/!\ scène oléolé à venir,
désolée pour les âmes sensibles /!\
Maxine m'attend à côté de la voiture quand je me gare dans l'allée. Elle passe un bras dans mon dos pour saisir ma taille alors qu'on avance vers la maison. J'entre avant elle et lui tiens la porte. Elle me remercie et ôte ses baskets.
J'essaye de trouver quelque chose à lui dire pour couper ce silence pesant, mais ma blonde monte les deux premières marches des escaliers.
Christian – Tu es déjà fatiguée ?
Je demande en m'approchant d'elle, du haut de la deuxième marche elle est légèrement plus grande que moi. Elle mouve sa tête de gauche à droite et saisit mon tee-shirt pour m'attirer contre elle.
Maxine – Pas vraiment non.
Murmure-t-elle avant de m'embrasser. Un baiser passionné et sensuel. Quand sa langue se joint à la mienne tout dérape à grande vitesse. Mes mains sur ses fesses alors qu'elle entre ses ongles dans ma nuque. Elle passe devant moi dans les escaliers et m'attend en haut. Quand on se retrouve elle saisit le bord de mon tee-shirt et le relève pour m'en sortir. Elle caresse mon torse puis mes épaules avant de m'embrasser de nouveau. L'excitation monte de plus et nos baisers sont à présent un mélange de désir et de frustration. Elle sourit contre mes lèvres quand je la soulève du sol et enroule ses jambes autour de mes hanches pour me laisser avancer jusqu'au lit.
Je m'assois sur le matelas et la garde sur moi pour lui retirer son tee-shirt à message. Elle me dévoile son ventre, son soutien-gorge et la branche fleurie tatouée sous son sein droit. Lorsque sa tête sort enfin du tissu noir elle secoue vivement la tête pour remettre ses cheveux en ordre, un échange de regard intense et elle replonge sur mes lèvres.
Je renverse la situation et l'allonge sur le lit, sous moi. J'embrasse chaque partie de son corps qui n'est plus couvert, en commençant par son cou. Je trace une ligne jusqu'entre ses seins puis son nombril et m'y arrête pour déboutonner son jeans. On se sort mutuellement de nos bas et nous reprenons notre embrassade brûlante.
Pendant encore de langoureuses minutes on reste là, à s'embrasser, à se découvrir, chacun y allant de sa caresse déplacée. Maxine passe ses mains sous mon boxer pour caresser mes fesses quand je loge mes lèvres dans son cou. Elle incline son corps sur le côté quand elle me sent titiller l'agrafe de son soutien-gorge dans son dos, je fais glisser les bretelles le long de ses bras et dévoile sa poitrine. Est-ce que c'est... Un piercing, juste là à son téton gauche ?
Maxine – Arrêtes.
Elle murmure en pinçant ses lèvres alors que je ne lâche pas le bijou du regard, est-ce qu'elle est encore pleine d'autre surprise aussi sexy que celle-ci ? Max saisit mon menton entre ses doigts pour effacer mon sourire amusé d'un baiser.
C'est elle qui me retire mon boxer pour que je sois complètement nu contre elle. Je tire donc sur le dernier morceau de dentelle noire qu'elle porte pour qu'on soit à égalité.
Christian – T'en es sûre ?
Je demande timidement quand je m'installe entre ses cuisses, la surplombant. Comme réponse je reçois un baiser alors que de sa main droite elle dirige mon sexe. Un léger coup de bassin et je suis en elle. Je m'arrête quelques secondes, on se regarde intensément dans les yeux, j'ai l'impression que comme moi elle cherche à savoir si c'est réel ou non. Je me mouve doucement en elle, c'est doux, c'est intense, c'est si bon.
Pendant de longues minutes on se découvre de la manière la plus intime qui soit. Chaque parcelle de son corps passe sous mes doigts ou sous mes lèvres. On échange nos positions par moment, tantôt elle au-dessus de moi, tantôt moi au-dessus d'elle. Je la regarde perdre le contrôle, ses yeux sont clos et sa bouche légèrement entre-ouverte quand elle gémit. Elle tire par moment sur une mèche de mes cheveux à l'arrière de ma tête ou entre ses ongles dans mes épaules quand ça devient trop intense pour elle.
Christian – Je ne tiens plus Max.
Je râle contre son cou quand je n'arrive plus à contenir le plaisir qu'elle me procure. Elle tire plus vigoureusement sur mes cheveux pour relever mon visage à hauteur du sien. Sa main libre caresse ma barbe quand elle me murmure de lâcher prise. Je m'exécute quelques coups de reins plus tard.
_______
Lorsque j'ouvre les yeux il fait déjà jour dehors. Je tâte le lit, la tête enfoncée dans l'oreiller, à la recherche de Maxine. Mais il n'y a personne. Je me redresse encore engourdi par cette bonne nuit de sommeil. Son jeans et son tee-shirt d'hier sont encore sur le sol de la chambre, donc elle n'est pas partie, en théorie.
Je sors du lit et enfile un short avant de sortir de la chambre. Je descends sur la pointe des pieds, il y a du bruit en bas et je suis quasiment sûr que ça provient de la cuisine. Et j'avais bien raison.
La vue de Maxine, les cheveux attachés en une vulgaire queue de cheval, devant les fourneaux ne portant qu'un maillot floqué à mon nom est... Clichée mais tellement satisfaisante.
Christian – Salut...
Elle sursaute légèrement puis se tourne vers moi. Un tendre sourire aux lèvres.
Maxine – Salut...
J'avance vers elle et frotte mon visage de mes deux mains, est-ce que tout ça est réel ou on est encore une fois dans un film à l'eau de rose ?
Maxine – J'ai préparé le petit déj !
Christian – Je vois ça, ça sent bon.
Je dépose un chaste baiser sur son front quand elle me serre contre elle par la taille.
Christian – Tu as bien dormi ?
Elle hoche la tête sans détaché son regard du mien.
Christian – Moi aussi...
Je lui avoue faiblement avant d'embrasser ses lèvres, elle me rend mon baiser puis me lâche pour se concentrer sur la poêle qu'elle a mis sur le feu. Je regarde son dos, le « PULISIC 10 » qui se mélange à ses cheveux, le tissu qui s'arrête juste sous ses fesses.
Christian – Ces pancakes m'ont l'air un peu plat.
Je dis en me collant à elle, une main glissant sous le maillot qu'elle porte pour caresses ses fesses du bout des doigts.
Maxine – C'est peut-être parce que ce sont des crêpes.
Elle penche la tête en arrière sur mon épaule alors qu'elle rigole.
Maxine – A quelle heure tu pars ?
Elle demande après avoir déposé plusieurs baiser le long de ma mâchoire.
Christian – Je ne sais pas trop... Vers 14h je pense...
Elle hoche la tête et retire sa dernière crêpe de la poêle. On déjeune dans le salon, assis sur le tapis devant la télévision.
Christian – Dimanche... Je pars... 10 jours...
Je lui lance cette information quand elle pose sa tête sur mon épaule.
Maxine – Oh... Ok...
Christian – Pour-pour la trêve internationale.
Maxine – Tu vas jouer contre quel pays ?
Christian – Eum, le Japon et l'Arabie Saoudite je crois... Mais le premier je ne peux pas le jouer.
Maxine – Quoi ? Pourquoi ?
Elle se redresse en posant ses questions.
Christian – J'ai-j'ai pris un peu trop de cartons jaunes... Je suis suspendu...
Maxine – Oh... A cause du match où t'as mis trois buts ?
Comment elle sait ça ? Je me redresse en fronçant les sourcils.
Maxine – J'ai vu les vidéos... Celles où tu as failli te battre... Le carton était mérité, même si c'était vraiment très sexy...
Christian – Vraiment ?
Je demande en riant et elle s'empresse de hocher la tête.
Maxine – C'est pour ça qu'il y a si peu de femme arbitre si tu veux mon avis. C'est beaucoup trop sexy, comment tu peux mettre un carton la dessus ?
Son explication est ironique, accompagné du ton qui va avec, et nous voilà partis à rire tous les deux.
_______
Mason – Oh putain ! Ça y est !
Christian – Quoi encore ?
Je demande en arrivant dans le vestiaire et qu'il me pointe du doigt avec des gros yeux.
Mason – Vous avez couchés ensemble !
Christian – N'importe quoi.
Je me défends comme je peux alors qu'il est surexcité par ce qu'il est sûr de savoir.
Mason – Si si. Je le vois sur ton visage mon pote !
Christian – Bon peut-être oui, et alors ?
Sa bouche forme un énorme O de stupéfaction et d'amusement quand je lui chuchote ma réponse.
Mason – Quand ? Où ? C'était comment ?
Christian – Tu vas trop loin...
Mason – Rho ça va ! Dis-moi juste si c'était bien alors.
Christian – C'était...
Je gonfle mes joues pour souffler, dans le même temps je roule des yeux. Il n'y a même pas de mot.
Mason – Génial ! Et du coup, ensemble ? Pas ensemble ?
Christian – Pas demandé.
Mason – Elle a dormi chez toi ? (je hoche la tête) Ensemble. Fin de l'histoire.
Christian – Elle portait même mon maillot ce matin !
Mason – Méga ensemble même !
Christian – Elle a préparé le petit déjeuner.
Je renchéris à chaque fois parce que ça le fait sauter sur le banc, il affiche un énorme sourire et me tape le bras à chacun des détails que je lui lance.