Lorsqu'elle lui fit face pour la première fois, elle sut que toutes ses certitudes allaient être anéanties. Il était le chuchotement du diable dans son oreille, il connaissait ce qu'elle se refusait d'admettre. Cet homme était tout ce qu'elle fuyait...
Oops! Questa immagine non segue le nostre linee guida sui contenuti. Per continuare la pubblicazione, provare a rimuoverlo o caricare un altro.
Rayden
Ça va faire maintenant une semaine que je ne l'ai pas revu et je commence à devenir fou. Je me suis dit que je devais lui laisser du temps mais il faut que je la vois, qu'elle ne pense pas qu'elle a le droit de vivre sans moi. Tu veux être avec moi tu assumes jusqu'à la fin. Je sais qu'elle veut que je lui dise ce que je ressens mais moi je suis pas comme ça, je ne déballe pas ma vie comme ces mecs dans ces putains de films pour filles. J'envoie puissamment mon poing s'abattre sur le sac de boxe et enchaîne avec rapidité les coups, mes phalanges s'ouvrent, saignent puis se referment rapidement mais je continue de taper si fort que le sac de boxe finit par se décrocher. Je souffle puis l'attrape d'une main avec la chaîne pour venir le poser à côté des trois autres que j'ai déjà cassé. J'accroche le quatrième et repousse mes cheveux qui me collent au front à cause de la sueur. Je continue de frapper en espérant qu'elle va finir par sortir de ma tête mais tout me hante chaque nuit, chaque jour. Son corps, son visage, ses yeux, sa bouche, sa voix, son odeur. Par moment elle laisse ses barrières tomber et j'arrive à rentrer en contact avec elle, lorsqu'elle est dans ses moments les plus fragiles, le soir, dans son lit.
Lorsque ses sentiments deviennent trop forts pour les réprimer, lorsque ériger des barrières semble insurmontable. Je sais que ça l'énerve mais elle n'a pas le choix elle est mienne.
Dans ces moments là, elle essaye de me repousser de son esprit mais c'est impossible lorsque toutes ses pensées sont concentrées sur une seule et même personne : Moi. Je lui fais imaginer des scènes que je crée moi-même, des moments où nos corps se retrouvent et j'aime savoir que ça la gêne et l'énerve en même temps. Je lui avais dit que je ne la laisserai pas refaire sa vie sans moi.
Mais elle finit toujours par arriver à reprendre le contrôle et remettre ses barrières me fermant le passage de ses pensées.
Le noir revient, la solitude apparaît, les remords agressent, la tristesse opprime. Je me retrouve seul dans mon lit face à mes démons. Les souvenirs de cette soirée où j'ai commis l'irréparable ne cessent de me tourmenter et j'ai envie de m'arracher la tête pour avoir oser faire ça. Moi qui disait que je ne lui ferai jamais de mal...Quel abruti je suis.
Je fais une succession de pompes, d'abdominaux, puis décide qu'il faut que je fasse quelque chose, je ne peux pas rester ici ou je vais finir par exploser.
Je me rapproche d'un banc et attrape ma serviette pour essuyer mon visage et les gouttes de transpiration qui dégoulinent sur mon torse. Je bois de l'eau dans ma gourde puis sors de ma salle.
Je vais dans ma chambre et me dirige directement sous ma douche que j'actionne. L'eau chaude finit de détendre mes muscles engourdis. Je renverse la tête en arrière et soupir de fatigue,mais qu'est-ce que je deviens pour une putain de femme. Ouais une femme dont tu es complètement accro. Je m'appuie d'une main sur les parois de ma douche et ferme les yeux. Il faut que ça cesse,cil faut que je reprenne le contrôle. Qu'elle m'appartienne pour de bon.
