphorique que l'on sort de la maison pour commencer cette fameuse visite guidée.

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Ici vous pourrez trouver des fanarts Harry Potter, Gardiens des citées perdues, le seigneurs des anneaux et autres Bonne lecture 😘