68. Cole Sprouse

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< Pour @KeleanaVongola, j'espère qu'il te plaira ! Oh mon dieu, je suis vraiment désolée de poster en retard mais j'ai été occupée tout mon samedi après-midi que je n'ai rien pu faire ! Désolée encore du retard ! Dernière chose : les commandes sont officiellement fermées. J'en ai beaucoup encore à faire donc je stoppe pour l'instant, désolée encore ahah ! ❤️ >

La photographie, c'était bien l'une des choses que tu aimais le plus au monde. Gamine, tu prenais déjà tout en photo, à commencer par le tuyau d'arrosage dans ton jardin. Parfois, ton père te croyait folle quand tu faisais ça mais tu adorais la photographie et tu n'y pouvais rien.

Dans ton université, il y avait un club à ce sujet. Il y avait une dizaine de passionnés comme toi qui venaient et prenaient des photos. Certains étaient pas mauvais, même plutôt bons.

Toi, tu étais entre les deux. Disons que tes photos ne révélaient pas du grand art mais qu'elles n'étaient pas non plus floues et qu'on pouvait discerner si la personne que tu avais prise était un homme ou une femme.

Ce matin, tu reprenais les cours. Les vacances de Noël étaient passées à une vitesse folle et en même temps, tu avais pu prendre de jolies photos. Comme la neige qui collait à la belle vitrine du salon familiale, le sapin décoré de guirlandes lumineuses rouges et jaunes, le bonhomme de neige dans le jardin fait par tes petits frères et tes petites sœurs. La vraie magie de Noël à tes yeux.

Pourtant, tu dus te rendre à l'évidence : aujourd'hui, c'était la rentrée universitaire. Revenue dans ton appartement en centre-ville depuis deux jours, tu repris les cours quelque peu dépitée.

Par chance, le lundi était aussi le jour où tu avais ton club photo, une bonne nouvelle puisque tu allais pourvoir montrer tes dernières pellicules hivernales à ton professeur qui gérait ce club.

La pause midi arriva finalement et à treize heures tapantes, tu te rendis dans la salle 347 du bâtiment Ouest du campus. Tu entras dans la salle et saluas tes connaissances et même certains "amis" qui fréquentaient ce club et quelques cours avec toi.

Tu rejoignis une de tes amies proches de l'université, vous vous étiez rencontrées en cours d'histoire-géopolitique et ce fut quand vous aviez appris que vous étiez dans le même club que vous vous étiez rapprochées.

— Hey, fis-tu en lui souriant t'approchant d'elle. Comment tu vas ?

— Super ! te répondit-elle rayonnant comme à son habitude avant de t'embrasser la joue pour te saluer. Et toi donc, alors ? Ces vacances ? Elles étaient comment ?

— Ça va bien aussi, souris-tu. Et j'ai passé deux bonnes semaines tranquilles. On était dans un chalet à la montagne, je te dis pas toutes les magnifiques photos que j'ai pu faire !

Tu relevas ton appareil photos que tu tenais dans ta main, on ne peut plus ravi ce qui fit rire ton amie qui commenta :

— Chanceuse, je suis retournée sur Seattle voir mes parents et y avait pas grand chose de passionnant à prendre en ph...

Elle n'eut le temps de finir sa phrase que la porte de la salle du club s'ouvrît, vous faisant tous tourner la tête vers le nouveau arrivant.

C'était étonnant que quelqu'un vienne, vous n'étiez pas beaucoup de base et tout le monde était déjà là d'après tes comptes rapides.

Un garçon rentra et vous sourit de manière optimiste. Votre professeur s'approcha de lui et l'accosta de sa grosse voix sympathique :

— Bonjour, jeune homme. La photo vous intéresse pour que vous soyez ici ?

— Oui, répondit le garçon poliment. J'aimerais m'inscrire si c'est possible, monsieur.

— Bien évidemment, s'exclama le professeur en dégainant son calepin avec les noms d'inscrits. Votre nom, mon garçon ?

— Cole Sprouse, se présenta par la même occasion le nouveau.

— Enchantée Cole. Tu es nouveau sur le campus ?

— Oui, je viens de l'autre côté du pays et j'ai changé d'université pendant les vacances de Noël, informa le dénommé "Cole".

— Eh bien, bienvenue Cole ! N'hésite pas à accoster les personnes ici présentes, ils sont tous bien élevés et seront charmants avec toi, c'est certain. Les clubs de l'université ont pour but de faire socialiser les élèves entre eux.

Le jeune homme acquiesça et sans plus de cérémonie, le professeur retourna à un élève boutonneux qui lui présentait sa propre pellicule des vacances, ce que tu voulais faire à l'origine.

Les regards des étudiants lâchèrent le petit nouveau et ton amie en profita pour se précipiter de te souffler :

— T'as vu le nouveau ? Qu'est-ce qu'il est mignon !

— Il s'appelle Cole, grognas-tu exaspérée en levant les yeux au ciel. Et tu as déjà un copain d'ailleurs toi.

Cette dernière phrase eut le don de faire froncer les sourcils ton amie qui plissa les yeux avant de comprendre et de s'exclamer :

— Je ne vois pas le rapport ! Ce n'est pas pour moi que je dis ça, c'est pour toi. Il serait temps de te trouver un petit ami pour nos dates à quatre parce que c'est vraiment inutile de t'inviter seule pour que tu tiennes la chandelle.

— Attends... quoi ? t'indignas-tu en secouant de la tête. Non, non, non, tu vas rien faire du tout. Je suis très bien seule moi.

— Mais arrête voyons, ce mec aime la photographie comme toi, ça vous fait un point commun. Tente ta chance enfin !

— Non merci, ça va aller, bougonnas-tu en te concentrant sur ton appareil photo signifiant que la discussion était clause.

Enfin, pas pour ton amie qui s'agita à tes côtés, déterminée à te trouver l'homme de ta vie. Elle leva le bras gauche en direction du garçon et lui cria :

— Eh, Cole ! Si tu veux, viens avec nous !

Le garçon et toi redressâtes la tête en même temps dans la direction de ton amie. Lui, semblait surpris. Toi, tu semblais être sur le point de la mettre en morceau. Elle vous offrit juste un grand sourire éblouissant comme réponse.

— Dans ce cas, merci, vous remercia Cole en vous rejoignant.

— Je te présente mon amie, Y/N, commençait déjà ton amie en te donnant un coup de coude avant de glousser. Excuse la, elle est un peu sauvage avec les inconnus.

Cette petite remarque taquine fit rire le garçon et tu fusillas cette idiote du regard alors qu'elle venait de te mettre la honte devant un joli garçon. Tu t'éclaircis la gorge et tendis ta main vers Cole pour qu'il la serre :

— Enchantée Cole. Excuse la, elle est une amie quelque peu envahissante et pénible à la longue. T'inquiètes pas, on s'y fait au bout d'un moment.

Cette réflexion de vengeance eut le don de faire exploser de rire Cole et outrer ton amie qui te tapa l'épaule du bout des doigts.

Le nouveau prit finalement ta main pour la serrer et le temps s'arrêta quelques secondes au contact de vos deux peaux. Tes yeux se perdirent dans les siens océan avant qu'il ne réponde :

— Enchantée Y/N.

ɪᴍᴀɢɪɴᴇWhere stories live. Discover now