Lorsqu'elle lui fit face pour la première fois, elle sut que toutes ses certitudes allaient être anéanties. Il était le chuchotement du diable dans son oreille, il connaissait ce qu'elle se refusait d'admettre. Cet homme était tout ce qu'elle fuyait...
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Lyna
Mon dos rentre violemment en contact avec la porte de sa chambre, si fort que je peux en ressentir les vibrations dans tous mes membres. J'halète contre ses lèvres tant le désir qui nous étreint et les battements de mon cœur pulsent avec frénésie. Ma raison,mes sens, ma vue, tout semble se dissocier pour ne former qu'un sombre brouillard. Mes jambes sont accrochées fortement autour de ses hanches comme si nous étions soudés, comme si j'en perdrais l'équilibre si je venais à m'en détacher.
Il attrape avec violence mes cheveux pour les tirer en arrière et vient poser ses lèvres contre mon cou avec ferveur. Les sensations se mélangent et je ne sais plus où donner de la tête le temps d'un instant. Il se recule pour venir plonger son regard noir dans le mien. Nous n'avons pas besoin de mettre des mots sur nos envies, un regard, un souffle, un mouvement et nous nous retrouvons enlacés sur son lit.
Il enlève avec ardeur son haut noir et devant moi apparait un torse avec une musculature impressionnante. Il semble avoir été sculpté dans la pierre et façonné par des dieux.
Il retire mon tee-shirt, observe la dentelle noire de mon soutien-gorge avec un regard presque animal. Il attrape mon pantalon, le déboutonne, le retire avec lenteur comme pour me torturer. Étalée à demi-nue devant ses yeux, je sens mes joues s'empourprer avec violence. De sa carrure, il recouvre entièrement mon corps, comme une aura majestueuse et je me sens intimidée par toute la force qu'il dégage.
Je me retrouve rapidement sans plus aucune couche superficielle et il dévore lentement du regard chacune de mes courbes. Moi sous lui, lui au dessus de moi, le désir enflamme chacune de mes terminaisons nerveuses. Il vient plonger sa tête entre mes seins et les mord avec férocité. La douleur n'est rien contre le plaisir que cela me produit. Je ne suis plus qu'un brasier, plus qu'un foyer de passions violentes.
Il part à la découverte de mon corps sous le sien et y laisse une traînée de baisers sur son passage faisant recouvrir ma peau de frissons. Il descend ses lèvres de plus en plus bas, en passant par mon ventre , mes hanches puis se retrouve juste devant le fruit de mes plaisirs.
Je sens mon corps se tendre en comprenant ses intentions. Il lève un regard insolent vers moi pour m'avertir qu'il va me torturer de la plus torride des manières. Lorsque sa langue rentre en contact avec mes lèvres devenues sensibles, je laisse tomber ma tête en arrière dans un gémissement silencieux. Mes mains agrippent les draps avec force. Les mouvements qu'il m'inflige avec sa langue me font dépérir de secondes en secondes. Il s'attaque ensuite à mon clitoris, le suce, le mordille, le lèche. Les incessantes rotations qu'il fait, font monter d'un cran la pression entre mes jambes. Il se fait pressant, puis lent, la torture devient insoutenable, mes gémissements se suivent avec plus de véhémence. Je m'arc-boute et tente de refermer les jambes lorsque je sens les précipices de l'orgasme monter en moi, mais il vient plaquer sa main sur le bas de mon ventre pour me bloquer et lèche avec plus d'ardeur ma féminité.
