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FLASHBACK
4 avril 2005, Le Havane
21h47
La jeune enfant aux longs cheveux caramels était plongée dans un long et profond sommeil, quand d'un coup, elle fût réveillée par de bruits de meubles, s'écrasant lourdement au sol. Prenant peur, elle se redressa brusquement en reculant rapidement jusqu'à ce que son dos se colle au bord du matelas. Fermant les paupières, la jeune fille de cinq ans serra fort son doudou contre sa poitrine, laissant quelques larmes perler le long de ses joues, priant intérieurement que Dieu vienne en aide à sa pauvre mère, subissant les coups incessants de son géniteur alcoolique à sa place, à la tombée de la nuit.
Oh mon Dieu, je vous prie venez-en aide à ma mère, pensa-t-elle, ayant la boule au ventre.
La petite s'en voulait terriblement d'être la cause de tout ceci, d'être venu au monde, alors que son père n'avait en aucun cas envie d'elle car celui-ci pensait qu'elle était la cause de tous ses malheurs et ce depuis sa naissance.
A l'âge de deux ans, la jeune fille, Camilla, a toujours été adoré par sa jeune mère, Lucia, qui comptait plus tout à ses yeux. Perdant son métier d'avocat dans un petit cabinet local, Matteo, devint quelques mois plus tard, alcoolique et drogué, suite à de nombreuses dettes, accumulées par son chômage. Pour lui, sa vie est devenue enfer à cause d'une seule personne.. Camilla... le fruit d'une relation de jeunesse.. son sang.., qui éprouvait une haine non dissimulé...
Tout commença un soir, fin du mois de septembre, comme tous les autres, la jeune mère, de dix-neuf ans, se mît lire une histoire, la préférée de la petite "La belle au bois dormant", afin que celle-ci s'endorme profondément et fasse de beaux-rêves.
« Quand la jeune fille posa son doigt sur l'aiguille, elle tomba dans un profond sommeil éternel.. », raconta Lucia, assise sur le lit, le livre entre ses mains, près de son enfant, qui avait les yeux mi clos, sur le point de tomber dans les bras de Morphée.
Mais alors qu'elle continua, elle fût interrompue par la porte, qui s'ouvrit brusquement sur Matteo, en titubant nonchalant, puant la cocaïne et l'alcool à plein nez.
« Matteo, qu'est-ce que tu fais.. », commença-t-elle en se redressant avant de se lever et de s'approcher doucement lui, les sourcils froncés.
Le jeune homme de vingt-cinq ans, leva ses yeux rouges sur sa femme avant de se remettre à fixer haineusement la jeune enfant, couchée sur le lit, toujours étrangement silencieux.
Il contourna la jeune femme avant de se placer devant le lit et de s'exclamer au bout d'un moment :
« Pourquoi a-t-il fallu que tu naisses, hein ? »
La petite fille fronça doucement les sourcils, ne comprenant pas pourquoi sa père lui posait-il cela ? Et resta silencieuse, alors que son corps commençait à trembler de peur, face à la manière dont l'homme la fixait, un regard assassin au visage.
« Mais qu'est-ce que tu... », tenta Lucia d'une voix mal assurée de le résonner, en posant doucement sa main sur son avant-bras.
Il l'esquiva en détournant le regard vers la jeune femme aux cheveux caramels avant de la pousser brusquement afin qu'elle perde l'équilibre et bascule sur le côté.
« Mamá !? » S'écria la petite fille, en essayant d'accourir vers sa mère, afin de l'aider mais l'homme en décida autrement.
Il attrapa violemment le menton de cette dernière, en la forçant à le regarder dans les yeux, alors que les siennes sont rouges de colère et rage.
« POURQUOI A-T-IL FALLU QUE TU NAISSES, SALLE PETITE GARCE ? » Hurlais-je en lui assimilant une énorme claque, qui la fît s'écrouler au dos, la joue en feu.
Au moment où l'homme leva à nouveau à la main, voulant continuer sa torture envers la petite, il perdit connaissance après avoir reçu un coup de batte à la tête, de la part de Lucia.
« Comment as-tu pu oser lever la main sur MA fille, salaud !? »
Mais dès qu'elle posa à nouveau son regard sur son bébé, son cœur rata un battement, avant d'accourir et de la prendre dans ses bras, en la serrant fort contre elle, bouleversée par tout ce qui vient de se produire à l'instant, car elle savait à présent que pour elle, ce n'était que le début. Depuis ce soir, Matteo bat Lucia, tous les soirs sans exception, devenant à chaque fois, plus violent, plus menaçant, plus effrayant, si bien que la jeune femme, faillit être au coma, mais par chance, elle s'est rétablie rapidement.
Repensant à ces souvenirs douloureux, la jeune enfant se leva du lit, les larmes coulant toujours sur ses joues, tenant toujours fermement son doudou contre elle, en sentant au creux de sa poitrine, que ce qui se passera au cours de la soirée, ne présage rien de bon...
Mettant le salon, sans dessus de sous, Matteo, était dans une colère noire, dû la drogue et l'alcool qu'il avait consommé au début de la soirée, incapable d'avoir les idées au clair. Lucia, tenta le tout pour le tout pour essayer de le calmer afin que tout ce vacarme ne réveille pas la petite Camilla, mais en vain, augmentant alors la rage et la colère de son époux.
« Bon sang, Matteo !? Tu vas réveiller la petite.. Pour l'amour de ciel, calmes-toi ! » S'exclame-t-elle, en mettant ses mains sur son visage, soupirant de plus belle.
Il se stoppa en se tournant lentement, ...trop lentement même, la tête vers elle, un air furieux au visage.
« Me calmer !? Comment POURRAIS-JE ME CALMER, HEIN LUCIA ? COMMENT, BORDEL !? MA VIE EST DEVENUE UN VERITABLE ENFER, TOUT CA PAR TA FAUTE ET DE CELLE DE CETTE BATARDE, QUI TE SERS DE FILLE ! Hurla-t-il, en dangereusement s'approchant d'elle, avant de l'attraper par les cheveux et de l'assimiler d'un coup de poing sur le ventre. TU SAVAIS PERTINEMENT QUE JE NE LA VOULAIS PAS, MAIS COMME L'IDIOTE QUE TU ES, TU EN AS VOULU AUTREMENT, ... JE VAIS TE LE FAIRE REGRETTER SALOPE... »
Lucia, toussa lourdement en se tordant, la main sur le ventre, la gorge déployée, n'ayant plus la force de supporter les coups de l'homme. Il commença ses coups, aux côtes, dos, arc sourcilière, visage, etc..
Elle s'écroula lourdement au sol, les yeux mi clos et le corps bien amoché, dans l'incapacité de se remettre debout, Matteo en profita pour se mettre au dessus d'elle, ayant des idées malsaines en tête. Il commença à se débarrasser de la ceinture de son pantalon, avant de déshabiller la jeune femme, sans lâcher des yeux, alors que celle-ci la suppliait du regard de ne pas le faire, pas de cette manière en tout cas.., en essayant de se débattre mais sans succès.
En descendant rapidement les escaliers, la jeune enfant fût alertée par les cris de détresse de sa mère, mais quand son regard se posa sur la scène, qui se produit devant elle, il se figea, paralysée et impuissante. Des larmes recouvraient le coin de ses yeux, elle fit d'une voix brisée, à peine audible :
« Mamá !? »
Lucia, ne réagit pas, inconsciente, dans une marais de sang, les yeux clos. Quand à Matteo, il se redressa en reboutonnant sa chemise, le regard perdu et nostalgique, avant de relever la tête, vers la petite Camilla.
Elle s'approche doucement de sa mère, afin de l'aider mais son père, se plaça devant elle, l'empêchant de faire un pas de plus.
« Mamá !? » Recommença-t-elle, en mettant sa main sur sa bouche, étouffant un sanglot malgré elle, le cœur brisée en mille morceaux.
Sa maman chérie, qui était son amour, sa joie de vivre, son bonheur, son tout..., venait de mourir d'une façon tellement injuste et brutale, violée par un homme infame, sans cœur, un véritable monstre, un être méritant d'aller pourrir en enfer, pour le restant de ses jours.. Son cœur autrefois blessée, était à présent ...détruite, et brisée en mille morceaux, ...
« Si tu n'étais pas venue au monde, rien de tout cela ne serai arrivé, par ta faute, je viens de perdre l'amour de ma vie, car elle a toujours eu bon cœur.. Jamais je ne l'aurais fait.. mais elle m'a provoqué à cause de toi..., »
En repensant à elle, l'homme avait les larmes aux yeux, mais se ressaisit aussitôt, en attrapant de ses mains la petite par la gorge, elle étouffa fortement, sans se débattre, car même si son géniteur était un monstre de la pire espèce, il avait totalement raison.. elle est juste une erreur de la nature.. un être, qui méritait en aucun cas de vivre dans un monde, comme le sien.. Alors elle accepta son châtiment, priant pour qu'elle rejoigne sa jeune mère, en l'haut-delà..
Quand elle sentit fin partir pour de bon, le trou noir l'emporta...
...
FIN DU FLASHBACK
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PDV CAMILLA
« Camilla.. réveille-toi s'il te plaît, mon amour.. »
Je me réveille en sursaut, pleurant à chaud de larmes, dans les bras de quelqu'un mais que je reconnus de suite, entendant sa voix me murmurer des mots doux, près de mon oreille, afin que je me calme, ce qui fît doucement..
Retrouvant une respiration normale et que mes larmes cessèrent enfin de couler, j'ouvris les yeux, vis que j'étais dans ma chambre et qui faisait encore noir dehors.., signe qu'on était au milieu de la nuit..
Xavier déposa un petit baiser sur mon front, avant de poser sa main sur mon visage, en me regardant longuement dans les yeux, et de me souffler d'une voix tendre :
« Mon ange.. , n'ais pas peur.., pas de moi.. tu n'as plus à craindre qui se soit, je suis là maintenant d'accord.. »
Pour toute réponse, j'hochai tout doucement la tête, le cœur réchauffé par sa présence à mes côtés, priant intérieurement que ceci ne soit pas le fruit de mon imagination.
Il m'embrassa doucement les lèvres avant de me prendre dans ses bras, en me serrant fort contre lui, comme s'il avait eu tellement peur pour moi ou un truc dans ce genre.. Apaisée par sa chaleur contre ma peau, je resserrai à mon tour son étreinte, ma tête dans son cou, mes bras autour, soupirant doucement d'aise.
« Tu es tout ce qui m'est de plus précieux, si un jour, il s'avérait que tu perdes, je ne m'en remettrai surement jamais.. », me susurre-t-il, près de l'oreille d'une voix brisée.
Ses mots, m'allèrent droit au cœur, savoir que je représentais cela à ses yeux, me réchauffa le cœur, si bien que j'en oublie sa trahison et ma déception face à cela, car malgré tout ce qui nous sépare et que notre amour était bonnement impossible, mon cœur et mon âme l'aimer tant que je lui avais déjà pardonnée, même si ma réaction est un peu trop naïve, mais qu'est-ce que j'y peux, si malgré tout, je l'aime d'un amour inconditionnel et que cela me brisera par la suite, hein ?
Rien..
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Voilà un nouveau chapitre publié, j'espère qu'il vous plaira autant que les précédents.
Désolée de ne pas l'avoir publié un peu plus tôt mais en ce moment, je suis pas mal occupée avec les cours, alors vous voyez le genre.
Je voulais vous dire encore, que je participe dans un concours de jeunes auteurs, qui consiste à écrire un texte de 3 à 4 pages, sur une histoire vraie ou une histoire inventée par nous-même. Mes proches, étant, au courant, que j'écris des livres, notamment des romans d'amour, m'ont incité à m'y inscrire afin de voir mon niveau d'écriture et de surtout gagner neuf mille dollars (ce n'est pas génial ça 🤩🤪🙃) mais ne vous détrompez pas, je ne le fais pas pour l'argent (enfin si un peu mais) mais je le fais surtout pour le plaisir, car j'adore plus que tout écrire des romans, comme celui-ci.
Un commentaire et un vote fais plaisir, kisses ♡︎
Aurélie...