Chapitre 22

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Tsuyu était avec Kirishima dans sa chambre, elle lui avait demandé de le rejoindre parce qu'elle voulait lui parler.

- Kirishima...Tu vois avant d'être domestique...J'étais une esclave... Commença Tsuyu avec sérieux

Kirishima écarquilla les yeux, il ne pensait pas que l'esclavage existait dans ce monde. À vrai dire, il était pratiquement tout le temps au château, donc il n'en avait jamais vu.

- Ochako était avec moi. Midoriya était un pauvre garçon, pourtant, il venait nous apporter de la nourriture en cachette, sans lui, nous serions certainement mortes. J'ai beaucoup souffert, d'ailleurs, il me reste beaucoup de cicatrices, heureusement un prince nous a sauvé.

- Bakugô ?

- Non, Kaminari Denki. Nous avons passé plusieurs années avec lui dans son château, mais ses parents ont voulu lui donner une meilleure éducation et lui apprendre le dur rôle de futur roi, alors il a été contraint de se séparer de nous. Il nous a envoyé chez Bakugô, lui demandant de bien prendre soin de nous. Depuis, on ne s'est jamais revu...

- Je ne sais pas vraiment quoi dire Tsuyu....C'est tellement triste...

- Ne t'en fait pas, je vais mieux maintenant .

Tsuyu lui fit un sourire rassurant, tout en prenant la main dans la sienne. La verte expliqua au rouge qu'elle avait développé des sentiments pour Midoriya, le problème étant qu'Ochako possédait aussi des sentiments à son égard.

- Tu devrais lui déclarer ta flamme, comme ça tu n'auras pas de regrets plus tard. Lui conseilla Kirishima

Tsuyu accepta. Plus tard dans la journée, les feux verts traînaient dans les jardins et discutaient. Ochako faisait confiance à Tsuyu et Midoriya, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir une pointe de jalousie, et de les espionner. Elle s'en voulait vraiment, de se comporter de manière sur protectrice, mais c'était plus fort qu'elle. La brune aimait Midoriya plus que tout, et elle ne voulait que personne ne lui pique, pas même Tsuyu.

- Midoriya, je voulais te dire...que j'ai des sentiments pour toi... Débuta la fille grenouille

- Moi aussi, je t'aime beaucoup . Répondit Izuku sur un ton aimable

Tsuyu le prit dans ses bras en venant lui chuchoter quelque chose à l'oreille.

- Non, ce que je veux te faire comprendre, c'est que je suis amoureuse de toi.

Le visage du vert se teinta de rouge, tandis qu'il repoussa doucement la jeune femme. Tsuyu ne put cacher sa déception, comprenant que ses sentiments n'étaient absolument pas réciproques. Ochako ressentait de la joie au fond d'elle, elle s'insulta mentalement, se traitant de mauvaise grande sœur. Tsuyu s'en alla, courant de toutes ses forces, le domestique cria son nom à plusieurs reprises, mais la fille ne daigna pas se retourner. Voilà, c'était fait. Les larmes coulaient sur son doux visage, elle s'en doutait un peu, entre elle et Ochako, le choix était vite fait.

Après cette course soudaine, Tsuyu comptait s'enfermer dans sa chambre, mais une main se posa sur son épaule. C'était Katsuki Bakugô.

- Oïe. Pourquoi tu chiales la grenouille ?

- Hum. Prince Bakugô. Excusez-moi, ce n'est pas une attitude à avoir devant un être tel que vous. S'excusa-t-elle en effectuant une courbette

Le blond fronça les sourcils, un peu énervé que Tsuyu évite aussi habilement ses questions. Il ne força pas davantage, après tout, sa vie ne la regardait absolument pas. Puis, il s'en foutait pas mal, c'était juste que c'était une amie de Kirishima...donc...voilà , bref ...

Midoriya se posait beaucoup de questions, avait-il blessé Tsuyu ? Avait-il été trop brutal ? Où est-ce qu'elle était partie ? Depuis combien de temps l'aimait-elle ? Pour quelles raisons avait-elle développé ce genre de sentiments à son égard ? Est-ce qu'elle savait pour lui et Ochako ? Il se gratta la nuque, complètement perdu. Des bras l'enlacèrent par l'arrière, et une tête vint se nicher dans son cou. Ochako enlaçait son petit ami, Izuku aurait put jurer qu'elle le serrait plus fort que d'habitude, comme si elle voulait le posséder pour l'éternité.

- Tsuyu m'a avoué qu'elle était amoureuse de moi. Avoua le vert

- Oh...Et alors, t'as accepté ?

- Je penses qu'elle a compris que ce n'était pas mon cas. Mais ça me fait mal, c'est un peu comme ma petite sœur.

- Je comprends, à moi aussi.

- Il faudrait que j'aille la voir.

- Je penses que ça déjà assez dur à digérer pour elle ce rejet. Ça va lui faire encore plus mal de te voir tout de suite.

- Tu as raison.

- J'ai toujours raison. Rit Ochako

- Ochako, tu connais la modestie ?

- Hum...Qu'est-ce que c'est ? Ça se mange ?

Qu'est-ce que c'est ? Ça se mange ?

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Le démon et le soit-disant ange ✔️On viuen les histories. Descobreix ara