Chapter seventeen

906 48 12
                                    


  Je ne suis pas ressortis de mon appartement depuis le face à face que j'ai eu avec ces mystérieux hommes qui connaissaient apparement Léonardo. J'ai toujours cette fameuse enveloppe que je dois lui remettre de leur part. Ma curiosité fait que j'ai terriblement envie de l'ouvrir et de découvrir ce que ces hommes ont à faire à Léonardo... Mais je m'en empêche. Ce qui me tracassais également c'est que je suis en froid depuis quelques jours avec lui, je ne suis toujours pas retourner à l'asile depuis cette embrouille à propos du procès. Mais je vais bien devoir y retourner, déjà pour donner cette lettre à Léonardo, puis le loyer ne va pas se payer tout seul...

Je me présentais alors, ce matin, à l'hôpital psychiatrique de Londres. Je ne redoutais point Léonardo, qu'allait-il me faire en présence de gens de la sécurité? 

Je vais alors à sa cellule et le découvre assis le dos contre le mur faisant mine de m'ignorer. 

J'ai ça pour toi. Dis-je en lui donnant brusquement la lettre. Il prit l'enveloppe en me lançant un regard bref. Il l'ouvrit et commence à la lire silencieusement, son visage changea d'expression. Sa moue boudeuse se transforma en un visage pâle d'un air préoccupé. Je n'ose pas lui demander le contenu de la lettre et reste dans le chambranle de la porte. Une fois lu, il prit le bout de papier qu'il froissa avant de le ranger dans la poche de son blouson.

Eclipse de la journée

La journée ne fut pas des plus agréables, Léonardo ne semblait pas vouloir entamer la moindre conversion, il resta froid et distant. Mais, bon demain sera un autre jour, et de plus, aujourd'hui était le jour de ma paye. M.Johnson me donna une enveloppe contenant 950 livres sterling correspond à mes heures de travail pour ce mois. Je rentre chez moi malgré tout satisfaite de cette journée.

Eclipse du trajet

Arrivée dans mon appartement je recompta les billets dans l'enveloppe de ma paye. Le chiffre était correcte, pas une seule livre manquait. Cet argent permettrait de payer mes factures, mon appartement, ma nourriture, un peu pour ma mère... Et si mes calculs sont bons il me reste approximativement une dizaine de livres pour mes loisirs. De quoi aller une fois au cinéma ou acheter un vêtement dans une friperie. Je me décide alors d'aller à la banque placer cet argent. Celle-ci était à une vingtaine de minutes de chez moi, rien de plus qu'un peu de marche. 

Il est aux alentours de 19H30 quand j'arrive à la banque, fermant dans une demi-heure le bâtiment est relativement vide. J'arrive à un guichet et je suis accueillis par une dame d'une soixantaine d'années qui ne semblait pas très aimable...

Bonsoir, je viens placer cet argent en... Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je la vois se jeter brusquement sous son bureau. L'agitation s'installe dans la banque, des gens crient et se précipitent à leur tour à terre. Je me retourne et vis 3 hommes masqués braquant leurs armes sur les clients de la banque.

Tout le monde à terre on se dépêche ! Dit l'un des hommes. Tout le monde s'exécute.

Faites ce qu'on vous demande et il n'y aura pas de blessés! Dit le même homme pendant que les deux autres rassemblent les otages On doit être une vingtaine au total. Je suis allongée sur le ventre, les coudes au sol et mes bras couvrant mon visage. La peur ne m'atteint pas encore, je commence à avoir l'habitude des situations imprévues. Les trois hommes passent entre les otages, ils portent des masques représentant John Kennedy d'une manière assez terrifiante. 

Retirez vos bijoux et votre porte feuille plus vite que ça ! Dit toujours le même homme qui semble le chef d'orchestre de tout ça. je n'ai pas de bijoux de grande valeur donc je me contente de sortir mon porte feuille et de le placer devant moi. Un des preneurs d'otages s'approche de moi pour le ramasser. Alors que mon salaire se trouvait désormais dans son sac à dos il continu de me regarder avec insistance à travers son masque. Il s'accroupit soudainement devant moi.

C'est tout ce que je possède je vous le promets. Dis-je d'une voix tremblante à la vue de ce flingue à trente centimètres de mon visage. L'homme passe le bout de ses doigts couvert d'un gant en cuir sous mon menton afin de voir mon visage. Il effleure ma joue avant d'enlever sa main et de se relever brusquement. Pendant ce temps un autre de c'est trois hommes surprend un homme en train d'essayer de joindre la police. Un coup de feu retenti dans l'enceinte du bâtiment suivi de cris d'effroi. L'homme pourtant courageux baignait désormais dans une mare de sang.

Voilà ce qui arrive à ceux qui nous prennent pour des cons! Dit l'homme ayant abattus le baroudeur. Un silence envahit la pièce, nous ne sommes pas face à des débutants me dis-je.

Toi là! Emmène moi à la salle des coffres ! Dit l'un des hommes en pointant du doigts la vieille femme qui était face à moi il y a seulement quelques minutes. 

Les autres levez vous les mains derrière la tête et entrez la dedans ! Ajouta t'il. Je suis les autres otages qui se dirigent vers une sorte de salle de réunion. Tout le monde s'assoit par terre contre le mur sous la surveillance d'un des voyous. Je ne peux m'empêcher de leur regarder plus attentivement, un véritable jeu de regards fut lancer entre lui et moi, il sais que je suis en train de l'observer. Soudain des bruits de sirènes de police se font entendre, la panique prends peu à peu place dans la banque. Un autre des preneurs d'otage entre dans la pièce et ordonne à tout le monde de sortir immédiatement.  Alors que je me dirige vers la sortie l'un des deux m'attrape par le bras et me conduis de force à l'opposer de la direction indiquer par son adjuvant. Je me retrouve alors dans une sorte de couloir pas très bien éclairé. Je me doutais sans vouloir y croire de ce qui étais en train de se passer. Il retire le masque de son visage et je découvre avec stupeur le visage de Léonardo.






Danger PublicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant