Avant la fin

Le chat et la souris

Dans les épisodes précédents ;) : April connait sa première phase de pleine lune en plein marché de Noël. Loki et elle se retrouvent violemment attirés l'un par l'autre et tente de rentrer le plus vite possible à la tour. Une fois dans l'ascenseur alors qu'ils sont sur le point de céder à leurs envies, Loki se transforme petit à petit en Jotun assoiffé de son oméga avec une force décuplée sauf qu' April, elle, garde sa forme humaine mais est aussi victime d'une crise d'asthme. Loki disparait et la laisse seule. Thor et wanda raccompagnent April complètement abattue dans sa chambre d'étudiante pour y retrouver sa colocataire en petite tenue, à califourchon sur le Dieu de la malice.

Wanda, Thor et April restèrent sans bouger face à la scène qui se tenait devant eux. Les yeux de Loki se posèrent immédiatement sur April. Le dieu de la malice avait presque doublé de volume. Sa respiration était si rauque, les filles auraient pu cacher un ours dans leur chambre, personne n'aurait vu la différence. Il jeta immédiatement Nathalia en arrière qui vola littéralement à travers la pièce. Wanda parvint à contrôler sa réception avant qu'elle ne se brise le cou. Loki se releva d'un bond pour se jeter vers la jeune Stark. Thor s'interposa et l'encercla de ses bras, mais même lui avait beaucoup de mal à le contenir.

-  Cet espèce de monstre est entré comme une furie et m'a sauté dessus, il faut le faire enfermer, se releva Nathalia en refermant son peignoir pour camoufler ses formes dénudées sous des sous-vêtements affriolants.

- Ah oui ? Interrogea Wanda tu te trémousses sur tes agresseurs comme technique de défense ?

Loki, emprisonné par son frère émit un gémissement plaintif qui semblait appeler le prénom d'April. Depuis qu'il l'avait laissée, la sensation de brûlure s'était calmée, mais maintenant qu'ils étaient de nouveau l'un face à l'autre, cette fièvre qui les appelait était de retour. April tenta de résister et fini par se plier en deux, hurlant de douleur. Loki parvint à dégager un de ses bras de son frère et d'un coup de coude se libéra complètement.

- Non ! Loki stop ! Hurla Thor.

Mais le jotun glissa littéralement à genoux sur le sol jusqu' à la jeune étudiante souffrant le martyr pour se mettre à son niveau. Son frère hésita un moment saisissant les chaînes qu'il avait pris avec lui, habitué aux crises de son frère. Mais cette fois-ci, il semblait différent. Loki saisit le visage d'April entre ses immenses mains, caressant d'abord maladroitement ses cheveux, lui en arrachant quelques uns dans la précipitation. Ses yeux rouges sang, semblaient inquiets.

Au-delà de la douleur physique, April était totalement déchirée. Tout son corps l'appelait vers lui, et son toucher la soulageait tellement mais sa tête et surtout son coeur brisé, voulait partir loin de lui et ne pas lui montrer qu'elle était blessée.

- Va-t-en, souffla-t-elle, en fermant les yeux à son contact.

Malgré tout, Loki émit un glapissement sonore et insista en secouant frénétiquement de la tête. Il marmonna quelque chose en jotun et lui désigna le lit de la main, mais sa voix était devenue un grondement trop inaudible pour qu'on puisse le comprendre. Les yeux en colère, mais presque embués de larmes, il saisit les mains d'April et les posa sur ses propres joues en les pressant fort contre sa peau, les yeux suppliant. Il voulait redevenir lui même pour être compris, qu'elle l'aide, comme elle seule savait le faire. Toute cette bestialité incontrôlable en lui le rendait malade et il n'y avait qu'April pour le faire revenir. Gémissant légèrement, il saisit ses poignets dont l'un se brisa sous son emprise. Mais la jeune Stark déjà à moitié évanouie sentit à peine la douleur.

- C'est un malade ! Vous allez rester là sans rien faire ou je dois appeler les vrais secours ? Vociféra Nathalia.

Loki relâcha le poignet d'April et recula en observant ses mains, légèrement sonné. Il se tourna vers les autres, qui l'observait comme un animal et un lourd grondement retentit au fond de sa poitrine en posant les yeux sur Nathalia, il fit un pas menaçant vers elle et se stoppa face à sa propre silhouette dans le reflet de la vitre.