10 - Apprendre.

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La liste est longue mais rien ne semble surprenant dans l'ensemble. Je me risque à lui poser une question.

- Comment t'es rentré dans le cartel ?

- Secret.

- Sam c'est pas ton nom alors ?

- Exact, mon identité restera secrète et en aucun cas je ne la divulguerais.

- Pourquoi c'est toi qui me « forme » ?

- Parce que je suis haut gradé dans le cartel mais pas assez haut pour oser me rebeller contre Jax.

- Juste comme ça mais qu'est ce qui me prouve que je peux vous faire confiance ?

- Rien. On ne prouve pas une innocence, une culpabilité oui. De toute façon au point ou t'en ai c'est sois tu me fais confiance sois t'es morte alors bon...

Il n'a pas tort. Rien n'est certain, m'échapper serait du suicide, je ne survivrais pas dans la foret et aux vues des sommets verdâtre qui me font face j'en ai pour plusieurs jours si je veux sortir de cette foret.

- En ce qui concerne Kloé... Osais-je.

- Désolé pour toi mais à l'heure qu'il est deux options sont possible, sois elle est morte abattue par son supérieur ou par une bête de la foret, sois elle va tomber dans de sales mains.

- Sales mains ? Répétais-je.

- Les 'Red Heads' sont nos ennemis mais pas qu'eux. En étant un gros business on est convoité par beaucoup d'autre gangs. Souvent des petits éliminés avant même qu'il ne pénètre dans la foret.

- C'est quoi ton poste dans le cartel ? Ses yeux s'arrondissent en me dévisageant.

- Tu passes vraiment du coq à l'âne toi. Je suis celui qui gère les cachettes, les passages secret, l'aménagement trompeur. En gros je suis celui qui doit faire en sorte que l'ennemi se perde mais sinon je suis aussi celui qui va rejouer les plans adverse et mettre des stratégie en place.

- Ouais t'es un stratège quoi.

Vexé que je prenne son activité à la légère il se taire dans un silence. Il ne me répond plus et boude. Je décide d'aller fouiner dans les placards me trouver de quoi manger. J'y trouve des donuts ainsi que des pancakes, repas très appréciable. Je sors dehors les manger face à un coucher de soleil. Les rayons orangés colorent les arbres, la cabane ainsi que mes cheveux blonds. Ma peau claire à souffert du soleil agressif et mes yeux gris de la luminosité accrue.

J'observe le brun en face de moi, sa peau matte le protège et ses cheveux noir corbeau brille au soleil. Ses yeux verts doivent souffrir du même problème que moi. Il tire une taffe sur sa cigarette et bientôt la fumée de cette dernière atteint mes narines.

Le temps passe, entre mes bouchées et ma bataille pour le dernier pancakes avec le brun, perdue au passage. Le soleil s'est couché et nous sommes rentrés à l'intérieur pour nous protéger des moustiques carnassier. Une bonne douche s'impose après ces heures de marche épuisante et dégoûtante. Je sors de la salle de bain laissant la place à Sam.

Celui-ci ressors quelques minutes après moi, express. Ses cheveux mi-long ondulés mouillés collent contre la peau de son cou. Ses habits sont plus décontractés, un t-shirt plus grand et un short en tissus. Il s'assois à la petite table et j'entame une fois de plus la discussion.

- Pourquoi on est là au faite ?

- Normalement dans les deux prochains jours nous serons attaquer par un cartel moyen. Jax avait peur que vous vous liguiez avec l'ennemi ou qu'ils vous emmènent. Il m'a donc demander de t'emmener et il a ordonner à Colin d'emmener Kloé.

- Donc on est là juste pour se cacher.

- Ouai on est en vacances quoi... Il s'étire et soupirant de soulagement. Décernant une opportunité d'en savoir plus j'essais.
- T'aimerais partir ?

- Tu viens d'arriver mais au bout d'un certain temps tu te rendras compte que tu sera plus coincée ici qu'autre chose.

- Pourquoi avoir fait le choix d'entrer dans le cartel alors ?

- Le choix ? Son regard se perd au travers de la fenêtre et dans un murmure il soupir : Si seulement je l'avais eu...

Un long silence s'en suis. Lui perdu dans son passé et moi dans l'évidence que mon cas n'est pas le pire. Peut être... Je suis quelqu'un de réaliste, mon cas n'est pas le meilleur mais aussi loin d'être le pire. Autant marché avec eux jusqu'a ce qu'ils se bataillent avec l'autre clan et après je serais tranquille normalement. Le brun se lève d'un coup me faisant sursauté. Un sourire aux lèvres il me regarde avant de croisé les bras sur son torse. Cette position révèle ses muscles bien formés.

- Tu me dois un truc... Un petit massage de mes muscles très fatigués. Son sourire moqueur me laisse sans voix.

- Et si je refuse ? Osais-je.

- Tu commence à me gonfler donc il se peut que demain je t'abandonne dans la foret, j'ai vu tes compétence au sprint et je te sème facilement. Aïe, véridique.

- Mais je suis pas ton larbin.

- Oh, et ça me provoque... Très bien à tes risques et périls ma petite...

Il sors après cette phrase me laissant me glisser dans mon lit. Il éteint la lumière lorsqu'il remarque que je suis dans mon lit et claque la porte en bois. Je tombe dans les bras de Morphée... ou presque je me relève comme si j'avais vu le diable et me précipite vers la porte en bois. Je l'ouvre d'un coup découvrant mon surveillant adossé au mur en bois.

Il me regarde et se relève. Son regard est perçant.

- Tu comptais sortir en douce ? Tu croyais que je te verrai pas ? Son ton menaçant me glacerais le sang si j'avais quelque chose à me reprocher.

- Bah oui et puis me perdre dans la foret pour me faire bouffer par je ne sais quoi. Je peux savoir ce que toi tu fais là ?

- Je te surveille ça se voit pas.

- Et tu compte dormir devant la porte toute la nuit ?

- Tu crois que je fais quoi depuis que t'es arrivée ? Me questionne-t-il.

- Attend... Tu dors tout les soirs devant ma porte ?

- Ouai, j'ai pas le droit de t'empêcher de sortir en revanche je dois te suivre.

- Mais prend un fauteuil et dors à l'intérieur, tu vas tombé malade abruti.

- J'ai pas le droit de dormir avec toi. Me répond-il sur un ton strict.

- Je te propose pas mon lit mais un fauteuil à l'intérieur.

Je fais exprès de couper cours à la discussion en rentrant à l'intérieur et en laissant la porte ouverte. Voyant qu'il ne rentre pas malgré tout je lui balance « Dépêche toi j'ai froid » en me couchant dans mon lit. Faisant semblant de dormir je l'aperçois rentrer et s'assoir sur un fauteuil. Maintenant je peux m'emporter au pays du sommeil.

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How you changed meDonde viven las historias. Descúbrelo ahora