Chapitre 12: Deuxième Avertissement

27 3 2
                                    

Les derniers événements passés m'ont permis d'ouvrir les yeux sur un point: je dois devenir plus fort. Plus fort pour vaincre mon ennemi, plus fort pour oublier mon passé et devenir une meilleure version de moi-même. Je sais que c'est difficile mais je sais aussi que ma force est bien plus grande que ce que j'ai pu croire jusqu'à maintenant. Tout d'abord, contrairement à ce que j'ai pu dire, j'ai finalement arrêté mon traitement pour voir le monde de mes propres yeux. Oui, j'ai peur et je suis tétanisé mais si je garde la tête haute, je finirai bien par l'emporter. Pour le moment, je reste ancré dans mes peurs et surtout de devoir face à un dénouement qui ne me soit fatal...

Pein dut rester plusieurs jours hospitalisé car son cas s'était effectivement aggravé. Il se sentait épuisé et surtout, ses mains le faisait souffrir. Pour commencer, il n'avait pas soigné ses mains correctement et ensuite, il les avait beaucoup trop utilisées le dernier jour. A sa grande surprise, Sasori ne lui fit aucune remarque. Il vint même lui rendre visite avec Deidara la veille de son départ.

« Bon, tu sors demain, c'est une bonne chose, soupira son ami. J'en ai assez de me faire du souci pour toi, sincèrement. Sache que j'ai longuement discuté avec Deidara, raison pour laquelle il est ici pour te prouver que je ne mens pas. Dès demain, c'est chez moi que tu rentres.

— Pourquoi remettre ça sur le tapis ? Lâcha Pein agacé. Je t'ai dit que je préférais vivre seul !

— Le problème, c'est que tu es incapable de vivre seul, souffla-t-il. Alors sache que j'ai pris toutes les dispositions pour déménager tes affaires chez moi durant ta convalescence.

— Tu as quoi ? Répéta le rouquin irrité.

— Juste le strict nécessaire, j'ai utilisé ton double pour les récupérer. J'ai eu l'impression que tu t'ennuyais chez moi donc j'ai aménagé ta chambre chez moi avec tes affaires. Mais ne me regarde pas comme ça, je n'ai pas encore bougé tes meubles !

— Pas encore ?

— On fera ça à ton retour, je veux dire... Et il faudra aussi annuler ton bail.

— Je serai là pour vous aider, ajouta Deidara. Ne t'inquiète pas, je comprends tout à fait le choix de Sasori. Il a raison, t'es vraiment un incapable !

— T'étais obligé de rajouter ça ? Bougonna l'Ikari.

— On progresse, il n'a pas dit qu'il refusait de déménager ! Bon, on passe te récupérer demain et ensuite, il faudra qu'on confirme la date aux déménageurs. Enfin, toi, tu ne touches à rien ! On s'occupe de tout avec Deidara !

— Oh et il ne faudra pas oublier de préparer les documents pour le bail !

— Tu as raison !

— T'inquiète pas, Ikari, on va te dorloter pendant ta convalescence ! » se moqua Deidara.

Pein grimaça et afficha une mine profondément dépitée face à ses camarades qui semblaient prendre un malin plaisir à le charrier, promettant au passage de veiller sur lui pour éviter qu'il ne refasse un séjour à l'hôpital. Sasori dut ensuite s'absenter un moment car il avait reçu un coup de fil en vue de sa prochaine exposition.

« Madara a demandé de tes nouvelles vendredi, déclara Deidara.

— Je me fiche de savoir ce qu'il a pu dire, tout ça, c'est de sa faute ! Tonna le rouquin.

— Je sais, je l'ai vu.

— Quoi ? Et tu n'as rien dit ? S'égosilla l'insociable.

— C'est lui qui a renversé la solution mais je ne pense pas qu'il ait fait exprès... Ce n'est pas son genre... Enfin, j'espère pas... J'ai l'impression que ça se passe très mal avec lui ?

Mindful CasualtyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant