Chapitre 57 : Comme un couple

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PDV LUNA

Je me rhabille... C'était la dernière tenue ; d'un style disons... particulier. Je serais pas comment vous la décrire mais je ne remettrais jamais ça !

Je sors de la cabine sous le fou rire des spectateurs. Daiki et Suzy se foutent ouvertement de moi. Je rougis de honte cette fois-ci... Je m'assois sur le banc, croise les jambes puis les bras et ne dis plus rien.

Suzy (fou rire) : C'est dingue... Tous les styles te vont bien, hahaha !

Moi : Sans commentaires...

Daiki (fou rire) : Ça va rester longtemps, hahaha !

Je lui lance un regard noir pendant que lui me regarde avec son air supérieur. J'espère que t'as pas pris de photos mon gars parce que sinon, je te garantie la fin de ta carrière.

Après cette instant de perte de dignité, les filles veulent continuer les essayages. Pour ELLES, pas pour moi et heureusement. Daiki se lève et part de la salle des cabines d'essayages.

Moi : Où est-ce que tu vas ?

Daiki : Chercher à boire.

Moi : Attend-moi !

Si je peux partir d'ici, je ne manque pas l'occasion ! Je crois que je regrette d'avoir jouée avec Suzy hier soir... Non en fait, j'en suis sûre ! Hier, on a fait un Just Dance avec les filles et évidemment, Suzy m'a lancé un défis. Mais comme je suis très nulle ; enfin ça c'est un autre sujet ; j'ai quand même acceptée son marché parce que j'ai ma fierté ! Et bah j'aurais pas dû...

Je pars donc avec Daiki, chercher à boire.

Daiki : T'es consciente que j'ai tout un tas de dossiers sur toi.

Moi : T'as plus qu'à trouver ma date d'anniversaire.

Daiki : Je peux demander à Suzy...

Moi : Tu fais ça, je te jure que t'auras affaire à moi !

Daiki (air moqueur) : Et tu comptes faire quoi avec ta taille de Lilliputienne ?

Je fronce les sourcils alors que lui me regarde fier de lui. Il ricane. Nous sommes arrivés devant une supérette.

Daiki : Tu veux boire un truc ?

Moi : Si c'est toi qui invite.

Daiki : Profite : je ne suis pas galant tous les jours.

Je lui adresse mon plus beau sourire et entre. Il me suit jusque dans le rayon des boissons. Je prends un Ice Tea et lui un Coca. Il paye et nous sortons. C'était rapide.

Moi : Daiki...?

Daiki : Hum...?

Moi (rougis) : On pourrait passer la journée ensemble ?

Il se retourne, les joues rouges. On dirait qu'il est gêné tout autant que moi.

Daiki : Si tu veux... ...Viens : y'a un magasin de sport pas très loin.

Je souris.

Moi : Je te suis !

Je m'avance à sa hauteur et lui donne un coup d'épaule comme je le fais avec Suzy. Sur le chemin, nous nous chamaillons et discutons de tout et de rien. Nous arrivons devant le magasin : je suis au paradis du basket !

L'as au fémininOù les histoires vivent. Découvrez maintenant