Exorde

54.Phoenix

Début d'après-midi.

Lars à dormi toute la mâtiné et il dort encore.

J'ai fouillé son portefeuille et j'ai piqué un peu d'argent.

Il y a une boutique dans l'hôtel. Je vais m'acheter un paquet de cigarettes.

Une fois arrivé dans la boutique, quelque chose attire mon attention : un carnet à page blanche avec un crayon de papier.

Je regarde le carnet. Je n'ai pas assez d'argent pour acheter les cigarettes et le carnet.

J'hésite.

Bon...Mon futur cancer des poumons devra attendre.

▫◼◻▪

Bizarrement, je peux me balader sereinement dans cet hôtel.

En ville, je n'arrive même pas à sortir de l'appartement. J'ai trop peur.

Mais ici, je suis sereine. C'est peut-être par ce que tout le monde à l'air heureux ici.

Je ma balade dans les couloirs. Le rez-de-chaussée est une grande salle de repos avec l'accueil et la boutique.

Tous les meubles sont typique des chalets: en bois. Et il y a aussi un grand tapis en motif amérindiens.

L'un des murs est composé de baies vitrées. Ce qui permet d'observer le paysage montagneux.

Dans le rez-de-chaussée il y a également une scène. Ce qui m'a intrigué. Heureusement, je suis tombé sur une grande affiche qui m'informa que tout les samedi soir il y a un spectacle.

Sur cette affiche, il y avait aussi plein d'information sur les activités proposé ici: Randonnées, Spa, des visites de sites historiques, du parapente...

C'est dommage de se balader dans un hôtel au lieu de visiter ce lieu qui a l'air si magnifique.

Enfin il y a un restaurant.

Et les trois étages restant sont juste des chambres et des suites.

Je décide après ma visite de rester au rez-de-chaussée pour admirer le paysage. J'aimerais vraiment aller dehors pour sentir l'air forestier et la fraîcheur de l'automne. Mais mentalement je m'en sens incapable.

Je me contente d'observer ce paysage dans un fauteuil à travers la baie vitrée.

Par la même occasion, j'inaugure mon nouveau cahier avec des croquis du paysage: des montagnes brumeuses.

Mon esprit divague et je commence à imaginer ce que je peux trouver dans cette forêt. Je dessine par conséquent des cerfs, des fleurs.

J'ai l'impression de ne pas avoir dessiné depuis une éternité.

J'avais oublié la sensation que procurait un crayon dansant sur du papier.

J'avais oublié la sensation que l'on a quand on peut se balader librement.

J'avais oublié la sensation que l'on a quand on aime quelqu'un.

J'ai oublié toutes les sensations. Et j'ai l'impression de les retrouver petit à petit.

Alors que je m'évadais dans mes pensées, j'entends quelqu'un m'appeler. Je cherche l'origine de cette voix et je vois Lars venir à moi.

-Je commençais à m'inquiéter. Tu fais quoi?

-Je dessine un peut. D'ailleurs! Je suis désolé mais je t'ai "emprunté" de l'argent pour acheter ce cahier.

-C'est rien. On est parti en trombe à cause de moi. On n'a pas eut le temps de penser à tout: C'est de ma faute si on à pas pus prendre ton matériel à dessin. Moi j'ai oublié mon chargeur de téléphone. Donc je vais être injoignable pendant un moment.

Il regarde mes dessins puis le paysage dehors. Enfin il me dit:

-Tu veux sortir?

J'hésite et Lars le remarque.

-Je sais que tu as du mal à sortir mais ne t'inquiète pas. Je serais là. Et en plus il n'y a pas beaucoup de monde. Et si ça vas vraiment pas on reviendra ici. Je veux juste que tu essaye de sortir. Me dit-il

Je fini par accepter et nous sortons du bâtiment.