200 abonnées !!!!!!!!!!

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Hier j'ai eu une journée un peu difficile et aujourd'hui voilà, LesEditionsCafe et Gothycka m'ont tous les deux fait une dédicaces aujourd'hui adorable, cette dernière m'a d'ailleurs offert d'adorables commentaires sur 30 lettres, on m'a appelé pour un entretien demain au cours duquel on me présentera toute l'équipe, et on  m'a demandé de prendre RIB, carte vitale, etc ça m'a donc l'air bien partie, et puis cerise sur le gâteau j'ai eu mon 200 ème abonné en la personne de Ceylhan et même 201 déjà. 

Merci ! Merci à vous tous qui chaque jour venait grossir les rangs de mes lecteurs ou qui êtes lecteurs, commentateurs, votants ou juste de passage depuis un jour ou depuis bien plus longtemps. Ca me fait très plaisir et Wattpad m'a fait rencontrer des gens formidables. 

Du coup comme promis voici un extrait du chapitre 1 du tome 1 de la trilogie de la magicienne noire. Je tiens quand même à préciser que c'est un brouillon, alors il y a pas vraiment de descriptions (j'ai tendance à les inclure qu'à la correction), le style est pas parfait et même si j'ai fait une correction avant de vous le donner j'ai dû semer des fautes partout. Mais j'espère que vous apprécierez quand même :






- Percy ! Tu dors ?

J'aurais bien aimé. Mais malheureusement il n'était plus question de rattraper le sommeil perdu, j'étais arrivé au lycée.

- J'espère que tu seras plus réveillée en classe, poursuivit ma tutrice.

- Ça ira Glenda, mentis-je.

J'étais certain de m'endormir en classe, mais il valait mieux qu'elle l'ignore. Cela ne faisait pas bon élève comme devait l'être tous les miens. Elle me sourit gentiment et me salua :

- Bonne journée alors !

- Merci ! Toi aussi ! lui souhaitais-je en récupérant ma besace qui elle faisait tout à fait excellent élève.

J'ouvris la portière et le froid s'engouffra dans l'habitacle brièvement, le temps que je sorte et referme la portière. Glenda partit sans attendre un signe de main, elle avait conscience que cela aurait été sans doute un motif de moquerie pour mes camarades. Je frissonnai sous la morsure du vent froid de ce début d'automne, dépassa les grilles du bâtiment de l'école qui lui donnait des allures de prison, ce qu'elle était pour beaucoup ici, monta les quelques marches jusqu'aux doubles portes ouvertes donnant sur le bâtiment principal, celui renfermant nos salles de classe et nos casiers, pour m'y poster et attendre patiemment.

Beaucoup d'élèves passèrent en un troupeau qui ne s'arrêtait quasiment jamais, discutant, riant, se disputant, mais ayant de vrais interactions, quand moi je n'obtenais que quelques rares salutations. Je n'avais alors jamais eu d'amis dans les différentes écoles fréquentées, jamais été proche de qui que se soit qui n'appartienne pas à mon monde, je ne pouvais pas. Sinon ils risquaient de découvrir ce que j'étais réellement.

On pense souvent qu'être un magicien blanc dans notre société est plus facile que d'être un magicien noir et en côtoyer me l'a prouvé. Mais être un magicien blanc n'est pas facile non plus. Tous ceux qui savaient la vérité attendaient beaucoup de moi, d'être un parfait jeune homme, toujours poli, toujours lisse, toujours habillé proprement, ramenant toujours de bonnes notes, ne prononçant pas un mot plus haut que l'autre et bien sûr toujours aider les autres. De plus mon père étant un héros on attendait que moi aussi je révèle des qualités exceptionnelles que je ne me sentais pas du tout posséder. Quand je passais l'enceinte de l'école, en taisant mon identité, je n'avais pas cette pression constante, je pouvais être celui que j'avais envie, ne penser qu'à moi, être un peu égoïste, même si cela voulait dire être seul, de toute façon la vérité ne m'aurait pas apporté plus d'amis, juste des regards un peu méfiants et une tonne de personnes me réclamant des services que je n'aurais pas pu refuser.

Elle, elle était différente. Affichant son statut de magicienne jusque dans ses vêtements sombres et provoquant, menaçant de lancer un sort à qui l'embêtait, effrayant les plus jeunes pour s'amuser.

D'ailleurs elle finit par se montrer accompagnée de sa cour. Car si beaucoup la craignait, elle avait aussi un vrai groupe d'admirateurs. Des jeunes comme nous, qui aimaient le danger, ou qui se pensaient transgressifs ainsi. Certains garçons venaient même la draguer et elle rentrait dans leurs jeux, sortant avec eux, certes jamais longtemps, c'eut été impossible, mais rien que cela me paraissait bien trop dangereux personnellement.

Je la sentis avant de la repérer dans cette foule bien sûr, et quand je l'aperçus, je sentis son regard vriller sur moi, alors qu'elle tournait en bouche sa sucette. Elle aussi évidemment avait senti ma présence avant de la voir, à cause de ces champs magnétiques.

Je ne sais quels excuses elle donna à ses compagnons mais ils entrèrent sans elle tandis qu'elle me rejoignit.

- Alors on m'attendait ? demanda-t-elle avec un sourire mutin.

À l'époque nos contacts étaient très limités et je n'avais pas beaucoup d'affection pour elle, c'était une magicienne noire après tout, qui s'affichait et qui vivait avec ses parents, tout ce dont j'avais envie au fond de moi.

- Est-ce que c'est si difficile de nous prévenir quand vous avez des amis qui viennent. Je n'ai pas pu dormir de la nuit !

Elle tourna son bâton de sucette dans sa bouche, pensive et répondit :

- Je ne crois pas qu'on ait accueilli quelqu'un hier. Je peux toujours demandé mais n'es-tu pas sûr que ce n'est pas plutôt l'un des vôtres qui s'était absenté ?

Il est vrai que Phyliss partait souvent quand cela lui chantait et en pleine nuit le plus souvent étant attiré par la vie nocturne des jeunes adultes de son âge. Néanmoins elle nous laissait un message avant. Jocelyne apparut alors que je m'apprêtais à répondre.

- Salut Percy ! Erin ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Jocelyne était l'une de ces personnes qui me voyant seul s'était mis en tête d'être mon amie, généralement elles abandonnaient vites. Et bien souvent c'était des nouveaux tout juste débarqué. Comme Jocelyne, qui venait du sud où l'on appréciait encore moins les magiciens noirs qu'ici.

- Percy me draguait lourdement ! Mais ne t'en fais pas je te le laisse, répondit-elle avec un air supérieur.

Malgré nos différents elle avait toujours gardé mon secret. Elle commença à s'éloigner alors que Jocelyne m'observait incrédule, quand je sentis une étrange sensation, la même qu'à l'arrivée d'Erin.

Je me tournai vers elle, qui observait la provenance de la présence et je l'imitai. C'est là que je l'aperçus lui, sur le trottoir en face de l'entrée, un homme, jeune, dans un long manteau, le regard posé sur moi. Je ressentis une peur instinctive s'emparer de moi, je cherchais Erin du regard, m'assurant de son soutien sans trop savoir pourquoi. Cette dernière le fixait sombrement, je me décidais à me retourner vers lui et ne le vit plus derrière la file de voiture qui passait.

- On devrait rentrer, déclara Jocelyne inconsciente de ce qui se jouait, où on va être en retard.

Je le suivis machinalement. Qui était ce magicien noir qui m'observait ? En passant aux côtés d'Erin nous échangeâmes un regard troublés.

Et voilà ! C'est pas très fameux mais c'est qu'un brouillon ! Encore une fois merci à tous ! Vous tous mes 200 abonnés. Ca fait chaud au cœur. 









Le rose est ma couleur préférée et tout ce que vous voulez savoir sur moiOnde as histórias ganham vida. Descobre agora