Chapitre 80

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Mais la place centrale de Buenos Aires ne se vida pas, au contraire.

Le service d'ordre présidentiel lutta pour contenir la foule et laisser le passage libre du centre organisationnel à l'estrade. Agustin fut appelé à rejoindre ses parents restés sur l'estrade.

Un tonnerre d'applaudissement salua son arrivée en trois bonds.

Les invités du mariage furent appelés à venir se placer juste devant. Puis la famille fut conviée à se regrouper en cortège, Agustin découvrit qu'ils étaient tous arrivés en les voyant suivre les gauchos. Il sursauta en découvrant Carmina qui venait vers lui accompagnée de Nikita.

- ne dis rien, l'interrompit elle, Tomine a souhaité que Carmina soit ton témoin, elles ont parlé ensemble et voilà. Et moi je file.

- oh...


'Mina...je... comment... oh Mina...'


- pardon, Agustin. J'ai promis à Tomine d'arrêter mes conneries... elle ne veut pas que je foute ma vie en l'air... elle veut que je sois près de toi aujourd'hui... c'est ce que je veux aussi... si tu es d'accord...

- tu vas arrêter tes conneries? C'est vrai?

- oui pardon.

Les deux amis tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Manuel et Marta voyant cela, voulurent s'en mêler.

- vous n'allez rien faire ou dire! Trancha Nikita, Carmina est là-bas selon la volonté de ma fille et je ne vous permettrait pas de vous y opposer, pas aujourd'hui.

- comment osez...

- ferme ta bouche Marta, trancha Manuel, ferme vraiment ta bouche, cette fois!

- voilà. Faites ça. Articula Nikita le regard meurtrier en retournant à sa place dans le cortège.

Le colonel Alonzo demanda le silence, la fanfare joua la marche nuptiale.

Les gens se tordaient le cou pourvoir sortir la mariée, enfin certaines cherchaient plutôt le papa...

Martin sortit finalement, sa fille aux bras. Si belle, si tremblante d'émotion... plus besoin de demander le silence, les écrans qui avaient retransmit la cérémonie montrait la mariée avancer doucement vers son homme suivie en une longue procession par tout ceux qui comptaient pour eux.

Le monde se résuma à cette personne qui venait vers lui pour Agustin, des larmes coulaient de ses yeux, larmes qu'il essuya vivement quand la fanfare joua plus fort et que Tomine et son père montèrent les quelques marches qui les séparaient de lui.

Martin lâcha sa fille et étreignit son gendre, pendant que Manuel et Marta faisaient de même avec Tomine.

Il se tourna ensuite vers sa fille et la serra fort contre lui, en silence, sa légendaire voix lui faisant temporairement défaut. Il la poussa ensuite gentiment vers son homme. Stella toujours sur ses talons qui tenait sa traîne.

Ils se prirent la main et se tournèrent vers le colonel Alonzo qui récita les mots convenus et les déclara, pour finir, mari et femme avant de les serrer dans ses bras en leur souhaitant beaucoup de bonheur.

Stella s'avança la mine sérieuse et tendit le petit coussin avec les alliances. Les mariés la serrèrent dans leurs bras en l'embrassant.

Chacun tendit sa main et l'autre y passa l'anneau en or blanc.

- ' tout nos vœux de bonheur et de prospérité!!' s'écria le colonel Alonzo en venant les étreindre.

Ce que fit également le président avant d'autoriser le marié à embrasser la mariée.

AGUSTIN... M.A.P.L.V. tome 11Where stories live. Discover now