𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒: 𝐂𝐨𝐥𝐨𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

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Lyna

Je me réveillais avec un affreux mal de tête, mes yeux étaient bouffis et certainement très cernés du au manque de sommeil. Je n'avais fait que pleurer depuis qu'il m'avait laissée dans cette chambre dans les tons grisâtres. Je m'étais réveillée en sursaut dans ses bras lorsqu'il me déposait sur ce lit, je lui avais posé des questions mais je n'avais eu comme réponse qu'un regard froid. Je ne faisais que repasser en boucle ces derniers moments avec Maeva...
Son..corps démuni de sa tête.

Elle ne méritait tellement pas cela, c'était une personne avec une joie de vivre débordante et elle savait à la fois être douce et aimante. Des larmes firent leurs apparitions et je plongeais dans mes remords, je ne souhaitais qu'une seule chose: mettre fin à mes jours.

Pourquoi aurais-je le droit de vivre ? Qui étais-je pour continuer ma vie alors qu'elle on ne lui avait pas laissé le choix de quitter la sienne ? De quel droit, pourrai-je me permettre de vivre, alors que tout était de ma faute ? Si je l'aurais retenu, rien ne lui serait arrivé.

Je me sentais tellement mal, j'étais une personne affreuse, rien qu'à l'idée de me regarder dans une glace j'en avais la nausée. Si je ne l'avais pas empêcher de rentrer ce soir là, elle serait certainement encore vivante. Je suffoquais et ne supportais plus la douleur qui me comprimait la poitrine à chaque inspiration.

Elle était si jeune....pourquoi il a fait ça. Je me levais toute tremblotante et me dirigeais vers la salle de bain adjacente. Toute la nuit j'avais été rongée par la tentation et maintenant. Il fallait que je le fasse, pour elle.

Je fouillais dans les tiroirs de la salle de bain et renversais tout sur mon passage prise d'une grosse crise d'angoisse tant la douleur était beaucoup trop violente. Je pris l'objet de ma convoitise au bord tranchant et le démunis de sa lame. D'une main tremblante, je la ramenais vers mes poignets et posais le bout tranchant contre ma peau.

-Je ne te pensais pas aussi lâche, se moqua une voix froide derrière moi, me faisant sursauter et je lâchais la lame de rasoir qui tomba devant ses pieds. Il se pencha pour la ramasser et me fixa intensément.

-Une lame, c'est minable je t'aurais pensé plus créative, il rajouta en me toisant. Je tremblais de tout mon corps, je souhaitais juste mettre fin à ce supplice. Je devais certainement faire peur avec mes yeux gonflés et mes cernes, mais qu'importe je n'avais plus rien à perdre.

-Rends-la moi, je m'énervais. Son sourire moqueur s'agrandit.

-Tu es à ce point désespérée ?

THE UNKNOWN Where stories live. Discover now