17 - A l'aide.

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L'explosion à retentit à l'autre bout du bâtiment. L'aile ou se trouve le garage. Je saute sur mes pieds, je ne remet pas mes chaussure elle me ralentiront plus qu'autre chose. Bordel, pourquoi j'ai pas fait comme tout les autres jours à savoir mettre des basket.

Je saisi le bras de Malia pour l'emmener avec moi. Pour le moment je me soucie très peu du bruit que nous faisons. Nous faisons partie des premier éléments à évacuer. Des tirs fusent a travers les murs, les combats ont commencer.

En parcourant le chemin d'évacuation je surveille nos arrières nous assurant que personne ne nous suit. La partie la plus redoutée est lancée, nous devons passer par le Rez de chaussée pour nous enfuir. La fumée provenant des escaliers me fait comprendre que des fumigènes ont été lancé.

Une silhouette monte les marches, par instinct je me plaque au mur dans l'espoir de me cacher de lui. Lorsqu'il me voit je le reconnais immédiatement. C'est Lin le bras droit de Jax.

- Séparez vous et rendez vous au point d'évacuations. Soyez prudente certains ont réussi à passer par l'escalier extérieur.

Malia acquiesce et par en courant dans la direction opposée à la mienne. Je la regarde partir, la tête haute et aucune peur apparente sur le visage. A ce que je vois elle s'est bien adaptée. Ce qui n'est pas mon cas.

Les tirs me paralysent toujours autant. Mes réflexes bien encrée me dictes de m'abaisser à chacun d'entre eux ce qui me ralentit amplement.

Je cours dans les couloirs, passant devant tout les tableaux de valeur défiguré pour certain. Le beau Picasso se retrouve avec une balle à la place de l'oeil.

Mes pieds foulent toutes les dalles de marbre au sol. Mes pieds se blessent sur des bout de verre provenant d'une fenêtre brisée. Seulement la peur me fait oublier la douleur. La seule chose qui me vient en tête et qui tourne en boucle est une phrase.

Si les 'Red Heads' sont ici dans deux trois jours c'est que je suis probablement mort.

Les larmes roulent sur mes joues me brouillant la vue. C'est pas le moment ! En pénétrant dans un couloir je tombe nez à nez avec un 'Red Heads'. Un foulard rouge sur le nez.

Je fais demi tour en courant encore plus vite. Je cris pendant le première seconde avant de me taire. D'après Sam mon cris attirera des renfort mais il faut que je me taise rapidement pour pouvoir semer l'ennemi après.

Je cours dans tout les sens dans les couloirs en zigzag. L'homme est toujours à mes trousses et bizarrement il ne tire pas. Il se contente d'essayer de m'attraper. Ce gang vends des femmes sur le marché noir et je n'ai pas envie de savoir pourquoi il ne me tire tout simplement pas dessus.

A un carrefour je vois à ma gauche un homme avec un bandana bleu autour du cou. J'accours vers lui en lui informant qu'un homme est derrière moi. Ce dernier pénètre dans notre champ de vision et n'a même pas le temps de braqué son arme que mon associer lui assène une balle en plein cou. L'homme s'effondre au sol dans une marre rouge.

- Passe par là et rejoint le groupe de protection derrière.

L'homme me parle tout bas en me montrant des directions approximative que je suis obligé de suivre.

Je suis obligé de me fier à mon sens de l'orientation très peu convaincant pour survivre. Je tourne en rond m'étant bêtement perdue. J'essais de me souvenir de toutes les fois ou je les ai fait et refait avec Sam. Il m'avais montrer les différents chemins à prendre et les plus rapide. Mes souvenirs ne me montrent que ses sourires, n'entendent que son rire et sa voix grave.

J'ai oublier ce qu'il me disais ou peut être qu'a ce moment je ne me concentrais pas dessus. Je revois son visage concentré me dire ces choses mais je ne les entends pas. Je revois son regards jugeant si j'avais compris ou non.
Sa voix résonne dans ma tête prenant tout l'espace. Son sourire m'empêche de me concentrer. Ses lèvres me perdent dans mon raisonnement. J'en arrive à ne même plus savoir ou je dois aller. Il occupe toute la place. Je pense à lui.

Mes pas m'ont guider comme commander par mon inconscient jusqu'a sa chambre. J'entre, je sais qu'il a une porte secret dans sa chambre. Je tape le code. Je ne l'ai vu qu'une fois gribouiller sur un bout de papier au coin du bureau de Jax et pourtant il rentré dans ma tête.

A pas de souris je me glisse dans son dressing et ouvre la porte caché. Je la referme en m'accroupissant dans le petit tunnel secret. Le noir complet me fiche une frousse monumentale. Concentré sur cette peur électrisante je me prend un mur de plein fouet.

Pestant un jurons à voix basse je touche ce mur et le pousse. Une petit trape s'ouvre dans un autre recoin de la villa. Je me relève et avance prudemment. Avec effrois je remarque cette partie est rempli de 'Red Heads'. Je fais donc tranquillement demi tour jusqu'a ce qu'on m'interpelle dans mon dos.

- On a un petit trésor les gars. Mauvaise pioche ma chérie t'es passer du mauvais coté on dirais.

Je ne prends pas la peine de discuter et prends mes jambes à mon cou. Je n'attends pas grand chose de cette escapade puisque depuis tout à l'heure rien à changer : je suis toujours perdue. Mes petites jambes font des enjambées impressionnantes pour essayer de semé l'homme derrière moi.

Les portes défilent, les couloirs aussi et d'autant pus de dalle de marbre. L'homme et toujours derrière moi, je l'entends. Comme l'autre il n'utilise pas son arme sur moi. J'entreprend de descendre des escaliers mais a la place je tombe dedans.

Je me relève en bas, je ne vais pas mourir pour une chute dans les escaliers. Mon talon gauche me fait très mal mais tant pis je pleurerais plus tard. Mes enjambées reprennent en prenant soin d'évitant les couloirs ou des voix retentissent. Dans cette aile je ne peux pas affirmer qu'ils seront de mon côté.

Dans une tentative de juger ma chance je tourne la tête derrière moi. Mauvise idée. Mon pied me faisant mal j'ai ralentit la cadence sans m'en rendre compte. L'homme est très proche. Me faisant paniqué encore plus j'essais d'accéléré mais en posant mon talon par terre la douleur me percute violemment me faisant tombé.

L'homme s'arrête en ricanant. Le grand blond s'avance vers moi pendant que je recule face à lui par terre. Il doit au moins faire deux mètres et à carrure digne d'un bodybuilder. Mon gabarit face au sien relève du gag. L'homme s'abaisse vers moi.

- N'aie pas peur voyons. On sais tous que vous faites les petites prudes mais que vous rêvez d'être violenté en hurlant notre nom. T'aimerais hurler le mien en me sentant entre tes...

Il tombe en arrière dans un jet de sang qui peint le mur d'un rouge bordeaux.

*****

How you changed meWhere stories live. Discover now