39. Void Stiles

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< Pour @Sasa_A7, j'espère qu'il te plaira ! ❤️ >

Le fait que tu sortes avec Stiles depuis deux mois étaient une chose. Le fait qu'il sorte avec toi sans que cela soit vraiment lui qui sorte avec toi en était une autre.

Pour expliquer : Stiles n'était pas amoureux de toi, mais le renard qui se cachait en lui donnant naissance à Void Stiles l'était. 

Oui, cet être maléfique était complètement fou amoureux de toi. Et même s'il restait mauvais et qu'il ne voulait pas assumer ce sentiment qui le rendait faiblement. Il ferait tout pour t'avoir.

Stiles aurait voulu te hurler des milliers de fois que tu n'étais simplement que son amie mais l'esprit noir comme l'enfer qui l'emprisonnait et le contrôlait, l'en empêchait, prétextant qu'il tuerait tous ceux que Stiles aime s'il venait à avouer la vérité.

Pourtant, quand vous aviez compris que Stiles était sous l'emprise d'une monstruosité depuis le début de votre couple, tu compris que tout cet amour que tu aurais pu éprouver pour lui était faux. 

Tu n'étais pas amoureuse de Stiles jusqu'à sa demande, tu avais accepté parce qu'il avait eu le don d'être... convainc. Est-ce que tu te doutais que l'aura imposante du renard t'avait envoûté d'une manière ou d'une autre ? Oui, tu t'en doutais.

Tu pensais que petit à petit, tu tombais amoureuse mais tu ne craquais pas pour ses cheveux bruns mais plutôt pour sa peau plus pâle que d'habitude, son sourire en coin arrogant.

Est-ce que tu étais tombée amoureuse d'un être maléfique comme Void Stiles ? Oui, oui, oui, ... tu étais bel et bien sous le charme de ce mauvais renard.

Tu ne voulais pas te l'avouer, car ce serait avouer que tu étais aussi folle que lui et tu te savais pourtant saine d'esprit. Enfin... tu ne savais plus vraiment maintenant.

Pourtant, comme action saine d'esprit, tu t'en étais pris à Void Stiles lui avait dit des mots que tu n'aurais sûrement pas répété devant ta mère. Et cela n'avait pas plus au monstre qu'il était.

Alors que la meute de Scott était déterminé à attraper cet enfoiré qui jouait avec l'esprit de l'humain qu'était Stiles, Scott McCall n'avait eu qu'un message provenant du portable de Stiles écrit par son double maléfique entre guillemets : « Je vais garder Y/N avec moi. Bonne soirée, Scott. » 

La tête sur le point d'exploser, tu gémis doucement en clignant des yeux faiblement. Ta tête te martelait comme le lendemain d'une terrible gueule de bois, au lieu de cela, une lumière forte t'aveugla complètement te faisant jurer.

— Putain, ma tête, râlas-tu. Pourquoi j'ai si mal rah ? 

— Parce que je t'ai frappé la tête contre le plan de travail de ma cuisine. Enfin... celle de Stiles.

Tu t'interrompis immédiatement dans tes plaintes en apercevant Stiles-pas-Stiles s'approcher de toi. Tu te tendis compte que tu allais pouvoir te plaindre de quelque chose de bien plus grave maintenant.

Tu paniquas et commenças à t'agiter, tes mains étaient liées dans ton dos, ton corps coincé sur une chaise. 

—Où est-ce que je suis ? t'exclamas-tu.

— C'est un secret, sourit Void Stiles. Mais ne t'inquiètes pas, tu seras très bien avec moi ici.

— Jamais je ne resterai avec toi, crachas-tu. Laisse Stiles tranquille.

— Mmmh... je sais que tu n'en as pas envie, Y/N, sourit-il en se penchant près de ton visage.

Tu sentis ton souffle se couper dès qu'il fut aussi près de toi. Un côté de ton esprit, celle de l'ange, te suppliait de tout ton possible pour t'éloigner de ce renard. L'autre partie, celle du vilain petit diablotin, t'amadouait par tous les moyens pour faire à ce qu'une source d'air ne puisse passer entre vos deux cœurs.

Tu le savais, tu ne pouvais pas t'en empêcher : tu mourrais d'envie de l'embrasser mais tu ne pouvais pas faire ça. Pas pour tes amis. Si tu cédais, tu les trahissais eux, ta seconde famille.

— Tu ne sais pas ce que je veux, rétorquas-tu la voix hachée ayant du mal à te concentrer face à lui.

Tu détournas le regard du sien, voulant reprendre le contrôle de toi-même. Ce qui ne plut évidemment pas à Void Stiles qui fronça les sourcils.

— Regarde-moi, Y/N.

Tu secouas la tête doucement, sentant les larmes monter. Tu étais sur le point de craquer. Void Stiles insista en criant :

— Regarde ! Regarde-moi je te dis, Y/N !

Tu refusais, juste pour pouvoir t'en sortir. Le garçon t'attrapa violemment la mâchoire et te la serra en tournant vivement ta tête vers lui. 

— Quand je te dis de faire quelque chose, tu le fais, Y/N.

— Lâche-moi, commenças-tu à sangloter. Lâche-moi.

Stiles-pas-Stiles se radoucit immédiatement mais il ne le montra pas. Il lâcha juste ton visage et prit sa même voix froide et dure :

— Y/N, dis-le. Dis-le que tu m'aimes.

Oui, tu l'aimais. Oui, tu étais horrible de ressentir ce genre de sentiment envers lui. Ce n'était pas la gentillesse de Stiles qui te faisait craquer, mais le côté sauvage du renard.

Une larme roula silencieusement sur ta joue. Tu secouais négativement la tête de gauche à droite.

— Je suis désolée... murmuras-tu. Je ne peux pas...

Ce fut alors que tu vis la chose la plus irréaliste de tout les temps se passa devant tes yeux. Void Stiles laissa une larme couler sur sa joue. Il l'essuya rageusement.

— Je... je te hais, Y/N ! s'exclama-t-il comme un enfant vexé en plein dans son égo.

— Je sais, je sais, soufflas-tu tristement.

Le vilain renard glissa sa main à l'arrière de ta nuque et attira avec violence ton visage près du sien. Il écrasa ses lèvres sur les siennes et votre baiser prit un goût salé.

Tu le savais. Il le savait. C'était un baiser d'adieu. Le plus dur de sa vie. De ta vie. Le seul que tu connaîtrais.

— Pardonne-moi, Y/N, sanglota Stiles. Tu es ma faiblesse. Je ne peux pas en avoir...

Ton souffle se coupa. Tes yeux sortirent de leurs orbites. Ton regard s'accrocha au sien brillant de larmes. Tu abaissas ta tête sur ton abdomen. Void Stiles y avait planté son couteau et du sang s'écoulait déjà en abondance de la plaie.

Tu redressas son regard vers lui, ton souffle te manquant déjà peu à peu. Ta vue se troubla lentement et tu commenças à suffoquer. Ton esprit comprenait et agissait au ralenti. Tu sussuras :

— Stiles... je... je sais que tu... que tu m'entends... saches que ce n'est... ce n'est pas de ta faute.

Tes yeux roulèrent dans leurs orbites et ta tête glissa avant de tomber sur le côté. Void Stiles sanglota. Il avait tué l'amour de sa vie. 

ɪᴍᴀɢɪɴᴇNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ