Procès (partie 1)

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La salle d'audience était pleine. Nul ne voulait manquer le procès du siècle.

Au banc des accusés, le très honorable Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore. À ses côtés se trouvaient le ministre de la magie, le chef du département des sports et ancien joueur vedette de quidditch, le chef du département des relations internationales et le professeur de défense contre les forces du mal de l'année. Ou plutôt... l'homme qui avait pris sa place. Nul ne savait d'ailleurs quoi penser à ce sujet.

Mais le plus choquant avait été que le procès ne soit pas tenu par le gouvernement anglais mais bien à Genève. Ça en disait long sur la gravité des faits reprochés. Genève, en Suisse, était bien connu pour être le centre mondial de la diplomatie. Autant du côté moldu que du côté sorcier d'ailleurs. C'était là qu'on jugeait les crimes politiques les plus graves. Ou alors ceux perpétrés par les dirigeants d'un pays. Plusieurs dictateurs avaient passé devant la cour de Genève. Cette fois-ci c'était le tour des anglais.

- Levez-vous pour le juge! s'exclama enfin le greffier.

Tous obéirent. La foule reprit place sur les sièges seulement quand le juge fut assis. Le procès allait commencer.

- Asseyez-vous.

Pas un seul son ne résonnait dans la salle et pas seulement à cause du sort empêchant le public de faire d'intervention durant le procès. Ce sort servant à éviter que des commentaires des gens dans la salle n'influencent le jury.

Le juge lut tranquillement la liste des charges contre les accusés.

- Monsieur Dumbledore, que plaidez-vous?

- Non coupable! fit Albus qui ne voyait absolument pas ce qu'il avait à se reprocher.

Malgré les sorts de silence, il fut difficile d'ignorer que le public se déchaînait. Nombreux étaient les détracteurs de l'anglais, à commencer par son propre frère.

- Je vois que vous n'avez pas d'avocat, contrairement aux autres accusés. Nous pouvons vous en commettre un d'office si vous n'avez pas les moyens.

- Ça ne sera pas nécessaire mon garçon!

- Monsieur Dumbledore! Vous êtes dans un tribunal, veuillez vous adresser autrement à la cour! Les titres de juge, d'avocats et de jurés sont de rigueur!

Le vieil homme grimaça sous sa barbe. Décidément, les sorts de contrainte et de soumission couplés à un parfum de filtre de confusion étaient réellement supprimés par le bâtiment. Ça n'arrangeait pas ses affaires.

Il lui fallut un moment pour réaliser que le procès continuait. D'ailleurs, la preuve du moment était un souvenir.

Souvenirs

Harry Potter se tenait dans le bureau du directeur, couvert de blessures. Quirell n'avait pas été tendre avec lui dans sa tentative de meurtre. L'enfant en faisait toujours des cauchemars.

- Me... Merci d'avoir accepté de me voir, monsieur le directeur.

- Cela me fait plaisir, mon garçon.

Ledit garçon se crispa imperceptiblement sous l'appellation.

- Je voulais vous voir pour vous demander si je pouvais passer les vacances ici. Il parait qu'autrefois les orphelins pouvaient rester alors...

- Je suis désolé mon garçon mais ce n'est plus le cas depuis au moins 50 ans. De plus, si vous restiez, vous manqueriez à votre famille.

Entre ses dents, l'adolescent marmonna qu'il n'avait pas de famille.

- Mais professeur! Ils me détestent! Je... j'ai peur là-bas et on se sert de moi comme esclave!

Il remonta son chandail.

- Regardez ce qu'ils me font! Mon corps est couvert de cicatrices qu'ils m'ont laissé!

- Voyons! N'exagérez pas pour si peu! Il arrive que certaines familles moldues infligent des châtiments corporels aux enfants récalcitrants. Mais ce n'est pas une raison pour dire du mal de vos tuteurs! Maintenant, allez manger! Le train part dans une heure.

Souvenirs

Albus serra les dents. Ce genre de chose aurait dû rester secret!






Je sais, ça fait un long moment! J'espère pouvoir écrire plus fréquemment mais... ça bloque par moment ou, quand l'inspiration me frappe, je n'ai rien pour noter mon idée...

La coupe de feu (multiples os ou délires de mon esprit)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant