Lie tes ratures

Oleh UmiPage

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"Montre-moi toute la grandeur de ton amour." Victor, à dix-sept ans, est follement amoureux de son camarade d... Lebih Banyak

Avant-propos
Février
Février - 1.
Février - 2.
Février - 3.
Février - 4.
Février - 5.
Février - 6.
Mars
Mars - 1.
Mars - 2.
Mars - 3.
Mars - 4.
Mars - 5.
Mars - 6.
Mars - 7.
Mars - 8.
Mars - 9.
Mars - 10.
Mars - 11.
Mars - 12.
Mars - 13.
Mars - 14.
Mars - 15.
Mars - 16.
Mars - 17.
Mars - 18.
Mars - 19.
Mars - 20.
Mars - 21.
Mars - 22.
Mars - 23.
Avril
Avril - 1.
Avril - 2.
Avril - 3.
Avril - 4.
Avril - 5.
Avril - 6.
Avril - 7 (1).
Avril - 7 (2).
Avril - 8.
Avril - 9 (1).
Avril - 9 (2).
Avril - 9 (3).
Avril - 10.
Avril - 11 (1).
Avril - 11 (2).
Avril - 12.
Avril - 13.
Mai
Mai - 1.
Mai - 2.
Mai - 3.
Mai - 4.
Mai - 5.
Mai - 6.
Mai - 7 (1).
Mai - 7 (2).
Mai - 8 (1).
Mai - 8 (2).
Mai - 9.
Mai - 10.
Mai - 11.
Mai - 12 (1).
Mai - 12 (2).
Mai - 13.
Juin
Juin - 1.
Juin - 2.
Juin - 3.
Juin - 4.
Juin - 5.
Juin - 6.
Juin - 8.
Juin - 9.
Juin - 10 (1).
Juin - 10 (2).
Juin - 10 (3).
Juin - 11.
Juin - 12.
Juin - 13 (1).
Juin - 13 (2).
Juillet
Juillet - 1.
Juillet - 2.
Juillet - 3.
Juillet - 4.
Juillet - 5.
Note de fin
Dix secrets de tournage

Juin - 7.

158 18 6
Oleh UmiPage

Trois jours s'étaient écoulés depuis l'épisode de la mer. Victor ne cessait d'y penser ; les mots de Yann sonnaient étrangement à ses oreilles, comme un point d'orgue à tout ce qu'ils avaient construit. Tout ce qu'il lui avait dit, ces murmures d'amour, ce dernier contact, ce baiser aux senteurs océaniques... Ils résonnaient en lui tel un crépuscule.

La fatigue de Yann grandissait de jour en jour et les rendez-vous médicaux se multipliaient depuis ces deux derniers mois. Chaque compte-rendu paraissait pire que le précédent aux yeux de Victor, et chaque fois qu'il posait les yeux sur son amoureux, il ne retrouvait en lui qu'une ombre pâlissante, chaque fois un peu plus absente que le précédent.

Aujourd'hui, une chaleur torride accablait le monde ; le soleil dardait ses impitoyables rayons sur la ville. Victor sentait le poids de l'été peser sur ses épaules. Il tourna la tête vers Yann ; assis dans le canapé, ce dernier respirait difficilement. De grosses gouttes de sueur perlaient sur son front. Il attrapa faiblement la bouteille d'eau qui se trouvait sur la table à côté de lui.

Comme il en avait l'habitude à présent, Victor squattait la chambre de Yann pour réviser ses cours. Cécile passait régulièrement pour savoir si tout se passait bien, mais ne restait jamais bien longtemps devant l'air absent de son fils et de son beau-fils, concentré sur ses révisions.

Lors d'une pause, Victor consulta les commentaires sur leur oeuvre. Depuis quelques jours, les lecteurs augmentaient. Ils commentaient même parfois avec frénésie, humour et extravagance, ce qui ne manquait pas d'amuser les deux garçons — et dans une moindre mesure Pauline qui surveillait de près le parcours des deux adolescents, corrigeait leurs erreurs, repérait les incohérences de leurs textes...

— Oh, un nouveau commentaire ! rit Victor. Ils sont dingues, les gens qui nous lisent.

— C'est clair, répondit Yann.

— On a de plus en plus de retours positifs. Je commence sérieusement à penser qu'on a peut-être une chance d'être publiés !

— Tu... Tu en doutais ?

Le ton faiblard de Yann calma automatiquement Victor qui s'écarta de l'ordinateur face à lui. Il s'approcha, un air grave sur le visage :

— Eh, tout va bien ?

— Je... Mal à la tête... Fatigué...

— Quoi ?

— Victor...

Le reste de sa phrase se perdit dans une quinte de toux grasse, sifflante, désagréable. Yann pressa sa main contre sa bouche et s'obligea à respirer à un rythme régulier, malgré la difficulté qu'il avait à rester calme. Quelques minutes et un verre d'eau plus tard, la machine branlante qu'étaient ses poumons finit par se calmer.

— Tu vas mieux ? Voilà, respire doucement.

Malgré tout le réconfort qu'il tentait d'insuffler dans ses paroles, Victor avait la désagréable impression d'être inutile. Yann souffla finalement et s'essuya le front du revers de la main. Un silence s'abattit sur la pièce.

— Tu veux que... que je repasse plus tard ?

Yann mit plusieurs longues secondes à formuler sa réponse. Le mouvement des aiguilles de l'horloge qui pendait au-dessus du bureau du malade s'accorda aux râles douloureux qui ronflaient dans sa gorge.

— Non... Reste. S'il te plaît.

— Ce n'est peut-être pas raisonnable...

— Je ne l'ai jamais été.

— Ok. Je reste. Je te l'ai dit. Jusqu'au bout.

Yann acquiesce d'un faible hochement de tête. Victor l'aida à passer de son fauteuil à son lit et l'installa confortablement. Un silence plus agréable flotta entre les deux garçons. Le plus grand tourna un regard fatigué vers l'autre :

— Eh, Vic.

— Quoi ?

— Je t'aime.

— Moi aussi. Maintenant, repose-toi, et fais de beaux rêves.

— J'espère.

— Je suis là, ça devrait aller.

La remarque tira un petit rire au blond avant que le sommeil ne l'emporte. Victor resta un long moment et s'assura que sa respiration tranquille ronronne tranquillement avant de partir.

Le lendemain, Victor reçut un message en cours d'après-midi, alors qu'il était plongé dans ses révisions. L'ombre terrible des examens arrivait à grands pas, et même si se concentrer sur ses fiches de cours lui paraissait très compliqué, Victor tenta de travailler. Peine perdue : la belle écriture soignée de son petit ami, séduisante calligraphie aux accents aguicheurs, le déroutait et le traînait dans des sphères fantaisistes bien éloignées de son objectif.

Son téléphone sonna ensuite. Bruit agaçant, perturbateur, la vibration de l'appareil le fit sursauter. Il sortit de sa torpeur et attrapa le téléphone en voyant le nom de Cécile s'afficher. Une peur sourde monta en lui, il jeta son crayon et décrocha :

— Allô ? Cécile ? Tout va...

— C'est moi, Vic.

La voix de Yann, fatiguée, grésillait à l'autre bout de l'appareil. Une pointe de soulagement traversa la poitrine du lycéen.

— Yann ! Ça va ? Pourquoi tu m'appelles sur le portable de ta mère ? Tout va bien ?

— Victor... Je... Je suis à l'hôpital.

— Quoi ? Comment... Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

— J'ai fait une rechute dans la matinée. J'ai craché du sang après avoir toussé, alors ils ont décidé de m'emmener. Je t'appelle depuis le portable de ma mère parce que je n'ai plus de batteries sur mon portable. Il est à la maison, maman est partie le chercher. Victor... Il est probable que je reste quelques jours à l'hôpital...

— Bon sang, Yann. J'arrive. J'arrive tout de suite, ok ? Tu bouges pas... Enfin, tu ne risques pas de bouger, mais... Tiens bon, j'arrive.

Une quinte de toux lui répondit. Le coeur de Victor se serra. Il pouvait entendre clairement la souffrance terrible qui secouait l'amour de sa vie. Sa gorge se contracta et il dut chercher son souffle durant d'interminables secondes. Des secondes qui duraient, encore et encore. L'océan de ses peines couvrait chacune de ses inspirations. Au milieu des abysses d'angoisses et de souffrance, existait-il seulement une échappatoire ?

— Je... J'arrive, répéta Victor. S'il te plaît, Yann. Ne me laisse pas.

J'ai trop besoin de toi.

Un léger rire grave passa à travers le téléphone. Bien loin de celui, limpide et cristallin, qui peuplait les nuits de Victor. Un rire épuisé.

— Ça marche.

Alors qu'il allait raccrocher, Victor entendit Yann l'interpeller :

— Je vais bien, Victor. Tant que je sais que tu m'aimes, tout va bien.

— Ok, se força à répondre le brun, un demi-sourire sur les lèvres. J'arrive.

Il raccrocha.

Victor se hâta d'aller à l'hôpital. Chaque mètre, chaque pas, chaque seconde qui le séparait de son petit ami faisait danser des lames de souffrance dans son corps. Un vide immense trouait sa poitrine et dégageait une souffrance pure dans tout son être ; pas de ces souffrances qui paralysent, mais de celles qui poussent l'âme à courir vers le précipice qui l'attend. Peu importait sa douleur et sa propre fatigue ; l'appel de l'amour, irrésistible chose manipulatrice de son être, avait plus de force que mille géants, plus de puissance que l'explosion de mille étoiles. Il brisait chaque rempart, chaque défense, chaque obstacle ; rien ne pouvait lui résister.

L'adolescent se retint de fracasser la porte de la chambre quand il arriva devant elle. Lorsque ses yeux tombèrent sur le corps de Yann, il eut l'impression de voir son âme chuter du haut d'un immeuble de quinze étages. Quinze étages d'une abominable tension. Il se trouvait à portée de mains mais si loin en même temps que c'en était effrayant. Allongé paisiblement, les bras reposant sur son ventre, le visage paisible et calme, Yann semblait dormir. Son teint pâle rivalisait avec celui des rideaux de la chambre. Même les murs malades paraissaient moins froids que la peau de Yann.

Seuls ses sourcils, légèrement froncés, témoignaient de sa souffrance. Un tuyau s'enfonçait dans ses narines, sa poitrine se soulevait à intervalles réguliers mais jamais normalement. La première pensée qui traversa l'esprit de Victor le paralysa. Il eut l'impression de se retrouver face à un cadavre.

Depuis le début de l'année, Victor lui avait souvent fait remarquer qu'il maigrissait, qu'il ne mangeait pas beaucoup. Cette vision d'horreur ne faisait que le conforter dans sa culpabilité. Il aurait dû le forcer à manger.

Il croisa le regard de Cécile, assise juste à côté du lit ; elle n'était pas dans un meilleur état que son fils. Ses cheveux en bataille encadraient un teint blafard et épuisé. Quelques rides supplémentaires creusaient ses joues. Elle se leva et serra Victor dans ses bras.

— Victor... Je suis heureuse de te voir, chuchota-t-elle.

— Moi aussi. Comment va Yann ?

Elle déglutit. Ses yeux bouffis trahissaient de trop nombreuses larmes versées. Un sentiment de pitié s'empara de Victor. Maudit destin... 

— Il dort, mais... son état est vraiment... Cette fois, j'ai vraiment peur...

Victor, sentant la vague de tristesse accabler Cécile, passa doucement sa main sur son épaule. Il n'avait jamais été très doué pour réconforter les gens. D'ordinaire, l'exercice était déjà périlleux ; il avait l'impression de marcher sur un fil tendu au-dessus du vide. Aujourd'hui, il marchait au-dessus d'un gouffre, les yeux bandés, le boulet de ses propres émotions aux chevilles.

— Il n'avait pas trop mal ?

— Ils l'ont mis sous morphine, répondit Cécile.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Cécile lui fit le récit de la rechute de Yann entre deux sanglots. Victor comprit qu'il avait toussé jusqu'à cracher du sang, puis vomi ; son épuisement et sa fièvre avaient tant inquiété sa mère qu'elle avait appelé les urgences.

— Merde, fut tout ce qu'il parvint à répondre.

Quelques instants plus tard, des gémissements attirèrent les deux paires de regard vers le lit. Yann ouvrit un oeil ensommeillé vers les deux visiteurs. Il tourna légèrement la tête vers Victor.

— Eh...

— Salut, chéri, dit Victor.

Il pressa sa main sur celle de son amant, ce qui lui arracha une grimace qui ressemblait de loin à un petit sourire.

— Tu es venu...

— Bien sûr. Bien sûr que je suis venu.

— Déso, je suis pas en grande forme... rit doucement Yann. Maman...

— Oui, mon chéri ?

— De l'eau... S'il te plaît.

Cécile s'exécuta et donna quelques petites gorgées à son fils en soutenant sa tête de sa main. Victor ne put s'empêcher de remarquer la faiblesse de son petit ami, incapable de faire de simples phrases.

— Ne pleurez pas, souffla-t-il doucement. J'aime pas vous voir comme ça.

Sa mère ne lui répondit que par un sourire que seule une maman pouvait faire. Victor se mordit la lèvre.

— Comment tu te sens ? demanda Victor.

— Pas super, on ne va pas se mentir.

— Je me doute. T'inquiète, ça va aller.

Des paroles creuses. Victor en avait conscience ; ce n'étaient que quelques mots mis bout à bout pour que l'illusion ne s'effondre pas.

— Je suis content que tu sois là, dit Yann. Vraiment heureux.

— Je ne pouvais pas te lâcher. Jamais.

Un râle qui avait vaguement l'allure d'un rire approbateur s'échappa de ses lèvres. Victor se tourna vers Cécile et lui proposa d'aller se chercher un café. D'abord réticente, elle finit par accepter, reconnaissante.

— Tu n'as pas trop mal ?

— Un peu. C'est gênant, ce machin.

Il n'eut pas besoin de désigner les tuyaux qui obstruaient son nez.

— Mais c'est nécessaire.

— Oui.

Un petit silence s'installa entre les deux adolescents ; Victor, assis à côté du lit, passait sa main sur le bras de Yann.

— J'ai cru que j'allais y passer. Vraiment, ajouta-t-il.

Victor tressaillit.

— Quand ça m'a pris, dit lentement Yann, j'ai pensé que si je m'endormais...

— Mais tu ne t'es pas endormi, répliqua Victor.

— J'aurais pu.

— Mais tu ne l'as pas fait, insista Victor. Qu'est-ce que tu essaies de me dire ?

— Je...

Yann agrippa la main de Victor et la serra. Une grimace de douleur, une de celles qui mêle les tourments internes et la souffrance physique, déforma les traits du blond. Il renifla piteusement.

— Je me suis senti faible... Je me suis dit qu'on était si loin... Que tout aurait pu se terminer... Et je n'y pouvais rien... Rien ! C'est tellement...

Il ne termina pas sa phrase. Victor, penché au-dessus du lit, le serrait dans ses bras autant qu'il le pouvait.

— Je suis là. Je comblerai tes faiblesses comme tu as su le faire avec moi, lui murmura-t-il à l'oreille. Tu ne t'es pas endormi parce que tu n'es pas faible. Mais même si tu l'étais... Je ne t'en voudrais pas. J'aime tout chez toi. J'aime ta faiblesse.

Yann tenta de lui rendre son étreinte comme il le pouvait. Ils restèrent quelques éternelles secondes ainsi, plongés dans les profondeurs de leur amour. Puis Victor se retira, ne souhaitant pas blesser son petit ami. Il passa un doigt sur sa joue et y récolta la perle de tristesse qui y résidait. Il lécha son doigt :

— Ta tristesse, je la garde avec moi.

L'émeraude qui logeait dans les yeux de Yann brilla d'amour. Victor esquissa un petit sourire ; l'éclat de vie qui brûlait au fond de ses yeux constituait sa plus belle victoire.

— Je t'aime.

Le sommeil cueillit Yann quelques secondes plus tard. Son téléphone sonna alors ; Victor chercha dans sa poche l'appareil pour le faire taire, soucieux de ne pas perturber le repos de son tendre. Lorsqu'il mit la main dessus, il vit plusieurs messages de Pauline.

Il n'eut pas le temps de les lire ; son téléphone s'agita de nouveau, cette fois-ci pour un appel. Préférant ne pas décrocher, il s'éloigna du lit de son petit ami et attendit le retour de Cécile. Il s'excusa auprès d'elle et sortit de la chambre :

— Lili ?

— Vic ? Enfin ! Où es-tu ?

— Je suis à l'hôpital.

— Quoi ? s'étrangla-t-elle.

— Yann a fait une rechute, il a été hospitalisé.

— Et tu ne me préviens même pas ?

— Je capte mal mais j'allais t'appeler. Tout va bien ?

— Disons que ça pourrait aller mieux...

— Qu'est-ce qu'il se passe ?

— J'ai rencontré Arthur et... écoute, je saute dans la voiture venir te chercher.

— Pourquoi ?

Un mauvais pressentiment serra sa poitrine ; il accéléra le pas.

— Je crois qu'il a besoin de toi. Vraiment.

— J'arrive. Récupère-moi au petit café à deux rues de l'hôpital.

— Pourquoi ? Tu ne veux pas m'attendre à...

— Non, j'ai besoin de prendre l'air.

Un long silence compréhensif accueillit sa réponse, puis Pauline acquiesça doucement.

— D'accord. Je monte, j'arrive dans cinq minutes.

— Lili, fais attention sur la route.

— Ne t'inquiète pas.

Victor raccrocha. En traversant le hall d'entrée, il reconnut de loin Lawrence, l'interne qui s'était occupé de Yann et qui bifurquait dans un couloir ; les deux jeunes hommes échangèrent un petit mouvement de tête pour se saluer. Lorsqu'il passa les portes de l'hôpital, une brise chaude le saisit. Il pressa le pas et se dépêcha de casser la distance qui le séparait du point de rendez-vous. Des millions de questions le harcelaient, mais il était sûr d'une chose : ses amis avaient besoin de lui.

Il ne pouvait pas faiblir.

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