DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2

CHAPITRE 137

— Aïe !

Me mordille t-il le téton de ses deux petites dents. Et oui, mon fils est en avance, a à peine quatre mois, il a déjà des quenottes...

— Alors qu'est-ce que tu as dit ?, revient mon homme à la charge, ne se souciant toujours pas de moi et de son fils adoré.

— Rien !

Je m'installe à l'opposer de Julio et donne le sein à mon petit ange adoré. C'est qu'il avait faim.

— J'avais besoin d'un peu de temps...

— Pour demander à celui que tu croyais être ton amant d'un soir de ne rien me dire ?

— Oui ! Je ne voulais pas que tu le renies de ta famille par ma faute !

— Dis plutôt que tu ne voulais pas que je te quitte !

— Aussi ! Mais tu m'avais pardonné !

— Oui, c'est vrai ! Mais n'empêche que tu étais encore sur le point de me mentir ! Alors qu'on s'était juré de ne plus le faire !

— Tu peux parler !

— Qu'est-ce que j'ai encore fait ? Tu m'en veux d'avoir rit à son histoire ?

— Oui et non... C'était de moi qu'il parlait, je te signale !

— Oui ! C'est ce qui rendait la chose plus amusante ! Mariana, combien de fois, je t'ai vu dans des situations plus qu'embarrassantes ?

— Justement ! Je crois que je ne fais que ça, me péter la honte devant toi ! C'est déroutant !

— Non ! Je préfère ça, à une fille parfaite, qui ne me fait pas rire du tout ! Le sérieux, j'y ai droit au boulot pendant toute la journée, quand je rentre j'aime savoir que mon rayon de soleil est là pour enchanter le reste de ma soirée. Tu es un peu cinglée, mais je t'aime comme un fou ! Donc on fait la paire !

— Idiot !, je lui lance cette fois-ci son oreiller, le mien étant déjà sous son bras. Et cette fête que tu as organisée sans même me préciser que c'était plus qu'une simple réception...

— Heureusement, que tu n'en as pas d'autres des coussins !, proteste t-il en le mettant derrière lui après l'avoir attrapé au vol. Je ne saurais pas où les mettre ! Te faire une surprise n'est aucunement un mensonge ! Je te réitère ma question, veux-tu m'épouser ?

— Quoi ? Tu veux encore te marier avec moi, sachant que je me suis fait dessus, tu es sérieux ?

— Plus que jamais ! Peu m'importe, ce que tu as fait ou ce que tu feras, du moment que tu le fais avec moi dorénavant. Tu crois que ça été facile pour moi de te laisser faire ma toilette, m'aider dans mes déplacements, me préparer à manger... et j'en passe pendant des semaines ? Non ! Mais cela m'a fait comprendre que si tu restais à mes côtés à des moments pareils, alors tu seras toujours là pour moi ! Tu m'as donné la plus belle preuve d'amour mon ange, alors laisse-moi faire de même pour toi ! Je veux que tu puisses pouvoir compter sur moi à chaque instant de ta vie, dans les bons et les moins agréables. Je serais toujours là, si tu veux de moi ? Je t'aime !

— Moi aussi je t'aime !

— Alors c'est oui ? Je peux rappeler le prêtre ?

Comment refuser après une telle déclaration. Personne ne me connaît aussi bien que lui. Il aurait pu prendre la poudre d'escampette à plusieurs reprises, et il ne l'a jamais fait. Seul un homme amoureux reste auprès de vous, et vous accepte telle que vous êtes, ce sont les mots de ma grand-mère.

— Mariana, dis-moi oui ?, me supplie t-il.

— Oui !, je lui crie les larmes aux yeux.

Il sort de sa poche un coffret qui me semble être différent de celui de tout à l'heure. Il l'ouvre et j'y découvre, non pas deux alliances, mais un magnifique solitaire sur un anneau en or blanc.

— Elle te plaît ?

— Oui beaucoup !

— Elle est à la fois simple et pétillante, tout comme toi !, me déclare t-il tout en me la mettant au doigt.

Elle est magnifique ! Jamais, je n'aurais cru porter un tel bijou. Cette journée avait commencé sous de mauvais hospices, mais promet de se terminer des plus belles des façons. Moi au bras de l'homme que j'aime, unit pour la vie !

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Et voilà, comment avez-vous trouvez ce dernier chapitre ? 

Et pour terminer en beauté, je vous ai concocté un Épilogue que je vous posterai très très vite... Demain si vous êtes sage ? 

Bonne semaine à tous !