Chapitre 38

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Je regarde ses mains puis ses poignets et là mon ventre se contracte. Je pose mes yeux sur son visage et elle recule en enlevant mes mains. Camille ne me regarde pas et dit :

- Pars Charlie.

- Je ne veux pas... Je t'attendrai. .

- Non, je suis qu'une pute à tes yeux, alors, dégage et oublie moi ..

- Je suis désolée Camille, je me suis mal exprimé. Je ne voulais pas te faire de mal. 

- C'est trop tard alors maintenant casse toi ! 

- Je ..

Camille me coupe :

- Va t-en!

Elle me prend par le bras et essaye de me faire sortir. Je me débats et lui dis :

- Je suis désolée pour tout...S'il te plaît, Camille laisse moi t'aider. .

- Je n'ai pas besoin d'aide. Je veux juste que tu te casses.

Je vois qu'elle pleure d'énervement et de tristesse. Elle me pousse pour me faire sortir, mais je me défends. Et quand j'arrive à la repousser assez. Je la prends dans mes bras. Au début, elle résiste, mais finie par tout lâcher et pleure contre moi. Je n'ai jamais vu Camille comme ça. Elle souffre tout comme moi et sûrement d'autre chose. Vu ces cicatrices qu'elle a sur les poignets. Et dire qu'il y a pas longtemps, les rôles étaient inversés. 

Je la réconforte en la serrant contre moi et la caresse doucement. Puis elle se reprend et enlève ses larmes avec ses doigts. Camille n'ose plus me regarder et je vois qu'elle va vraiment mal. Je me rapproche d'elle et mets ma main sur la sienne. Je caresse celle-ci et je lui fais un bisou sur la joue. Camille se tourne et me regarde.

Je lui dis :

- Je vais être là pour toi et te laisser le temps qu'il faut. D'accord ? 

- Pourquoi tu ne me le demandes pas ?

- Je préfère que tu m'en parles de par toi-même. 

- Merci. .. Je suis désolée de t'avoir parlé comme ça et dis tout ça aussi..

- Tu as raison .. Et c'est moi qui suis désolée pour t'avoir dit des choses blessantes.  

- On fait table rase. 

- D'accord, alors, est ce que je peux t'embrasser ? 

Elle sourit et se serre contre moi puis pose ses lèvres contre les miennes. Je prolonge doucement et mets mes mains sur ses hanches. Camille pose les siennes sur mes joues et prolonge sauvagement le baiser. 

Je revis de l'intérieur et je serre ses fesses. Elle gémit, ça sonne comme une mélodie à mes oreilles. Camille me tire et me fait asseoir sur son bureau tout en m'embrassant. Je mets mes jambes autour d'elle et pose mes mains dans ses cheveux. Mon bas-ventre est en révolution. Camille caresse mon ventre et remonte sa main. Mon désir monte de plus en plus. Je gémis, mais Camille stoppe tout et recule. Elle se mord la lèvre et dit :

- Je ne peux pas faire ça et surtout pas ici.

Je suis complètement remué et frustrée. J'essaye de remettre de l'ordre dans mes pensées. Je la regarde et lui réponds :

- Je comprends, t'inquiète pas, on a tout notre temps. 

Je prends sa main et la tire à moi. Je l'embrasse tendrement, puis la regarde et lui souris. Camille me rend le sourire et caresse mes cheveux. J'aime beaucoup ça. Camille me demande : 

- Je suis bien avec toi Charlie.

- Moi aussi.

- Demain, on travaille sérieusement parce que ça fait deux cours qu'on ne fait pas.

- Mais c'est mieux de s'embrasser, tu ne crois pas ?

Elle fait mine de réfléchir et fait non de la tête. Puis elle se met à rire en voyant ma tête. Puis je ris avec elle et l'heure arrive de rentrer chez nous. Camille me propose de me ramener, mais j'ai peur que mes parents la voit ou autre. Je ne veux pas qu'elle ait de problème. Je rentre dans ma maison et mes parents sont là. Je leur dis bonsoir et ils me le disent en retour. Je monte dans ma chambre et fais mes devoirs. Quelques heures après, ma mère m'appelle pour manger. Je descends et je m'assois à ma place. On mange puis ma mère me dit :

- Charlie, j'ai quelque chose à te dire.

- Oui.

- J'ai décidé de me mettre à mis temps. Pour être plus à la maison.

Je n'en croyais pas mes oreilles. Je la regarde et fais un grand sourire. Je lui réponds :

- C'est génial, mais je ne veux pas que tu arrêtes ce que tu aimes.

- J'aime mon métier, mais je t'aime plus alors je préfère être avec toi. Être là pour toi. 

Je me lève et je vais faire un câlin à ma mère. Chose que je ne faisais plus. Mon père se lève et part dans son bureau en claquant la porte..

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