AGUSTIN... M.A.P.L.V. tome 11

Chapitre 21

Elle se leva et prenant la main de son ami l'entraîna dehors. Ils finirent sur un banc, Agustin prit le visage de son amie entre ses mains, plaçant son visage tout prêt du sien.

- tu es si parfaite, si courageuse...

- je ne suis pas courageuse, 'Tin, j'ai confiance en toi...

Il l'embrassa passionnément.

- stop, stop! Rit elle en le repoussant. On est sur un banc!!

- j'ai envie de toi... Mina... tellement...

- moi-au-ssi, murmura t elle dans son cou, rentrons!

Un vaporetto passa par là et ils arrivèrent bientôt à Burano.

Fiévreusement, le jeune homme se bataillait avec le jeans de son amie. Elle s'allongea en une douce invitation.

- attends... sourit il en la redressant sur le lit et se plaçant debout derrière elle, tu veux pas changer un peu...

Elle était à genoux sur le lit devant lui qui la caressait en la maintenant contre son torse, embrassant son cou et sa nuque en lui murmurant des mots d'amour.

- je veux bien changer un peu... mais pas attendre plus longtemps, gémit elle sensible à son désir derrière elle.

La main sur ses reins, il l'inclina un peu devant lui et doucement la pénétra dans un soupir de satisfaction. Elle ne resta pas plus d'une seconde immobile de surprise, dévorée d'impatience et de plaisir.

- alors, c'est super, non? Fit il en la redressant contre lui sans se retirer d'elle, continuant ses coups de reins si sensuels qui lui arrachaient des cris.

- c'est les chevaux qui font comme ça, non? Soupira t elle conquise.

- ... je sais pas...

'dhdfhsofeobloez les chevaux? Quels chevaux? Mhmiyiomyhgkgfjhfj'

- j'adore quand tu fais l'homme cheval... souffla t elle en agrippant sa nuque pour le sentir dans son cou, sentir son souffle brûlant de son épaule à sa nuque...

Mais le plaisir arrivait, elle se laissa retomber à quatre pattes devant lui, s'offrant à ses allers retours, les réclamant plus forts, plus profonds pour finalement s'écrouler sur le lit, lui sur elle, tremblants tous les deux de plaisir, leurs corps en coton tant ils avaient perdu leurs souffles.

Toujours en elle, il laissait ses mains courir dans son dos, s'aventurant vers sa poitrine, son ventre et plus bas. Elle ne bougeait pas comme shootée par l'orgasme puissant qu'elle venait de traverser en sa compagnie. Il se retira finalement, la serrant plus fort contre lui, enlaçant ses jambes aux siennes, chaque centimètre carré de sa peau réclamant la sienne.

Elle se retourna par envie de baiser sur ses lèvres... et le désir les reprit... plus doucement, plus tendrement... longuement jusqu'au plaisir... un plaisir qui explosa comme un feu d'artifice... Et les laissa sans force blottis l'un contre l'autre... le sommeil les trouva ainsi... jusqu'au matin.

Leur départ avait laissé un silence dans le palazzo. Raphaël était venu s'en mêler, criant qu'il n'avait jamais vu son père manquer de courage avant de partir dans la nuit. Martin et Nikita se levèrent et partirent eux aussi. Pas fâchés, juste détruits...

Natacha par la fenêtre les vit s'approcher de son fils assis au bord du grand canal. Ils passèrent un bon moment assis avec lui, les jambes dans le vide au dessus de l'eau.

- je ne vais pas m'excuser! Trancha Jo.

- je n'arrive plus à réfléchir... soupira Natacha en venant le prendre dans ses bras.