Snow

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Draco marchait dans les couloirs pour se rendre dans la grande salle. Le tournoi ne l'intéressait pas mais le vieux fou qu'était Albus Dumbledor avait exigé que toute l'école soit présente. Pour montrer aux Français et aux gens de l'ancienne URSS que les Anglais étaient unis. La belle blague! Les Gryffindor se pensaient supérieurs et toute l'école ostracisait les Slytherin.

- Eh, Draco! fit un garçon basané. Attend-moi!

- Blaise? Je croyais que tu voulais attendre que le professeur Snape vienne te chercher dans ta chambre pour venir...

- Oui mais non. Ma mère vient de se remarier et m'a menacé de m'obliger à passer une journée complète avec le sacrifié si je cause le moindre problème aux profs...

Draco frissonna. Il connaissait la réputation de madame Zabini et il comprenait son ami de vouloir rester le plus loin possible du nouvel époux. Il était bien connu que les hommes qu'elle épousait ne faisaient pas long feu. Mais peu de personnes savaient que ce n'était pas des accidents mais bien des meurtres. Encore moins pourquoi elle les assassinaient. Mais ceux qui savaient comprenait pourquoi. Elle n'épousait que ceux dont elle était certaine qu'ils avaient participé ou avaient commandité le meurtre du seul homme qu'elle avait jamais aimé, son premier mari. Non vraiment, personne ne voulait se mettre la veuve noire à dos.

- Assez parlé de ma mère, allons dans la grande salle.

Les deux adolescents s'y rendirent en silence et prirent place sous le regard suspicieux de Severus. Mais ils avaient l'intention de bien se tenir. Ils mangèrent calmement et attendirent patiemment le nom des champions. Tous deux savaient que ça ne serait pas un Slytherin qui représenterait leur école parce que les Gryffindor avaient battus tous ceux de leur maison qui s'approchait de la coupe pour y mettre son nom. Draco renifla à la pensée que l'on prenait les Gryffindor pour des saints alors qu'ils étaient pire qu'eux, les supposés grands méchants.

Il était tellement pris dans ses sombres pensées qu'il n'entendit pas le nom des deux premiers champions...

- Harry Potter! résonna soudain la voix de Ganda... Albus.

Blaise et Draco se regardèrent, confus. Potter avait été déclaré mort et que sa survie aux mains de Voldemort n'était qu'une légende. Comment pouvait-il être désigné par l'artefact ancien?

Ils ne purent se questionner plus longtemps qu'un adolescent apparut dans la grande salle. Il avait de longs cheveux noirs tressés frôlant ses fesses et des yeux verts ressemblant à des joyaux. Il avait une peau de porcelaine blanche comme la neige et des lèvres rouges comme le sang. Il était splendide. Il portait une chemise bleue à manche bouffantes et un pantalon jaune, un noeud rouge dans les cheveux retenant des mèches rebelles. On aurait dit un prince.

- Puis-je savoir où je suis? demanda l'adolescent d'une voix chantante.

- Harry Potter? demanda Dumbledor.

Le garçon semblait surpris.

- Non. Je m'appelle Snow, Snow White. Et vous, qui êtes-vous?

- Je suis Albus Dumbledor, directeur de Hogwarts.

Cela ne semblait rien dire à Snow.

- Et où est-ce par rapport à la Forêt Enchantée?

- Je suis désolé mais je suis bien en peine de vous dire où se trouve cette forêt.

Snow sembla quelque peu abattu.

- Ma belle-mère va être tellement en colère... je n'ai pas le droit de quitter le château!

Un elfe de maison amena un miroir dans la grande salle. Dedans on pouvait voir se refléter une femme portant une robe noire. Elle était magnifique mais au visage sévère.

- Snow? Où es-tu mon enfant? Tu as disparu si soudainement!

- Je suis désolé, Regina. J'ignore ce qui s'est passé. Pouvez-vous me localiser et me ramener à la maison? Je ne suis pas très à l'aise ici...

- Je suis désolé mon garçon, le coupa Albus, mais vous êtes lié par contrat au tournoi des trois sorciers.

Le visage de la femme se tordit de colère. Sans que quiconque ne s'y attende, elle traversa le miroir et se tint droite devant le directeur de Hogwarts.

- Qu'avez-vous dit? siffla-t-elle entre ses dents.

Elle était furieuse qu'on veuille la séparer de son fils. Déjà qu'une fois son chasseur l'avait enlevé et convaincu grâce à un sort qu'elle voulait le tuer parce qu'il était plus beau qu'elle avait été dur, mais c'était pire. Elle s'approcha de la coupe de feu, ses talons claquant sur la pierre dans le silence le plus total, et observa l'objet.

- Snow, nous rentrons. Cette coupe est une fausse. Elle a été truquée pour sortir des noms bien précis. La vraie est cachée quelque part. Nous allons traverser le miroir pour rentrer chez nous et les nains vont mieux surveiller tes quartiers. Je vais utiliser un sort pour protéger notre château de tels enlèvements. Je suis tellement désolée.

- Je vais bien Regina. Rentrons. Vite avant que Grumpy ne trouve un moyen de venir pour venger mon kidnapping!

- C'est vrai que quand les nains t'ont recueilli alors que tu étais ensorcelé, il s'est accroché à toi...

Personne ne put entendre le reste de la conversation parce qu'ils avaient traversé le miroir et reflétait désormais le visage furieux de Albus Dumbledor.




Je suppose que vous avez reconnu de quel conte je me suis inspirée. Si vous voulez un crossover en particulier, demandez-moi!

La coupe de feu (multiples os ou délires de mon esprit)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant