Chevalier et demoiselle en détresse

67 9 12
                                    

Le lendemain, Léonie nous a donné rendez-vous à la rivière, pour pique - niquer. Quand j'en ai parlé avec ma grand-mère, elle s'est empressée de faire un panier avec des sandwichs et des cookies.

_ Mamie, ce n'est pas la peine ! J'allais passer en ville pour prendre quelque chose.

_ Sûrement pas ! Le fait maison, il n'y a que ça de vrai ! Elle a eu une bonne idée en plus, d'organiser ce pique - nique. Il va faire beau toute la journée, et jusqu'à lundi !

_ Ça veut dire que vendredi il fera beau ?

_ Et oui ! Laisse moi deviner : tu as prévu quelque chose avec cette petite vendredi ? Tu peux tout me dire, ta mère est allé passé un entretien d'embauche et ton grand-père est parti à sa réunion des anciens de Nitchville.

_ D'accord. C'est son anniversaire vendredi. Du coup, j'ai prévu une surprise.

_ Ah, et quel genre de surprise ?

_ Ça, je préfère le garder pour moi. Sache juste que je veux que ce soit le meilleur jour des vacances, et de l'année, pour elle.

_ Que tu es romantique ! Je suis fière de toi ! Ta mère disait que tu étais un mauvais garçon l'année dernière, mais aujourd'hui je vois un jeune homme plein de charme et de qualité.

_ Merci mamie. Mais n'en parle à personne.

_ Bonjour la compagnie !

Julien entra dans la maison, comme si c'était chez lui.

_ Julien, mon petit, pourrais tu frapper à la porte avant d'entrer ?

_ Pardon madame, s'excusa t-il en se grattant l'arrière de la tête.

_ Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Est ce que tu aide mon petit fils ?

_ Oui madame, il sera invincible vendredi !

_ Heureusement que je vous ai dit que c'était un secret ai tout les deux, marmonnais-je.

Pendant deux heures, ma grand-mère se démenait pour nous faire un pique-nique de roi. Quand elle eut fini, elle nous avait donné trois paniers chargé de sandwichs, cookies, jus de fruits que mon grand-père faisait lui même, avec des chips, et des bonbons.

A midi, nous sommes partis, rejoindre les filles. La rivière était à l'opposé du lac, totalement de l'autre côté de la ville, que nous dûmes traverser. En sionnant les rues, nous aperçûmes Mathéo qui se promenait avec un chien, un berger allemand.

_ Tu peux t'arrêter deux secondes s'il te plaît Jason ? J'ai un truc à lui demander.

J'acceptais et me garai plus loin. Julien sorti de la voiture et couru dans sa direction. A travers le rétroviseur, je les vis discuter. Mathéo regardait partout, comme si il avait peur qu'on les voit ensemble. Julien, lui, était hilare en lui parlant. Et je pense qu'il lui a posé une question, puisque Mathéo hocha de la tête avec un air dépité. Julien sauta de joie, prit quelque chose dans sa poche de jeans et donna la chose à son interlocuteur.

Julien revint à la voiture en souriant.

_ Je le savais, je le savais !

_ Quoi ?

_ Il est dingue de moi !

_ Il te l'a dit ?

_ Bien sûr que non, il a trop de fierté pour ça ! Mais il n'a pas rejeter le fait que je voulais qu'on s'entende mieux tous les deux, alors c'est un bon début. D'ici la fin des vacances, il sera déjà passé sur mon matelas, je le jure !

_ Tu sais qu'il ne te reste qu'une semaine et quatre jours ?

_ C'est suffisant !

Nous rîmes de bon coeur puis, nous reprîmes la route jusqu'à la rivière.

Cette Fille ne sourit plusWhere stories live. Discover now