26 - Dans tes bras

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Je suis restée dix jours à l'hôpital en compagnie de Sam. J'ai beaucoup dormi a cause des doses de médicaments. J'ai pu y apprendre que j'était inconsciente depuis 9 jours déjà et contre toute attente ma blessure n'est pas si grave. D'après les médecins mon corps n'était pas entièrement remit de l'hémorragie interne que j'ai fait il y a deux mois. Selon eux cette fragilité pourrait expliquer ma perte de connaissance durant ce séjour.

Quelque chose qui laisse perplexe Lin. Les hommes utilisent des armes à feu particulière. Ces dernières ne sont pas visées à tuer mais à blesser et superficiellement. En d'autre mots elle blesse légèrement pour mettre l'ennemi hors d'état de nuire mais pas assez pour le tuer.
D'après Jax cette technique est très rarement utiliser par le sang car il se font un nombre d'ennemis conséquents et les laisse en états de nuire.

Pour l'instant ce n'est dans mon cas que douloureux et embêtant car je dois changer les bandages au maximum tout les deux jours.
Durant mon séjour à l'hôpital les combats avec les 'Red Heads' ont créer un désordre monstre mais les équipes ont réussis à les repousser une fois de plus. Pour une raison que j'ignore nous restons tout de même dans les même locaux.

Jax à juste ordonner de changer de place les bureaux et autres pièces importantes. Pendant ce temps nous sommes tous loger dans les quartier de sécurité. Je suis Lin et Sam qui se dirigent vers ma chambre pour y déposer mes affaires. Sam se montre toujours aussi protecteur il a d'ailleurs refuser que je monte les escaliers et a insisté pour me porter alors que c'est à l'épaule que j'ai mal.

En entrant je constate que Malia est assise sur mon lit. Elle s'apprête à me sauter dessus quand Sam l'arrête in extremis. Après des explications sur ma fragilité, mon état de santé... Il me laisse enfin la prendre dans mes bras.

Je n'ai pas pu profiter de mon après-midi avec Malia car Sam nous interrompais toujours pour savoir si j'allais bien. Lin a réussi à le convaincre après vingt bonnes minutes de sortir prendre l'air. A peine a-t-il passé la porte de Malia se laisse tomber sur le dos dans le lit moelleux.

- Putain, qu'est ce que ça va être quand tu sera enceinte ? Je m'étouffe avec ma gorgée de thé glacé.

- Pardon ?! Ma voix pars dans les aiguë sans que je ne la contrôle.

- Ohhh ça va ! Vous êtes repérer à dix mille mètres tout les deux. Son numéro de 'je m'inquiète juste' il le fait avec personne d'autre alors que y'en a eu des blessés. Quant à toi tu le dévore des yeux sur place sans même t'en rendre compte.

Je reste béate face à elle. Que répondre à ça ? Je reprend ma gorgée de thé sans lui porté plus d'attention. Elle finit par s'assoir en passant une main dans mon dos.

- Plus sérieusement tu m'a fait une belle frayeur. Essais de ne pas me la refaire.

Ses yeux larmoyant me pousse à la prendre dans mes bras. Elle caresse mon dos et se relève.

- Je vais y aller. Ton beau chevalier blanc doit vouloir passer du temps avec toi seul à seul.

Elle me salue de la main pendant que je rigole intérieurement. Nous ne faisons que de passer du temps ensemble et pourtant ce n'est jamais suffisant pour aucun de nous deux. Je pars me changer dans la petite salle de bain.

Je retourne dans ma chambre et sors deux assiette. Ces plats préparer commencent à devenir lassant. J'aimerais cuisiner moi même. La porte s'ouvre sur le grand brun qui ouvre la bouche mais que je stoppe immédiatement.

- Merci de te préoccupé de ma santé je trouve ça extrêmement touchant mais je vais bien. Pas besoin d'un interrogatoire si j'ai besoin de quelque chose je sais que t'es là. Je lui souris tout le long pour diminuer la dureté de mes propos.

Le brun rigole avant d'attraper son assiette. Il commence à m'expliquer que durant son séjour de mis à pied les assiette qu'il mangeaient était abominable. Ce repars est parmi l'un des plus joyeux. Il passe son temps à sourire et à me faire rire. Si bien que je finis par manquer de m'étouffer.

Vient le moment du coucher. Le brun m'informe qu'il reste juste quelque temps au cas ou avant de monter dans sa chambre. Le regardant affalé sur le canapé je m'endors.
Je me relève en sursaut inspirant fortement. Sam se retourne inquiet et me regarde. Je me bouche les oreilles. Ce bruit est insupportable. Sam pose sa main dans mon dos en se mettant face à moi.

- Qu'est ce qui ce passe ?

- Je fais que de les entendre... Dès que je ferme les yeux ils résonnent en moi... J'arrive pas à voir autre chose... Le brun se rapproche de moi et me colle contre lui.

- Qu'est ce qui résonne et qu'est ce que tu vois ?

- Les détonations, les coups de feux, le sang, les gens morts, ma famille, toi... Tout le
monde meurt.

Il se rapproche de moi en me berce contre lui. Quand il sens que je respire normalement il se stoppe et me regarde.

- Je vais rester éveiller avec toi et tu verras que ça n'arriveras pas. Me chuchote-t-il.

Je l'oblige à aller se coucher me rappelant que depuis plus d'une semaine il dors plié en deux sur un lit. S'en suis alors une trop longue d'argumentation sur son état physique qui finit par nous épuiser tout les deux. Il reprend alors la parole.

- Déjà j'ai pas envie de dormir avec un inconnu et en plus je sais que tu vas pas bien alors je vais pas partir !

- Bah dors ici alors si c'est ce que tu veux !

La fatigue provoque une colère facile entre nous deux et je finis cette phrase en me laissant tombée sur le coté. Je ferme les yeux feintant un sommeil quand je sens le matelas s'affaisser. Deux bras musclés m'entoure en me collant contre un corps chaud.

Mon corps de réchauffe comme congeler depuis des siècles. Je me tourne et me colle contre son torse. Sa main passe sur ma joue et m'oblige à la regarder.

Il bascule sur le dos et me pousse sur lui. Couchée sur lui je passe mes jambes de parte et d'autre de son corps rapprochant nos visage. Il passe sa main sur ma nuque me rapprochant de lui. Un long baiser suivit d'un souffle libérateur. Enfin. Ses lèvres se mouvent contre les miennes? Sa main descend le long de ma colonel event de s'arrêter dans le bas de mon dos.

Il stoppe notre baiser. Un long échange visuel s'installe avant de me faire sourire gênée.

- Dors maintenant que je suis là il va rien pouvoir t'arriver.

Je repose ma tête contre son torse et comme le chevalier sauveur il tue tout mes cauchemars. Me réchauffant de son corps et de ses douces caresses les ténèbres s'en vont pour m'offrir des rêves plus lumineux.


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Insta: @LeeBeezBee_

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