.: 43

7.1K 432 49
                                    

La lumière du jour commençait déjà à apparaître sous mon visage. Une vague de fraîcheur parcourait le long de mon corps dénudé, j'ai remontée la couverture instantanément pour rester au chaud.

7h11 am ⛅️
Des pas de souliers me détache de mon sommeil. J'ouvre les yeux et je vois Kaïs qui s'assoit sur le bord du lit entrain d'attacher ces lacets. J'essaie de me rendormir mais c'était peine perdue. Mon corps était terriblement lourd et je sentais une forte douleur dans mon entre-jambe qui me crispait.

- Lève-toi. Prend une douche, habille-toi et mange parce que tu travailles aujourd'hui me dit-il en levant son poignet pour regarder l'heure sur sa montre. Il semblait irrité et fuyait mon regard.

J'avais complètement zapper que je devais maintenant travailler à mon propre compte. Devoir me lever chaque matin, faire de la paperasse et revenir chaque soir à la maison fatigué m'enchantais pas trop. Même que je me demandais si devenir avocate avait été un choix judicieux de ma part.

Mon plus grand rêve à moi, c'était de devenir policière mais ça a pas trop passé auprès de mon père. Vous même vous savez, nos parents veulent qu'ont deviennent des médecins, des avocats et des patati patata, et bah maintenant je regrette un peu de l'avoir écouté.

- Dépêche-toi, si tu veux que je te rapporte. Je pars dans 30 minutes,il m'as lancé avec un ton désagréable.

Je fronce les sourcils en le scrutant les yeux plissé. Hier soir ont étaient bien et maintenant il fait le nerveux à deux balles.

- Mais qu'est-ce que t'as en faite ? Je lui balance avec le même ton qu'il avait employé.

Il m'ignore et se relève du lit en prenant soin de bien repasser sa chemise avec ces mains. Dos à moi, je scrutais son cul bombé en dessous de son costume 3 pièces.

- Pourquoi tu m'ignores, j'ai fait quoi encore ? ma voix avait considérablement baissé. J'ai merder presque toute ma vie en venant en France et j'en avais marre, je voulais bien faire les choses maintenant. Je le devais à ma mère à qui j'ai déçue, mon père même si il as toujours été fière de moi et mon entourage.

Mais comment je suis censée être droite avec les gens quand on me pousse au bout du rouleau pour rien ... à commencé par ce mec qui est dos à moi qui refuse de me répondre.

- Ok, j'hausse les épaules.

Je me lève finalement du lit mais j'y replonge quand je m'aperçois que je suis nue.

- Tu peux fermer les yeux le temps que j'aille à la salle de bain stp.

- Zebi me casse pas la tête et vas-y, je t'occupes même pas frère, son ton était encore plus froid. Ça me fendait le coeur la vérité je l'avais jamais vraiment vue sous cet oeil et le pire c'est que je comprenais même pas d'où sa colère venait. J'avais l'impression que plus je parlais, plus j'lui cassait les couilles.

- S'il te plaît ... je me sentais trop pas à l'aise et ça m'embarrassait. En temps normal, j'aurais peut-être défilé devant lui avec une petite gêne mais le fait qu'il était dans un bad mood me figeait. Je me suis senti humilié ... fin je sais pas mais c'était inhabituel pour moi.

Il as dit un truc en arabe avant de partir, fiouff. Je sors pour de bon du lit et je vais vers ma valise pour prendre une serviette. Je l'entoure autour de mon corps et sors de la chambre. En passant vers le couloir, je l'es vue assis sur une chaise de la cuisine les sourcils froncés entrain de lire un livre ?

Amira - La bague au doigt suffiraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant