Épilogue

16 3 1
                                    

Cela faisait déjà un mois que Pein et Konan filaient le parfait amour. Cette relation avait littéralement métamorphosé l'insociable qui s'était davantage ouvert à ses amis, car oui, ses collègues étaient désormais ses amis et souvent, ils se retrouvaient tous ensemble au bar de Jiraya que l'Ikari leur avait fait connaître.

Pein avait pu quitter l'hôpital deux semaines après Kisame. Entre temps, ce dernier et Sasori avaient organisé le déménagement de leur camarade qui ne serait pas encore en mesure de porter de lourdes charges.

L'amitié entre les deux collègues n'était désormais plus à démontrer et chacun comprit que leur colocation était une très bonne chose... Sauf peut-être pour Konan...

« Sérieusement ? Vous avez ENCORE picolé la nuit dernière ?

— Euh ouais... avoua Kisame en se préparant un café. Arf, il est pas trop en état là, je crois qu'il n'est même pas réveillé... Tu veux boire quelque chose en attendant ?

— Non mais tu vas voir cette espèce de fainéant ! On devait sortir aujourd'hui !

— Je te dis que c'est une mauvaise idée d'aller le voir... Bon, tant pis... Tu l'auras voulu... »

Sasori et Deidara, avec qui ils devaient passer la journée, s'installèrent au bar et burent un verre de jus d'orange. Lorsque Konan entra dans la chambre, elle remarqua que le rouquin était allongé en travers de son lit, vêtu uniquement de son caleçon de la veille – et non pas celui qu'il utilisait pour dormir puisqu'il traînait à côté de lui – et un long filet de salive coulait sur sa joue. Sa chambre était dans un désordre épouvantable et ses habits semblaient avoir été jetés aux quatre coins de la pièce avant qu'il ne s'endorme...

La bleue se décomposa face à cette scène surréaliste et se tourna, interloquée, vers Kisame qui sentit qu'il allait bientôt devoir affronter la colère de la terrible petite Fubiwa...

« Ecoute... Laisse-moi t'expliquer hein... C'est pas ce que tu crois...

— Ah oui, tu vas me dire qu'il s'est entraîné à faire un strip-tease dans sa chambre avant de dormir ou bien tu l'as aidé peut-être ?

— Hey mais arrête un peu ! Laisse-moi t'expliquer ce qu'il s'est passé et tu verras que je n'y suis vraiment pour rien... »

La veille au soir, lorsque Kisame était rentré, il avait trouvé Pein devant la télé à boire une bière. Se disant qu'il avait également soif, il sortit... le pack complet – oui, tout avait bien commencé par sa faute mais ce rouquin ne tenait vraiment pas l'alcool, encore pire que Hidan – histoire de passer le temps devant un film.

Son ami avait alors jugé bon de boire, encore et encore jusqu'au moment où il sentit qu'il perdait le contrôle.

« Tu devrais arrêter de picoler, lui conseilla Kisame. J'en reviens pas que tu sois cramé avec si peu d'alcool... T'es vraiment une chochotte...
— Hey Konan, pourquoi t'es aussi grande et... aussi bleue ?
— Ah non, tu vas pas commencer hein !
— Konan, ma chérie, pourquoi tu veux pas me faire de bisou ?
— Mais parce que je suis Kisame, espèce d'abruti !
— Ah... Merde... Tant pis...
— Dégage, retourne à ta place, ta copine te verrait collé à moi comme ça...
— Tu sais, Kisame, je serais célibataire, on aurait peut-être pu envisager quelque chose comme ça, histoire de combler la solitude... »

« HEIN ? Il t'a aussi fait le coup ? S'écria Sasori en recrachant son jus d'orange au visage de Kisame.

— Hey, t'es pas obligé de me cracher dessus ! Ouais mais après il a dit qu'il préférait les femmes et que Konan était bien plus jolie et qu'au moins, elle ne ressemblait pas à un requin... Et bref, il m'a gonflé alors je l'ai balancé dans sa chambre – habillé, je précise.

Mindful CasualtyWhere stories live. Discover now