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🌃 21h29

Moi : Fatima, prends ton téléphone.

Fatima : J'ai pas envie de lui parler.

Moi : Ouais mais ça fait au moins 30 fois qu'il t'apelle.

Fatima : Je m'en fou, Amira elle me dit avachi sur son lit.

Moi : Comment tu te sens ?

Fatima : Ça fait bientôt trois semaine et je me sens toujours aussi mal.

Moi : Laisse toi du temps, ça ira.

Elle souffle d'exaspération. Je la comprend. Ça fait presqu'un mois que Fatima a eu son avortement et c'était pas facile pour elle. Ma mère et elle pleurait sans cesse. Ma soeur se sentais coupable et ma mère, elle savait que c'était un geste haram et donc toute deux déversait leurs pleurs ensemble.

Malgré ça, tout le monde à la maison était aux petits soins avec elle, surtout Ramos. Chaque matin il lui apportait ses médicaments et son p'tit déj. La nuit il prenait le temps de la voir dans sa chambre pour discuter de ces états d'âme et ça avait l'air de lui faire du bien.

Fatima : Je veux plus jamais le revoir.

Moi : Qui, Samy ?

Fatima : Ouais et toute sa famille aussi.

Moi : T'es sûr de toi ? Elle acquiesce avant de tranquillement s'asseoir sur le lit.

Fatima : Il m'a fait sentir tellement mal quand je lui ai dit que j'étais enceinte. Et là quand j'avorte, il fait genre à vouloir prendre de mes nouvelles. Qu'il crève, je m'en bas.

Moi : J'avoue ...

Fatima : Il est là à m'harceler chaque jour pour qu'on se voit et qu'on parle ensemble mais elle était où toute cette énergie quand je portais son déchet dans mon ventre.

Moi : ... j'ai pas osé parler. Toute la nuit je suis resté à ses côtés en l'entendant me raconter ses peines et frustrations.

🏙 Samedi, 8h35

Je me lève en m'étirant. Je regarde à ma gauche et je vois Fatima entrain de dormir les points fermés. Je souris et en retournant dans ma chambre je croise Ramos dans le couloir, torse nu.

Moi : Va t'habiller, clochard.

Ramos : C'est toi la clocharde. Je vais au gym dans 30 minutes, tu viens ?

Moi : Heu... je réfléchis. Est-ce que j'ai vraiment envie de m'entraîner en ce beau matin ?

Ramos : Pendant que tu réfléchis je vais me faire mes protéines, bouge il dit en me poussant comme une moins que rien.

Moi : Va te faire foutre ! je cris

Je vais finalement dans ma chambre et je regarde mon phone. Aucune notif à part celle d'Ézima. J'ai eu le sourire aux lèvres, ça faisait un bail qu'ont c'était pas parlé. Avant de l'appeler je suis allée prendre une douche et faire mes soins. Ramos m'avait relancé pour la gym et j'ai dis oui mdr. Je savais que j'allais le regretter...
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Ramos : Amira tu fous le seum, baisse toi !

Moi : Je fais mon possible, arrête de crier merde.

Je faisait des squats et comment vous dire que c'était galère. Mes jambes arrêtaient pas de trembler et j'arrivais même pas à remonter.

Ramos : En plus d'être une ksos tu nous fait un tremblement de terre.

Amira - La bague au doigt suffiraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant