Chapitre bonus: Love or Money [Kakuzu x Hidan]

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Note: l'histoire se passe avant le départ de Pein et Kisame pour la France.

Je m'appelle Rioji Hidan et cela fait cinq années que je suis technicien chez Konoha Industries. Est-ce que j'ai évolué ? Plus ou moins. Je suis désormais en charge de la planification des essais de notre laboratoire mais en aucun cas cela ne m'a donné un statut de responsable. Je suis juste un technicien avec un peu plus de responsabilités.

Au fil du temps, j'ai vu beaucoup de monde travailler à mes côtés, certains sont restés une ou deux années et d'autres ont tenu une semaine tout au plus. La raison à cela ? Notre manager, Uchiha Madara ! Ce type est hyper lunatique : un jour, il est super sympa et le lendemain, il nous hurle dessus sans raison. Mais je ne cherche plus à savoir.

Il y a deux ans, deux nouveaux techniciens ont été embauchés à un faible intervalle : Fubiwa Konan et Nikaru Deidara. Visiblement, ces deux-là semblent faire l'affaire puisqu'ils n'ont toujours pas été licenciés. Puis il y a un an, nous avons désiré mettre en place un pôle métrologie afin d'éviter d'externaliser nos contrôles et c'est ainsi que Kechi Kakuzu a été recruté. Enfin, il y a environ deux mois, un petit nouveau est arrivé à nos côtés : Ikari Pein. L'équipe est alors presque au complet (oui, car il manque un collègue pour assister Kakuzu mais une nouvelle tête devrait bientôt arriver...)

Mais revenons un petit peu en arrière.

Dans ce décor brillant, il y a un personnage qui fait tache au tableau et c'est celui qui nous intéresse aujourd'hui : Kechi Kakuzu, la vieille râpe pour les intimes. Pourquoi s'intéresser à lui, me direz-vous ? Pourquoi pas, vous répondrai-je. Ce type a toujours été imbuvable et ne s'intéresse qu'à son maudit argent dont les poches de ses parents semblent déborder. Mais... Pourquoi lui ?

Kakuzu n'est pas qu'un simple collègue de travail. En vérité, c'est moi qui l'ai pistonné pour obtenir son poste. On se connaît depuis le lycée et je sais que professionnellement parlant, il tient la route et surtout, sa personnalité est à même de faire barrage avec les comportements (parfois proches du harcèlement ?) de Madara. Bien entendu, je l'ai mis au parfum de la situation et cela ne l'a pas inquiété le moins du monde. Tant que la paye est meilleure que son ancien poste, il se fiche bien que son chef ne soit un connard. Parfait. Enfin un collègue aux épaules solides.

Est-ce la seule raison ?

Non !

Mais suis-je là pour faire des aveux ? Il semblerait que oui...

Depuis le lycée, j'ai un crush sur cet imbécile. Mais lui, toujours préoccupé par son argent, n'a jamais rien vu venir alors j'ai pu rester dans son sillage sans qu'il ne me grille. J'imagine que j'aurais pu perdre son amitié à ce niveau.

Et le voici de nouveau, planté dans mon décor du quotidien, à faire abstraction de tout et m'ignorer royalement. Pourtant, je ne l'ai jamais oublié puisqu'on se fréquente très régulièrement. Peu de gens supportent son avarice, je suis donc l'un de ses rares amis.

Souvent, par le passé, on se retrouvait les soirs et week-ends à boire un verre ensemble et quand l'un de nous n'était pas en état de rentrer, il dormait chez l'autre. Si bien qu'à terme, nous avons décidé de faire de la colocation. Ah ! Quelle délicate idée de ma part ! J'ai vu ses yeux s'illuminer ce jour-là. Non pas que l'idée de vivre avec moi le réjouissait mais cela fut presque jouissif pour lui d'imaginer toutes ses charges divisées par deux. Ouais, c'est tout l'intérêt que je représente à ses yeux. J'ai même eu l'impression qu'il était à deux doigts de me sauter dans les bras face à ma proposition à ce moment-là.

Donc voilà, j'aime ce type-là et en prime, je vis avec.

Vous vous imaginez que tout cela va me simplifier la vie ?

Mindful CasualtyWhere stories live. Discover now