36.Je suis...

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Où suis-je?

Mes paupières s'entrouvrent.

Ce lieu ne correspond ni à la chambre de Lars, ni à la mienne.

Sur quoi suis-je allongé? On dirait...du béton?

J'essaye de me remémorer de ce qui est arrivé. Je ne me sens pas soûle...donc ce n'est pas un réveille après une longue nuit alcoolisée.

Allez cerveau! Réfléchis! Réfléchis! Réfléchis...

...

Restaurant...Nuit...Benoit...Batte de base-ball...

Inopinément, je me relève et écarquille les yeux. Mon crâne me fait souffrir. Je frôle mon front du bout des doigts et sens une bosse.

Je regarde ma tenue. Une robe d'hôpital?

Je contemple autour de moi.

Ok...

C'est tout sauf un hôpital...

Je suis dans une grande pièce grise cimenté avec quelques tableaux sur les murs. Dont un que je reconnais. Celui de l'exposition. Il y a deux portes dont une avec quelques escalier devant.

Je me retourne et vois...d'autres filles...dans la même tenue que moi. Elles m'observent toutes et elles ont toutes un air apeuré.

Je commence à paniquer. Il y a trop d'information d'un coup.

Je débute une crise d'angoisse quand une voix douce et familière appelle mon nom.

-Anone!

Je me retourne vers l'origine de cette voix.

-D...Dréliah?! Criais-je.

Long cheveux brun et châtain, bouclé, yeux turquoise... C'est belle est bien elle. Elle porte également une robe d'hôpital.

Elle court vers moi et me prend dans ses bras pour me calmer.

▫◼◻▪

Après une longue crise d'angoisse, mes pensées redeviennent rationnelles.

-An. Je vais tout t'expliquer. Me dit Dréliah.

-M...Mais ! Comment tu as disparu ? On est où ? Pourquoi ?

-On va commencer par les bases. Tu connais le marché noir, le trafic d'humain, d'organes...

-J'en ai déjà entendu parler...

-Et bien tu en fais parti désormais. La personne qui t'a kidnappé fait parti d'un groupe qui travaille dans le marché noir. Il y a le trafic d'organes. Les personnes kidnappées sont vendu en petit morceaux. Il y a aussi le trafic d'humain. Là, les personnes sont vendues comme esclaves. Et nous, nous sommes...les..."chanceux"....

-Comment ça?! Ils font quoi de nous.

-...

Dréliah reste silencieuse et l'une des filles prend la parole.

- Ils nous violent ! Hurle cette fille.

Je regarde Dréliah qui ne semble pas nier cette affirmation.

-Dréliah... C...C'est vrai? Lui demandais-je.

-Et bien... nous on fait parti du trafique de services... Autrement dit...

Elle ne fini pas sa phrase et regarde le sol.

-Mais il doit bien y avoir un moyen de s'échapper! Criais-je.

ExordeWhere stories live. Discover now