Une petite chose peut tout changer

Chapitre 26

Je me réveille, c'est lundi, je dois retourner au lycée. Ce week-end, je n'ai rien fait parce que j'avais des courbatures et que j'avais envie de rien faire. Il y a avait que moi à la maison ça à ces avantages. Je me lève et me dirige vers la douche. Ça me réveille et me fais du bien. Quand j'ai fini, je mets une chemise à carreaux rouge et un jean's troué noir puis une casquette que je mets à l'envers. Je prends mon eastpak ainsi que mon sac de sport pour après les cours et descends à la cuisine. Je prends un verre d'eau puis me chausse de mes vans noires. Je ferme la maison et marche rapidement jusqu'au lycée. Mes courbatures sont un peu partis, mais certains endroits sont encore douloureux mais supportable. J'arrive devant le lycée et vois Margaux en train d'embrasser la fille avec qui elle m'a trompée. Je sens une main dans la mienne, je me tourne, c'est Noémie. Elle me sourit et me fait avancer dans un endroit plus loin. Je suis énervée, mais je me canalise et souffle un bon coup. Noémie me prend dans ses bras et Camille passe en ce moment-là. La professeur regarde dans notre direction en insistant puis elle se reprends et marche très vite à l'intérieur du bâtiment. Je suis un peu surprise qu'elle nous regarde comme ça. Je lui demanderai ce soir dans notre cour de rattrapage. La sonnerie sonne et nous allons en cours. La journée passe assez vite et j'ai eu deux heures de littérature avec Camille. Elle avait l'air ailleurs, mais toujours aussi sérieuse dans son travail. Le moment arrive ou je dois aller devant sa salle pour les cours supplémentaires. Je marche jusqu'à la salle puis j'entends Camille au téléphone :

- Tu ne rentres pas ce soir ok.

- Je t'aime aussi.

Elle n'avait pas l'air surprise, mais triste. Je me racle la gorge et regarde par terre. Camille s'installe sur une chaise et me faut signer de m'asseoir à côté d'elle. Je pose mes sacs par terre et sors mes affaires. Et je lui demande :

- Vous allez bien ?

- Tu me peux tutoyer, il y a personne. Oui ça va et toi?

- Ça va.

- On commence alors ?

- Oui.

Je me concentre sur les feuilles et je comprends tout ce qui es plutôt rare. Camille explique vraiment bien et si je ne comprends pas trop, elle me re explique d'une autre manière. Des fois, je m'attarde sur son visage et regarde chaque détail. Ses yeux, son nez, ses joues et ses lèvres. Elle a une jolie bouche ni trop grosse ni trop fine juste ce qu'il faut. Qu'est que je dis moi ? Camille me sourit et dit :

- On fait une petite pause ? Ça fait une heure qu'on travailler et je vois que tu commences à flâner. 

- Euh oui désolé.

- Je comprends des fois ça fait du bien 5 minutes de pause.

- C'est vrai.

- Au fait, tu as demandé à ton père pour la boxe ?

- Non mais ma mère m'a donné son accord et du coup, j'y suis allé vendredi après qu'on es discuté. Elodie est sympas, mais elle m'a tuée. Je sentais plus mon corps. J'y retourne juste après notre cours.

- Je suis contente pour toi alors. Si tu veux, je peux t'amener comme ça, je verrai Elodie.

- Je ne veux pas te déranger.

- Si je propose, c'est que ça ne me dérange pas.

Je rigole un peu et Camille me rejoint. Puis elle me sourit et joue avec ses cheveux. Camille est tellement belle, d'une beauté incroyable. La professeur prend son élastique et se fait un chignon décoiffé. Je regarde chaque geste qu'elle fait, mes yeux se posent sur son cou nu et je relève le regard à ses yeux. Je me reprends et lui demande :

- Ce matin, pourquoi tu m'as fixé quand j'étais avec Noémie ? 

- Je ne t'ai pas fixé, je regardais si tu allais bien.

- Tu t'inquiètes pour moi ?

- Je suis ton professeur, c'est normal.

Je ne sais pas pourquoi, mais cette phrase me fait mal. Mais qu'est qui m'arrive aujourd'hui?.Je regarde ailleurs et joue avec le stylo. Je sens le regard de Camille sur moi et je sens sa main sur la mienne. Je frissonne légèrement, je reste fixé sur sa main. Camille me demande :

- Qu'est qu'il y a ?

- Rien tout va bien.

- Et en réalité ? 

- Je viens de répondre. 

- Je suis là pour toi Charlie.

- Pourquoi parce que je suis ton élève ? 

- Oui et mon amie.

- Je suis juste fatiguée...

- Tu ne sais pas mentir, mais je comprends que tu ne veux pas en parler.

Elle caresse ma main doucement et continue en disant :

- Saches que quand tu te sentiras prête, je serai là. 

- Merci et toi qu'est qui se passe ? Quand je suis arrivé ça n'avais pas l'air d'aller. 

Elle enlève sa main et me dit qu'on devrait reprendre. Je ne comprends pas ce changement de comportement. Camille est devenue froide juste pour une question. La deuxième heure passe rapidement et à la fin elle ne me parle pas. Alors je prends mon courage en deux mains et lui dis :

- Camille pourquoi tu es froide comme ça?...Je suis désolée si je t'ai fait du mal ce n'était pas intentionnel.

- Je suis désolée, c'est juste que Julien ne rentre pas ce soir et je n'aime pas être seule, c'est tout. C'est stupide.

- Non, c'est normal, tu veux être avec celui que tu aimes.

Je baisse la tête et me rends compte qu'à cette phrase, mon cœur se serre. Je suis triste, mais je ne sais pas pourquoi. Camille est juste une amie, rien d'autre. Celle-ci me dit de la suivre et nous nous dirigeons vers le parking des professeurs. Quand nous arrivons devant la voiture, un homme bien habillé avec un bouquet de roses à la main est appuyé sur le véhicule. 

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