Lorsqu'elle lui fit face pour la première fois, elle sut que toutes ses certitudes allaient être anéanties. Il était le chuchotement du diable dans son oreille, il connaissait ce qu'elle se refusait d'admettre. Cet homme était tout ce qu'elle fuyait...
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Rayden
Je sors de mon sommeil, sentant une masse chaude recouvrant tout mon corps, ce qui me fait automatiquement froncer les sourcils. Je finis par ouvrir les yeux et observe la source de cette soudaine chaleur. J'écarquille les yeux lorsque je comprends que cette source n'est d'autre que le corps de Lyna. Elle est complètement allongée sur moi, sa tête reposant contre mes pectoraux.
Je crains crever lorsque je remarque qu'elle porte encore sa nuisette légère qui ne recouvre presque rien. Je sens mon sang affluer avec rapidité vers le sud de mon anatomie, et ça devient une torture de résister à ne pas poser mes mains sur toutes les parties de son corps. En commençant par ses fesses généreuses qui me font de l'œil. Je laisse échapper un grognement de frustration quant à la situation délicate dans la quelle je viens de me mettre. J'observe ses fines jambes qui se croisent avec les miennes, son visage endormi contre mon torse. Ça me fait mal de le dire mais putain ce qu'elle est belle cette femme. Je repose ma tête contre l'oreiller en soufflant bruyamment. Il fallait que mon âme-sœur soit un putain de missile. Je n'ai jamais voulu et encore à l'heure d'aujourd'hui être en couple et ce n'est pas ce petit bout de femme qui me fera changer d'avis. Même si ça veut dire que mes couilles doivent devenir bleues à force de résister, j'irai voir d'autre femme puis ce sera réglé. La brûlure du lien me pique dans ma poitrine comme un avertissement.
Il faut que je la décale rapidement parce que sinon mes couilles vont devenir bleues avant l'heure. J'essaye d'attraper sa taille mais elle encercle tout d'un coup ses bras autour de mon cou et serre avec ses petites mains.
C'est une blague ?
Je peux humer son odeur naturelle tellement qu'elle est proche de mon visage. Pendant quelques secondes je crains que ce soit encore un de ses stratagèmes pour me faire craquer mais lorsque je me concentre sur le lien, je sais d'avance qu'elle dort vraiment.
J'essaye de la décaler tout doucement mais elle se réveille en sursaut avec mes mains tenant fermement sa taille. Putain...elle va encore s'imaginer une vie celle-là.
Elle cligne plusieurs fois des yeux le temps de s'adapter à la lumière du soleil et observe où elle se trouve. Ses petits yeux s'écarquillent de stupeur et elle remonte son regard pour finir par croiser le mien. Nous nous regardons en silence, sans se lâcher, j'observe sa bouche pulpeuse et descends le regard vers son décolleté que sa nuisette cache un peu, mais qui se voit d'autant plus vu qu'elle n'a redressé que son buste mais pas le reste de son corps. D'ailleurs à peine ai-je regardé ses seins qu'une situation extrêmement gênante se produit.
Lorsqu'une partie de votre anatomie veut se réveiller sans votre autorisation mais qu'il y a une femme dessus qui écarquille les yeux en la sentant sûrement. Elle enlève ses bras de mon cou et se décale avec vitesse pour se mettre à côté de moi, ses joues sont toutes rouges et je rigole.
