Our battlefield - Tome 1 -

By MlleJustine28

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Elle le sait : la vie est une bataille. Ses décisions sont ses seules armes et elle a choisi de ne plus céder... More

Our battlefield
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Tome 2

Chapitre 22

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By MlleJustine28

J'ai quitté l'université il y a plusieurs heures. Je n'avais qu'un cours cet après-midi et j'aurais dû avoir rejoint Chase depuis un long moment déjà, mais j'ai préféré rentrer chez moi. J'ai décidé de prendre mon temps, de ne plus brûler les étapes et ça inclut de ne pas passer d'innombrables heures en compagnie de celui que mon corps réclame tant. Je le retrouverai un peu plus tard. Ou peut-être que je me découragerai et que je ne sortirai pas de la maison.

Je passe par le salon et trouve Linh et Lexie, en pleine discussion sur le canapé, entourées de bouquins de cours et de leurs ordinateurs. N'ayant rien de mieux à faire, je me laisse tomber à l'extrémité du divan et jette un coup d'œil à l'écran de Lexie qui semble rédiger une dissertation ou quelque chose dans le genre. Pourtant, leur discussion est loin de porter sur leurs devoirs.

- Oui mais c'est quand même étrange, non ?
- Les gens sont fous, ça ne m'étonne même pas, réplique Linh.
- Vous parlez de quoi ? demandé-je, intriguée.
- Je suis tombée sur un article qui fait le point sur le taux de suicide qui a augmenté depuis quelques mois et beaucoup de gens sont morts en jouant à la roulette russe. On trouve dingue que les gens soient de plus en plus attirés par ce jeu, m'explique Lexie. Qu'est-ce que tu en penses, toi ?
- Ça ne me surprend pas tant que ça, soufflé-je en haussant les épaules.

Mes colocataires se regardent quelques secondes, surprises par ma réponse, puis Lexie se tourne vers moi et fronce les sourcils, inquiète.

- Tu y joues aussi ? Je dois fouiller la maison à la recherche d'une arme ?
- Non, rié-je. Il y a juste des dizaines de raisons qui poussent les gens à jouer à ce jeu. L'être humain est ainsi, il aime essayer ce qui est déconseillé, juste pour l'expérience, et parfois, ça finit mal dès le premier essai. Il y a probablement eu beaucoup de malchanceux ces derniers temps, c'est tout.
- Ok, mais il y en a forcément qui ont perdu la vie parce qu'ils ont joué plus d'une fois, non ? me questionne Linh.
- Certainement. Il suffit d'essayer une fois pour ne pas savoir s'arrêter, un peu comme les addictions finalement. Ceux qui récidivent, ce n'est plus pour l'expérience, mais pour le jeu en lui-même. S'en remettre au hasard et se jouer de la mort peut être fascinant pour certaines personnes. Tu as une chance de perdre, mais tu peux aussi gagner. Je suppose que ceux qui ont cette chance peuvent légitimement penser qu'ils ont vaincu la mort et continuer de croire en leur immortalité jusqu'à ce qu'une balle leur soit fatale.
- C'est super tordu comme raisonnement !
- Pas vraiment. Tu sais, étudier le cerveau, les comportements humains et les raisons qui nous poussent à agir est vraiment passionnant, Lex. C'est pour ça que j'ai choisi la psychologie.
- Changeons de discussion parce que d'ici une ou deux minutes, je vais commencer à remettre en question mon choix de filière, nous interrompt Linh.

Je souris, heureuse qu'elle ait trouvé la conversation intéressante. Je ne pensais pas que mes colocs étaient du genre à lire les articles qui évoquent ce genre de sujets. D'habitude, ça n'intéresse pas grand monde et pourtant, le suicide est devenu un véritable fléau dont tout le monde devrait se préoccuper.

Mon regard se pose sur l'horloge et je soupire. Je devrais rejoindre Chase, mais je ne suis plus certaine d'en avoir le courage. Je ne sais pas où va nous mener ce moment ensemble, ni même si je suis réellement prête à aller de l'avant. Et si Sophia ne quittait jamais ma tête ? Pourtant, je me dois d'essayer. Je ne peux pas poser un lapin à Chase alors qu'il est sûrement le seul à pouvoir apporter une réponse à ma question.

- Bon, je vais vous laisser bosser. Je dois partir, décrété-je en quittant le canapé.
- Tu sors ? s'intéresse Linh.
- Paraît-il.
- Tu vas voir Chase ? demande Lexie, un sourire au coin des lèvres.
- Comment tu le sais ?
- Je vous ai vu tout à l'heure.

Elle m'adresse un clin d'œil et se replonge dans sa dissertation. Je secoue la tête, amusée, et rejoins le hall de la maison. Je récupère mon manteau, enfile mes chaussures et quitte aussitôt la demeure. Je fais la route à pied et en musique, le son à fond afin de ne pas donner l'occasion à mes pensées de s'égarer et à mes doutes de primer sur ma volonté de renouer avec la jeune femme que j'ai toujours été.

Le trajet se fait bien plus vite que je ne l'avais imaginé et quelques chansons plus tard, je suis déjà arrivée devant la voiture de Chase, garée juste en face de la porte. Mon regard est aussitôt attiré par les rayures argentées qui tranchent avec la peinture noire de son véhicule. Je retire mes écouteurs et m'approche un peu. Du bout des doigts, je frôle les traces qui n'étaient pas là samedi soir. Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de la soirée, mais je me rappelle parfaitement du moment où Chase m'a raccompagnée jusqu'à sa voiture. Elle était stationnée un peu plus loin, sous un réverbère, et j'avais tout fait pour éviter son regard alors je m'étais raccrochée à sa carrosserie, parce que c'est tout ce que je pouvais voir, et je n'ai aucun doute sur le fait qu'elle était en parfait état. Il s'est forcément passé quelque chose après qu'il m'ait ramenée.

- Harmonie ?

Je sursaute et manque de me tordre la cheville en ratant la bordure du trottoir. Fort heureusement, le capot était à ma disposition pour me rattraper !

- Jolie arrivée, se moque Chase.
- Tu m'as fait une peur bleue !
- Tu comptes me voler ma voiture ?

Je ramène ma tresse sur mon épaule, gênée d'avoir été prise en flagrant délit d'inspection. Il s'adosse au chambranle de la porte et croise les bras, attendant patiemment ma réponse.

- Je n'ai pas le permis ici, je te rappelle.
- Je ne suis pas sûr que ça arrête les voleuses. Allez, entre.

Il s'écarte pour me laisser passer et je pénètre dans la maison pour la... troisième fois déjà. Chase récupère mon manteau et m'invite à le suivre. Nous empruntons les escaliers et je reconnais le chemin qui nous mène jusqu'à sa chambre. Il pousse la porte mais je reste dans le couloir, fixant l'intérieur de la pièce avec appréhension. Je peux le faire.

- Je ne pensais pas que tu finissais aussi tard, déclare-t-il en déposant mon manteau sur la chaise de son bureau.

J'avance doucement dans la pièce et scrute tous les éléments de la chambre, comme je l'avais fait quelques jours auparavant. Tout est comme la dernière fois et je crois que ça m'angoisse davantage. Et si l'histoire se répétait ? Nous aurions peut-être dû nous voir ailleurs ?

- Disons que j'ai fait un petit détour avant de venir ici.
- Et que tu as ensuite passé dix minutes à fixer ma voiture d'une manière très flippante.
- C'est toi qui m'observe pendant dix minutes et c'est moi qui suis flippante ?
- Je surveillais ma caisse. J'y tiens.

Je m'assois sur le bord de son lit. J'ai tellement envie de le questionner sur les rayures qui ornent la carrosserie. Je sais que je ne devrais pas, mais il a relancé la conversation et je ne peux me résoudre à ignorer cette perche.

- Elle n'était pas rayée lorsque tu m'as ramenée samedi. Tu as eu un problème en rentrant chez toi ?

Il fronce furtivement les sourcils avant de regarder par la fenêtre. Du coin de l'œil, je vois sa main droite trembler. Il s'empresse de croiser les bras et s'appuie contre son bureau, toujours recouvert d'un tas de papiers. Est-ce qu'il les trie des fois ?

- Quelqu'un a dû l'accrocher sur le parking de l'université.

Il hausse les épaules avant de s'avancer vers moi. Il ment. Encore une fois.
Il attrape mes doigts encore bandés entre ses mains et me sourit. Il n'a visiblement pas oublié ma petite scène dans la salle de bain.

- Comment vont tes doigts ?

Changement de conversation. Il reporte l'attention sur moi et je comprends qu'il n'a aucune envie de s'étendre sur sa soirée de samedi. S'il ne veut pas de mon aide, je ne peux pas le forcer à me parler pourtant, ça m'intrigue. Ses amis aussi sont inquiets. Pourquoi personne n'insiste ? Pourquoi tout le monde le laisse seul avec ses problèmes ?

- Ils sont toujours là, donc je crois que ça va.
- Tu sembles tendue, remarque-t-il en s'installant près de moi.
- La dernière fois que je suis venue ici, ça ne s'est pas vraiment passé comme je l'aurais souhaité. C'est un peu stressant d'être de nouveau ici, confié-je.
- On peut remédier à ça. Un massage, ça te va ?

Je retire ma main des siennes et détourne le regard. Je frissonne de plaisir à l'idée de sentir ses doigts parcourir ma peau, mais aussi d'inquiétude. Qui sait ce que ce simple contact pourrait provoquer. J'ai peur de revivre le même scénario dramatique une deuxième fois. Je ne maîtrise pas mes souvenirs, ils reviennent quand bon leur semble et ce n'est pas pour me rassurer. Chase saura-t-il gérer une nouvelle crise si elle pointe le bout de son nez ?

- Laisse-moi prendre les choses en main. Tu n'auras qu'à m'arrêter si ça ne va pas, insiste-t-il.
- Ok...

Je cède et me lève. Je dois cesser de me poser mille et une questions. Je dois affronter mes démons, remplacer mes souvenirs douloureux par de nouveaux qui seront meilleurs.

Je retire mes chaussures avant d'attraper le bas de mon pull. Sans réfléchir, je le fais passer par-dessus ma tête et le laisse tomber au sol. Je croise furtivement le regard de Chase qui s'embrase et je m'empresse de m'allonger sur le lit, un sourire au coin des lèvres. Mais il s'évanouit presque aussitôt. La dernière fois qu'un mec m'a regardée comme ça... Je ne dois pas y penser.

Je tourne la tête pour observer Chase. Il m'adresse un sourire charmeur et, à son tour, il retire son t-shirt dévoilant son torse que j'ai parcouru du bout des doigts il y a quelques jours. Un moment encore fraîchement ancré dans ma mémoire et qui fait remonter quelques bribes de souvenirs de notre baiser fougueux. Je les chasse rapidement de mes pensées par peur que la suite des évènements ne me revienne en pleine face.

- Tu sais que tu peux rester habillé, toi ?
- Tu me donnes chaud, se justifie-t-il.

Je fais glisser ma tresse sur mon épaule afin de dégager mon dos, puis j'appuie ma joue contre l'oreiller et ferme les yeux, me concentrant ainsi sur ma respiration. J'ai peur que ça dérape, peur que rien ne se passe comme prévu. Je ne suis pas certaine de réussir à arranger la situation si elle vire au drame, mais j'espère que Chase le pourra, lui.

- Tu peux mettre de la musique, s'il te plaît ? soufflé-je.
- Si ça peut t'aider à te détendre, j'accepte de subir cette terrible épreuve.
- Je n'arrive toujours pas à croire que tu n'aimes pas ça.

Je l'écoute se déplacer dans la pièce, puis de drôles de bruits se font entendre avant qu'une chanson de Céline Dion ne résonne dans la pièce. Ma clé USB.

- Oh non, je t'en prie, ne me dis pas que c'est ce genre de musique que tu veux que j'écoute !

Je mords ma lèvre inférieure pour ne pas éclater de rire devant son indignation et me contente de garder le silence.

- Titanic, sérieusement ?
- C'est un classique, Chase, me moqué-je.

Il change de musique au moins cinq ou six fois avant de s'arrêter sur Stay de Rihanna. Des notes de piano s'élèvent dans la chambre, rapidement suivie de la voix de la chanteuse. Qu'est-ce que j'aime cette chanson...

- Bon choix.
- Aucune idée, je ne connais pas.

Je me redresse si vite que ma colonne vertébrale n'est probablement plus dans le bon sens mais... bordel ! Dans quel monde vit-il ?

- C'est impossible !
- Rallonge-toi avant de finir avec une scoliose, rit-il.

Je secoue la tête, abattue par son manque de culture musicale et me rallonge. Ce mec est vraiment une énigme. A-t-il hiberné plusieurs années ? Personne n'a pu passer à côté de cette merveille. Absolument personne.

- Tu es bien installée ?
- Oui.

Le lit s'affaisse près de moi et bientôt, il enjambe mon corps et s'assoit à califourchon sur mes fesses. Du bout des doigts, il frôle ma peau et trace une ligne imaginaire le long de ma colonne vertébrale, en partant du bas. Je retiens ma respiration tandis qu'un long frisson me parcourt l'échine, puis j'expire lentement, renouant doucement avec cette douce sensation. Il s'arrête lorsqu'il entre en contact avec mon sous-vêtement. En un claquement de doigt, il le dégrafe et fait glisser les bretelles le long de mes épaules. Je me redresse légèrement et m'en débarrasse complètement.

- Tu prends trop d'initiative, chuchote-t-il, le souffle court.
- Ça n'ira pas plus loin, lui rappelé-je.
- Bientôt.

Il frôle à nouveau mon dos avant de poser ses mains à plat. Je soupire et tente d'apprécier ce moment de détente. Il appuie sur chacune des tensions, chacun des nœuds qui se sont formés avec le stress de ces derniers jours. Ses doigts experts glissent avec aisance sur ma peau, puis il tire un peu sur mon jean et ses mains trouvent refuge dans le creux de mes reins qu'il masse longuement. Les musiques défilent en fond sonore et je lâche enfin prise. Mes doutes s'envolent, mon appréhension se dissipe, les mauvais souvenirs s'éloignent et sans m'en rendre compte, je laisse échapper un gémissement de bien-être.

- Putain... Ne refais plus ce genre de bruit.

Amusée par sa réaction, je ne peux m'empêcher de gesticuler sous son corps. Ses mains agrippent fermement mes hanches, contrastant avec la douceur de son massage, et je cesse tout mouvement.

- À quoi tu joues ?
- À te rendre complètement fou, réponds-je dans ma langue maternelle.
- Ça t'amuse ?
- Un peu, avoué-je.
- Je vais finir par demander à Joe de me suivre chaque fois que tu es dans les parages.
- Je suis sûre qu'il sera ravi de passer un peu plus de temps avec toi, ironisé-je.

Don't let me down des Beatles prend le relais et je manque de m'endormir. Je suis sur le point de rejoindre les bras de Morphée lorsque je sens les doigts de Chase dessiner, à plusieurs reprises, le tatouage de mon épaule. Je me tends et rouvre brusquement les paupières, prête à encaisser la question qu'il va inévitablement poser, ce qu'il ne tarde pas à faire.

- Imagine. Comme la chanson que tu écoutais dans le parc. Elle compte beaucoup pour toi, n'est-ce pas ? devine-t-il.

Je prends une grande inspiration et ferme les yeux. Je mords nerveusement ma lèvre inférieure et décide de ne pas lui répondre. Ce tatouage représente tout. Absolument tout. C'est la raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui, la raison pour laquelle je n'arrive pas à passer le cap avec Chase, la raison pour laquelle tout s'est effondré. Je l'ai fait encrer dans l'épiderme de ma peau dès lors que j'ai atteint le point de non-retour. Ce tatouage est la preuve que ma vie a basculé et qu'elle ne sera plus jamais comme avant.

- Excuse-moi, ça ne me regarde pas.

Il dépose un baiser sur mon épaule avant de s'écarter de moi. Je frémis au contact de ses lèvres sur ma peau, mais aussi parce qu'il s'est éloigné de mon corps. Je tourne ma tête de l'autre côté afin de le voir. Il s'installe près de moi et me sourit. Si je veux mentir, je dirai que ça ne me fait rien du tout. Si je suis honnête, je dois bien avouer que j'ai terriblement envie de l'embrasser.

- Tu me passes mon pull ?

Il récupère mon vêtement et me le rends, puis il me tourne le dos afin que je puisse l'enfiler. Je ne prends pas la peine de remettre mon sous-vêtement.

Chase me rejoint et s'assoit contre la tête de lit. Il entoure mes épaules de son bras et je pose ma tête contre sa poitrine. Le silence s'étire et j'en profite pour jeter un coup d'œil à son torse. À quelques centimètres de mon visage, tout près de sa clavicule, est inscrit une petite phrase. Quatre mots que je déchiffre sans aucune difficulté et qui me font sourire. « No promise, no disappointment »

Son téléphone se met à sonner et brise le silence apaisant qui s'était installé mais le jeune homme ne réagit pas.

- Tu ne décroches pas ?

Aucune réponse. Je me redresse doucement et m'attends à une réaction de sa part, mais rien. Il fixe un point devant lui, au-dessus de son bureau. Je tourne la tête dans cette direction, cherchant vainement à comprendre ce qu'il regarde.
Il fronce légèrement les sourcils et sur mon épaule, sa main se remet à trembler. Je claque des doigts devant son visage et il cligne des yeux à plusieurs reprises avant de porter son attention sur moi. C'est comme s'il me découvrait auprès de lui, comme s'il était parti loin, très loin de cette pièce et qu'il avait oublié ma présence.

- Tout va bien ?
- Ouais.
- Tu es sûr ? Tu sais que tu peux...
- Certain, me coupe-t-il. Je vais bien. J'étais juste perdu dans mes pensées. Tu disais quoi ?

Pas du tout convaincue, je hausse un sourcil et secoue la tête. Je choisis de ne pas insister et attrape son téléphone sur la table de nuit.

- Il a sonné, tu devrais rappeler.

Au même moment, l'écran se rallume. Nouvel appel. Je jette un coup d'œil et lis le prénom affiché : Tom. Chase ne décroche toujours pas.

- Tu veux que je sorte ?
- Non pourquoi ? Tu veux partir ?
- Non, mais tu devrais décrocher. C'est peut-être important.
- Il rappellera plus tard.
- Et s'il avait besoin de toi ? Tu pourrais regretter d'avoir raté cet appel, insisté-je.
- Crois-moi, il n'a besoin de personne et surtout pas de moi.

Il lance son téléphone qui atterrit au bout du lit et dépose un baiser sur ma tempe. Je fixe l'objet qui se remet à sonner pour la troisième fois et je ne peux m'empêcher de repenser à cet appel que je n'ai pas pris. Celui qui a fait basculer ma vie.

************************************************************************
Hello ! 👋🏻

Comment allez-vous ? 😁

Harmonie lutte contre ses angoisses et elle semble compter sur Chase pour régler ses problèmes mais... pourra-t-il vraiment l'aider ? Lui qui, désormais, combat ses propres démons ?
Chase a-t-il bien fait d'éviter l'appel de Tom ? Quelles seront les conséquences de sa dernière mission ?

Tant de questions, mais on progresse ! Quelques indices sur le passé de Harmonie se sont glissés dans le chapitre... Vous y voyez plus clair ? 👀

À la semaine prochaine ! ❤
Bonne fin de semaine 😘

Instagram : mllejustine28_

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