I ; 33 : Finale

930 66 10
                                    

Après deux jours d'entrainement intensif pour les uns, de révisions pour les autres, le jour de la finale arriva enfin. Chaque équipe avait une pression de dingue sur les épaules. Gagner la coupe, c'était être qua-siment sûr d'avoir une place en club dès la fin de ses études, et même si tout le monde n'en avait pas envie, chacun des joueurs rêvait de tenir la coupe des écoles de Quidditch.

Le match se déroula dans une ambiance de folie. Toute l'école écossaise était venue soutenir l'équipe.  Alors que tout le monde pensait avoir donné son maximum en demi-finale, tous les joueurs se surpassèrent. Helen arrêta les trois quarts des tirs dans sa direction, James marqua au moins 60 points et Kylie réussit à faire tomber une poursuiveuse et une batteuse de leurs balais. 

- Le score en est à 140 à 120 pour Poudlard. C'est le meilleur match de Quidditch que je n'ai jamais vu ! VAS-Y JAMES !!! s'écria Sirius. TOUT LE ROYAUME UNI COMPTE SUR VOUS !!! Et, Garcia et Lejeune s'élancent vers les buts, pendant que Von Glockenspieler essaie de protéger tous les joueurs à la fois... Mais... Peltier fonce vers les buts de l'Ecosse... VAS Y SHAFIQ, RATTRAPE LA... OUIIII ! LE MATCH EST TERMINE ! POUDLARD L'EMPORTE 290 POINTS A 130 !!!!

Une marée d'adolescents en folie descendit sur le terrain français et porta en triomphe ses joueurs. Tout le monde hurlait, les parents et professeurs compris. Les français descendirent eux aussi sur le terrain. Des hurlements de joie s'élevaient du terrain, quand soudain, tout s'assombrit.

Un rire aigu se fit entendre et dix personnes, vêtues entièrement de noir, mis à part un masque argent, s'approchèrent. Les anglais comprirent tout de suite mais les français ne saisirent pas. Les professeurs et parents se dressèrent et la voix d'Euphemia Potter retentit.

- Des mangemorts ! Je veux que les élèves soient évacués, maintenant !  Mais personne ne bougea.

Le mangemort qui semblait être le chef, une femme, s'avança et, sous les yeux ébahis des spectateurs, lança :

- Euphemia Potter, lança-t-elle de sa voix criarde. J'ai entendu parler de toi. La chef des aurors, tu en as mis plus d'un des nôtres à Azkaban n'est-ce pas ? Tu vas payer pour leur liberté. Endoloris !

La mère de James hurla, sous les yeux affolés de son mari et son fils. Mais la personne la plus en colère n'était ni l'un ni l'autre.

C'était Sirius. Il avait reconnu cette voix et ces yeux. Il se fraya un chemin dans la foule et, dès qu'il fut assez près, lança : 

- Incendio !

La cape de la mangemort pris feu et elle se détourna de sa victime. Mais sous les yeux ébahis de ses amis, Sirius lança :

- Bella ! J'espère que tu ne m'en voudras pas de ne pas être heureux de te revoir. En attendant, je reste sur ce que j'ai dit au dernier repas de famille : auror est vraiment ma vocation, finit-il avec un sourire nar-quois. 

Sa cousine essaya de lui lancer un sortilège, mais elle fut bloquée par Remus, qui s'était élancé après son ami en voyant le danger dans lequel il se mettait. 

- Sirius, mon cher cousin ! Oh, mais qui vois-je là-bas ? Serait-ce la Meadowes ? Viens nous rejoindre ! On pourrait faire un repas de famille. Oh, mais Regulus est là aussi ? Et Avery ? Mais venez !

Ils furent bientôt rejoins par une horde de sangs-purs, appelés par Bellatrix. Sirius reconnu dans les mangemorts derrière elle Lucius Malefoy et Amycus Carrow, mais pas les autres.  James profita de la distraction pour se précipiter vers sa mère et l'emmener plus loin.

Sirius et Dorcas étaient raides. Aucun des deux n'avait envie qu'on leur rappelle que des cousins, plus ou moins éloignés, étaient des mangemorts.

Mais il se trouvait qu'Euphemia n'était pas la seule auror sur place. Frank accompagnait Alice depuis le début de la semaine et la sœur d'Helen, Kathleen, était en formation.

Ce fut la raison pour laquelle quelques secondes plus tard, un mangemort avait les poignets ligotés, que huit autres transplanaient et qu'un corps tombait lourdement sur le sol. Bellatrix éclata d'un rire de psychopathe avant de transplaner à son tour. 

Helen s'approcha, blême de sa sœur. Elle lui prit la main et murmura avec soulagement : 

- Elle est vivante. 

Ses trois amis s'approchèrent à leur tour. Isis murmura un sort qui redonna quelques couleurs à la sœur de son amie. Les professeurs britanniques s'approchèrent et annoncèrent d'une voix blanche :

- Nous allons rentrer en Ecosse. Tous les élèves prendront un portoloin d'ici une demi-heure. 

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La joie de la victoire avait laissé place à l'angoisse, voire à la tristesse. Les filles soutenaient Helen du mieux qu'elles pouvaient.  Une fois à Poudlard, les parents étaient repartis et la sécurité avait de nouveau été renforcée.

Les dix aurors de départ avaient été réaffectés à l'école de magie, mais une guerre était en cours à l'extérieur des murs, et le ministère ne pouvait faire plus. C'est pourquoi les élèves furent bientôt accompagnés de salle en salle par leurs professeurs, et avaient l'obligation absolue de se trouver dans son dortoir, la salle commune, ou la grande salle, dès 18 heure. Ils étaient de leurs étage à la grande salle par des préfets toutes les heures. C'est dans cette ambiance pesante que les examens de fin d'année, BUSEs et ASPICs commencèrent.   

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