Chapitre 8

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Ils se trouvaient à présent dans une petite maison, dans la ville. La mère, au rez-de-chaussée, s'acharnait sur son travail et grommelait et envoyant qu'elle allait très certainement y passer toute sa nuit. De longs cernes étaient exposés sur son visage, une mine épuisée par le travail, un sourire inexistant, un regard affaibli par la vie...Elle faisait vraiment peine à voir. La femme monta sa tasse de café encore fumante à ses lèvres, elle grimaça, venant de se brûler, puis reposa sa tasse avant de reprendre son travail.

Kirishima venait de revenir chez lui, en courant. Il avait passé la journée avec des amis, et ne s'était pas rendu compte qui s'était écoulé. Il arriva chez lui, tout essoufflé. Sa mère le regarda contrariée, Kirishima lui sourit avec un air d'excuses. Il enleva ses chaussures et embrassa la joue de sa mère.

- Tu n'as toujours pas fini ? Demanda-t-il en regardant le tas de papiers sur la table

- Et je ne risques pas d'avoir fini de sitôt. Répondit-elle

Le roux ne la dérangea pas plus longtemps, sachant que chaque minute comptait pour sa mère, et qu'elle ne pouvait pas les gaspiller dans des discussions futiles. Elle était forte, très forte. Malgré le départ du père, elle n'était pas tombée, elle avait redoublé d'efforts pour ses enfants, Eijirô lui en était réellement reconnaissant. Madame Kirishima faisait tout pour ses deux enfants, et lui, ne pouvait rien faire en retour. Il se pinça les lèvres, impuissant, avant de monter à l'étage. Il entendit des sanglots à l'étage, il écouta plus attentivement, et remarqua que ça venait de la chambre de sa petite sœur, Asano. L'adolescent toqua doucement à la porte, ne voulant pas la brusquer, cependant, il s'inquiétait, n'entendant aucune réponse, il décida d'entrer sans permission. Cette image était horrible, sa petite sœur, pleurait dans son lit, serrant contre elle un gros nounours. L'aîné s'approcha prudemment, avant de chuchoter.

- Asano....Il s'est passé quelque chose à l'école ?

- Je-je...Non....Rien du tout...Bégaya-t-elle en cachant son visage dans sa peluche

- Asano, tu sais que tu peux tout me dire ?

- À quoi bon ? Tous les gens qu'on aime nous abandonne dès qu'il ne nous trouve plus d'intérêts ....Papa nous a abandonnés et maman ne peut pas s'occuper de nous...Et toi aussi...Tu m'abandonnes. Pleura la fillette

- Asano tu sais très bien que c'est faux ! Papa est peut-être partie, et maman fait tout son possible pour qu'on vive dans de bonnes conditions ...Et moi je suis là ! Les personnes qui n'étaient pas destinées à rester partent et les vrais personnes qui sont là pour toi restent. S'il te plaît Asano...Parle-moi....

- Non...Je peux pas...

- Asano...Viens là...Si tu es triste tu peux pleurer. Essaye pas de te retenir, les larmes sont les mots qu'on arrive pas à exprimer...Il faut se relâcher, tu n'as pas à avoir honte. Lui dit-il

Asano partit dans de gros sanglots contre son frère, elle s'accrochait à lui, comme s'il était la seule chose qui la maintenait en vie...Elle criait certaines fois, de rage, de tristesse, de plainte, de désarroi, de mensonges, de sa vie... Kirishima la serra davantage dans ses bras, elle pleura de longues heures dans ses bras, sans arriver à se calmer. Lui aussi, se laissa aller, les larmes coulant sur son visage, tout en hurlant.

- Les humains sont si faibles, c'est affligeant. Cracha Bakugô en observant la scène

- La ferme ! Tu ne vois pas comme elle est malheureuse ! Espèce de sans-cœur ! Répondit (T/p)-chan

Eijirô glissa sa petite sœur sous ses draps en lui embrassant le front, cette image lui brisait le cœur. Il ne pouvait pas aider sa sœur, alors qu'elle n'était pas heureuse. Soudain, Bakugô se reçut un tir qu'il esquiva facilement.

- Oh non ?! Encore un bloquage ?! S'énerva (T/p)-chan

- Il ne veut sûrement pas se rappeler de souvenirs pareils...Déclara Todoroki

- Je le comprends, mais il commence à faire chier avec des bloquages de merde là ! Je vais lui faire sa fête quand il va se réveiller. Rugit le prince

- Tu ne crois pas qu'il a déjà assez de problèmes comme ça ?! Tu n'as pas besoin d'en rajouter une couche ! Répliqua la seule fille du groupe

- Kirishima est si souriant d'habitude...C'est vraiment étonnant...Vous pensez qu'il a perdu ses souvenirs ? Réfléchit Shôto

- C'est une très bonne explication mon cher Todoroki ! Ses souvenirs refont surface, c'est pour ça qu'il n'arrive pas à se réveiller ! S'exclama la jeune femme

- C'est bien cousine, tu as trouvé quelqu'un qui pouvait combler toutes tes lacunes, et de même pour toi Todoroki. Ricana le blond

- Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre....Déclara Todoroki

- Et toi t'en rajoutes en plus ! Hurla la princesse

- Arrête de gueuler l'ogre, ton haleine va finir par faire des meurtres si tu l'ouvres trop. Cracha Katsuki

- Euh...T'as vu ta tête le poulpe. Je plains ton futur mari sérieux.

- Déjà qui t'as dit que ce serait un mec ?

- Bah...mon intuition. Et elle me souffle aussi que son prénom commence par «Ei» et finit par «jirô»

- Tch...N'importe quoi. Se contenta seulement de dire le prince

- Todoroki, t'es pas du même avis que moi ? Tu trouves pas qu'ils formeraient un beau couple...Bon même si Kirishima forme un beau couple à lui tout seul aussi. Se moqua la jeune femme

- Euh...Déjà faudrait que Kirishima accepte...Répondit le garde

- J'VOUS ENTENDS BANDE DE CREVARDS ! Les coupa Bakugô

- Méchant pas beau et-Bouda la jeune femme en se prenant une boule de papier brillante qui la fit taire

- Bruh. Même les papiers te respectent pas, faudrait se remettre en question l'ogre. Ricana le prince

Une poubelle fonça sur le blond qui s'écroula au sol, en poussant un léger gémissement de douleur, à peine audible.

- Ahaha. Et toi tu te fais défoncer par des poubelles ! Ah bah t'as trouvé ton mari finalement. Se moqua la femme

(T/p)-chan était pliée de rire, le PLUS GRAND ET MAGNIFIQUE des princes de tout le pays venait de se faire blesser par une vulgaire poubelle. Elle finit par s'étouffer, n'en pouvant plus. La jeune femme pleura, tellement s'en était hilarant. Todoroki lui tapota le dos, pour qu'elle ne meure pas à force de se moquer de son cousin.

- Crèves la morue ! Et d'où elles sortent ses foutus poubelles de merde ?!

Tout à coup, des dizaines de poubelles arrivèrent devant le petit groupe.

- Maintenant, il y'en a plein...Soupira Todoroki

- BAH BRAVO ! GRÂCE À TOI, TOUTES SES COPINES SE SONT RAMENÉES ! Poursuivit (T/p)-chan

Le démon et le soit-disant ange ✔️حيث تعيش القصص. اكتشف الآن