— Tu vas me dire ce qui se passe ? Mariana ! crie ma copine sa stupeur me voyant me décomposer sur place. 


Elle m'évite de tomber en m'attrapant par la taille.


— Ce n'est rien ! Il faut seulement que je mange un truc.


Je fais comme si de rien n'était.


— T'es sérieuse ? Je t'emmène de ce pas à l'hôpital. Et ce n'est pas négociable !

— Mais j'ai encore mon mot à dire ! je proteste.

— Non ! Pas depuis que la santé d'un autre t'importe plus que la tienne ! Tu vas avaler quelque chose puis on va aux urgences ! m'ordonne t-elle tout en me poussant vers la cuisine où son mec lui prépare son petit-déjeuner.

— Ah ! Vous voilà ! nous accueille t-il avec un visage tout souriant, sourire qui disparaît quand il voit ma tête ainsi que celle de sa dulcinée. Il s'adresse à elle d'ailleurs : Que se passe t-il encore ?

— Il faut qu'elle voie un médecin !

— Maintenant ?

— Oui ! Tu ne vois pas qu'elle ne tient pas sur ses jambes ? le gronde t-elle.

— Elle exagère ! je grogne.


Même si je sais qu'elle a entièrement raison. Mais aujourd'hui, je n'ai pas le temps pour ça ! Comment je vais expliquer à mon éditeur que je ne peux assister à ma propre séance de dédicaces.


— J'irai demain, promis ! je tente encore de la convaincre.


Mais c'est peine perdue ! Quand Silvia a une idée en tête, rien ne peut la faire changer d'avis.


— Aujourd'hui ! Et la discussion est close ! s'emporte t-elle contre moi et son homme.

— Mais qui va faire ton boulot ? lui demande son patron.

— Toi ! lui indique t-elle. Mon amie a besoin de moi !

— Mais...

— Il n'y a pas de mais ! Les tableaux de services sont fait pour la semaine, donc tu n'as qu'à superviser que tout le monde est à son poste, c'est tout ! Le reste je m'en charge à mon retour de l'hôpital si Mariana peut rester seule.


Je fais de grands signes à Bastien pour qu'il essaye de persuader mon amie qu'elle est indispensable et qu'elle doit aller travailler mais il n'en fait rien.


— Entendu ! Mais tu me tiens au courant ? accepte t-il sans broncher.


Quel idiot ! 

C'est bien les mecs ça ! Ils n'ont vraiment aucune couille malgré celles qui pendouillent entre leurs jambes.


— Oh ! Vous m'oubliez là ! Je suis encore mettre de ma vie ! je me révolte tout en m'asseyant sur un tabouret de cuisine.


La terre est basse ! Ma tête tourbillonne. Il faut que je mange !


— Tu n'as pas ton mot à dire ! Tu vas me suivre et te taire ! Manges ! insiste t-elle en me mettant plein de nourriture devant moi, ce qui me donne la nausée.

— Je n'en ai plus envie !


Rien que l'odeur du café me donne la gerbe. Il faut que je m'éloigne de cette endroit où je vais finir par déverser tout ce dont-il me reste dans l'estomac. Je me lève doucement et me dirige vers ma chambre.


— Où comptes tu aller comme ça ? me réprimande mon amie en lâchant les lèvres de son mec.


Voyez vous ça ? Maintenant je n'ai plus le droit de rien faire sans la permission de la miss Silvia. Il ne me manquait plus que ça !


— Reviens immédiatement te rasseoir ! Il faut que tu manges !

— Je vous laisse ! s'en va Bastien mais pas sans me souffler un message. Bonne chance !


Je vais en avoir grand besoin, si je veux canaliser les humeurs de ma meilleure amie.


— Mariana !

— Quoi ?

— A table !

— Je n'ai plus faim ! je mens.


Et elle me fait ses gros yeux, que je n'ai aucun autre remède que de me mettre à table. Je me force à manger un petit biscuit... Mais même ce petit en-cas a du mal à passer. Qu'est ce que j'ai ?




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Voilà ! J'espère que ce petit chapitre vous a plu ? 

A très vite pour la suite ! 

Bon week-end ! 

DIS MOI OUI ! Tome 1 et 2Where stories live. Discover now