Chapitre 7

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C'était sans surprise que Kalen se leva à huit heures du matin. Comme il l'avait prévu, son esprit avait été trop pré-occupé pour trouver le sommeil avant deux  heures. Kalen aurait bien aimé rester au lit plus longtemps mais son réveil sonna pour lui rappeler son examen de santé à neuf heures.

Il était plutôt habitué à se lever tôt, que ce soit pour l'école, des rendez-vous, des réunions ou d'autres événements. Cependant c'était inhabituel pour lui d'avoir moins de huit heures de sommeil. D'habitude ce n'était pas compliqué de se lever mais d'habitude il n'avait pas une toute petite créature enfermée dans sa table de chevet a laquelle penser.

Mécontent,Kalen s'habilla et se prépara, heureusement il avait choisi de se laver le soir précédant plutôt que ce matin. Avant de sortir de sa chambre, Kalen jeta un coup d'œil à sa table de nuit, où une fille d'une dizaine de centimètres résidait. Il pensa qu'elle devait encore être endormie et qu'il n'y avait aucune utilité à la réveiller pour l'instant. Il ne partirais pas pour longtemps en tant donné que son médecin passerait sûrement un coup de téléphone. Cependant, elle avait besoin d'être enfermée pendant qu'il ne serait plus là, il ne pouvait pas avoir confiance en elle restant en dehors des ennuis quand il serait parti.

Même s'il y avait peu de chances que quelqu'un aille chercher dans ses affaire, Kalen voulait être sûr de verrouiller la serrure de sa chambre pour que personne, sauf li, ne puisse y rentrer. La dernière chose dont il avait besoin était la servante trouvant une humaine dans son tiroir.

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Obscurité totale était la seul chose qui accueilli les yeux de Piper à son réveil par une sonnerie assourdissante. La panique commença à prendre place quand elle réalisa qu'elle ne savait pas du tout où elle se trouvait ou ce qui arrivait. Mais elle entendit un grognement étouffé mais tout de même bruyant.

"Et meeerde." Piper jura, s'adossant contre le fond du tiroir en bois en soufflant d'exaspération. "C'est vrai, je suis piégée dans la table de nuit d'un enfoiré de géant." Elle se souvint misérablement, en faisant glisser sa main sur son visage. Elle avait vraiment espérer que tout avait été une sorte de rêve et qu'elle se réveillerait saine et sauve dans son lit. Piper ria, comme si elle pouvait être si chanceuse.

Alors que Piper se noyait dans sa propre pitié, elle entendit les sons amplifiés de Kalen marchant dans la pièce, probablement en train de se changer et autres. Piper espérait qu'il serait rapide pour qu'il la laisse sortir, non pas qu'elle veuille particulièrement être aux alentours du géant, mais elle avait besoin de lui dire ce qu'elle pensait d'être enfermée dans un tiroir pendant toute une nuit. Elle était sur sur le point de l'appeler quand elle entendu le bruit de la porte de la chambre se fermer avec un cliquetis.

  "Il ne vient pas de partir?" Piper gronda en se mettant sur ses pieds à toute vitesse, sa tête touchant le 'plafond'. "Hey!" Cria Piper du plus fort que sa voix ne le permettais. Il n'y eu pas de réponse.

Etat-il réellement en train de la laisser confinée dans le tiroir de sa table de nuit pour dieu ne sais combien de temps ? Piper, furieuse, jeta un coup de pied dans le mur de sa prison. Le seul chose que cela pouvait lui apporter était un ongle incarné, mais elle s'en fichait, elle était trop occupée à retenir sa haine. 

Piper ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre que Kalen ne revienne et la laisse finalement sortir, donc dans un soupir de frustration elle s'allongea sur le dos et commença à réfléchir à toutes les horribles choses qu'elle allait lui à ce stupide géant la prochaine fois qu'elle le verrais.

Incapable de savoir combien de temps il passait, elle commença à compter chaque secondes dans sa tête, Piper estima que ça faisait environ vingt minutes qu'il était parti quand elle entendu le son de la porte en train de s'ouvrir, suivi par des pas bruyants.

Piper se releva et instantanément, commença a frapper incessamment de ses poings contre la paroi avant du tiroir. Elle était sur le point d'appeler Kalen quand sa prison glissa en avant, la faisant se heurter au mur en face d'elle.

Désorientée par le mouvement inattendu et violent, et la lumière aveuglante qui remplissait maintenant l'espace qui fut un temps tout noir. Piper ne remarqua pas la gigantesque main venant droit sur elle jusqu'à ce qu'elle soit juste au dessus d'elle.Elle étouffa le cri que la peur d'être à nouveaux coincés des doigts immenses fit sortir de ses cordes vocales.

En se souvenant qu'elle était censée être furieuse, et non pas effrayée, Piper grommela pendant que le main qui la tenait la monta au niveau du visage de Kalen. Il semblait calme, mais c'était comme s'il portait un masque pour cacher qu'il était furieux. Piper due se battre contre son instinct pour cacher sa peur et à la place afficher une mine renfrognée.

"Est-tu complètement débile?" Kalen lui demanda froidement. Piper s'offensa, regardant Kalen du coin de l'œil. "Est si ça n'avait pas été moi?" Kalen demanda brutalement. 

"Qu'est ce que tu--" Piper commença mais fut vite interrompue.

"Autant que tu le sache : ça aurait pu être quelqu'un d'autre, et il t'aurais entendu frapper depuis la table de chevet, et il t'aurais trouvé." Il lui expliqua nonchalamment. Piper leva un sourcil interrogateur. Elle avait des raisons évidentes pour ne pas vouloir rencontrer d'autres géants, mais pourquoi Kalen était-il si effrayé de ce qui arriverait si une autre personne découvrait l'existence de l'humaine? Il avait pourtant prévu de la donner en charge un conseil avec d'autres personnes.

"Qu'est ce que ça te fait de tout façon?" Piper demanda en mettant de la voix dans sa question.

Kalen roula ses yeux. "Parce qu'un être humain sur Amasis n'est pas quelque chose que tout le monde devrait savoir." Il le  dit comme si c'était évident mais Piper sentais qu'il devait y avoir quelque chose en plus, cependant elle était trop occupée à être énervée contre lui pour y prêter plus d'attention.

"Bon d'accord, mais tu n'aurais pas dû me piéger dans un tiroir, ou tout simplement me mettre dans un foutu tiroir du tout!" Piper répliqua en colère, son visage commença a rougir comme il le fait souvent quand elle s'énerve. "Tu n'as pas à emprisonner des gens dans ta table de nuit!"

Kalen la dédaigna, éloignant Piper de son visage pour la porter au niveau de son estomac. "Tant que tu sera en ma possession, je ferais ce que je veux de toi." Il commença à faire son chemin vers une grande commode.

Piper senti son sang bouillir. En l'éloignant de son visage, Kalen faisait comprendre qu'il n'importait pas d'importance à ce que Piper avait à dire. Et venant t-il de dire qu'elle lui appartenait?

"Je ne suis pas à toi, je n'appartient à personne!" Piper s'énerva tellement que ses ongles commençaient à rentrer dans sa paume, elle serrait fort les poings. 

Kalen renifla. "Ok, si tu n'aime pas cette phrase, on va dire que tant que tu es plus petite que ma main, je ferrais ce que je voudrais avec toi, et que tu auras certainement beaucoup de mal à m'en arrêter." Il répondit, sa voix lé germent dans les aigus. Il lâcha ensuite Piper sur la commode, pas de façon très galante.

Piper se remit vite sur ses pieds et regarda Kalen dans les  yeux. "Espèce d'enfoiré." Toute sa peur était devenue de la rage.

Kalen fit un sourire sarcastique avant de se retourner et partir. Piper le détestait vraiment quand il faisait ça. "Où est ce que tu va encore?"

Kalen ne se retourna pas et à la place continua de se diriger vers la porte. "Ramener le petit déjeuner. Ça te gène?" La remarque piquante fit rougir Piper comme jamais auparavant. Elle n'a jamais autant voulu frapper quelqu'un en plein visage, et cette fois elle n'était même pas capable de l'atteindre. 

 Une fois la porte fermée, Piper chercha directement un moyen de descendre du meuble. Elle était bien décidée à faire ce que Kalen ne voulait pas qu'elle fasse.Malheureusement, elle avait beau chercher, elle compris la raison pour laquelle Kalen l'avait placée sur la commode au lieu de la table comme la dernière fois. Elle ne pouvait pas descendre, pas sans mourir. Il l'avait piégée en haut d'une commode.

Perspectives (version française)Where stories live. Discover now