Chapitre 68 : Tête à tête entre frère et sœur

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PDV LUNA

Sur le rebord, devant le lycée de Taïga, je réfléchis à la vie. Pendant ces deux derniers jours, je n'ai pas arrêté de penser à Daiki, à ce qu'il s'est passé. Je suis tellement contente ! Contente que ce soit réciproque ! Contente que ce soit Daiki ! Enfin bref... Je suis aux anges !
Aujourd'hui on est mercredi et ça signifie que je vais voir Taïga. Je ne lui ai rien dis donc je lui fais la surprise. Comme d'habitude je suis en avance donc j'attends ; logique.
Mon téléphone vibre : un message de Satsuki, c'est obligé. Je le laisse sonné : je répondrais plus tard. Depuis que Daiki a fait le premier pas, elle n'arrête pas de m'envoyer des messages pour savoir comment c'était ou ce genre de chose. En plus de ça, Suzy remet cette situation dans chaque discutions que l'on a entre nous. Vous vous en doutez mais le soir même, on en a parlait toute la nuit. Enfin bon... Pendant ces deux jours ça n'a pas arrêté et avec les visites des musées, je vous dis pas.

??? : Yo !

Je sors de mes pensées. Il était temps.

Moi : Surprise...!

Il fait signe à Kuroko et s'avance vers moi avec son regard de frère protecteur puis il ouvre ses bras.

Taïga : Allez vient.

Je me jette dans ses bras pendant qu'il ressert son étreinte. Il me caresse les cheveux.

Taïga : On est pas obligé d'en parler tu sais...

Moi : Ça me manque nos discutions entre frère et soeur. (me redresse) Mais bon : je suis surtout là pour passer du temps avec toi. On en a pas tellement l'occasion.

Taïga (se gratte la tête) : C'est pas faux. Allez vient à la maison : c'est moi qui cuisine.

Moi (étoile dans les yeux) : Tu sais que je t'aime toi !

Il ricane et passe son bras autour de mon cou. Nous faisons le chemin comme ça jusque chez lui tout en discutant. Il ouvre sa porte et me fais signe d'entrée. J'enlève mes baskets et me mets à l'aise.
Je m'affale dans le canapé.

Moi : C'est tellement confortable !

Taïga : Ce serait plutôt à moi de faire ça. C'est moi qui vient d'avoir entraînement, pas toi !

Moi : J'ai supporté la femme de ta vie pendant deux jours : j'ai bien le droit à du repos.

Taïga (rouge pivoine) : Arrête avec ça !

Je lui lance mon plus beau sourire.
Il s'assoit à côté de moi et soupire.

Taïga : Bon... Tu veux manger quoi ?

Moi : C'est toi qui choisit. Tu me connais : je suis pas difficile.

Il lâche un soupire de désespoir mais se lève quand même en direction de la cuisine. Je fais de même pour le regarder. J'adorai faire ça quand on était petit. Il aidait déjà notre mère avant qu'il vienne au Japon et moi je les regardais.
Il commence à sortir les ingrédients sans un mot. Il allume les fourneaux et continue.

Moi : Taïga...?

Taïga : Hum...?

Moi : Il m'a embrassé.

Taïga : Hein ?! Aïe !

Il s'est brûlé cet abrutis. En même temps, j'ai pas tellement choisis le bon moment. Je le regarde avec un sourire désolé pendant qu'il met de l'eau sur sa main.

L'as au fémininOù les histoires vivent. Découvrez maintenant