Tag #94 : Abandon

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Et me revoilà pour un tag de Steevadenoit on devait écrire une fiction sur un sujet d'actualité qui nous avait touché de près ou qui nous énervait en mode prévention. J'ai eu de la chance j'ai rien vécu ni mon entourage ni même une connaissance de connaissance quelque chose de grave. Alors j'ai hésite à parler de racisme mais je suis finalement parti sur autre chose (un jour je ferais peut-être le racisme).

Assi à l'arrière de la voiture de ses maitres il était heureux. La plupart du temps on prenait la voiture pour de belles et longues ballades pendant lesquelles il pouvait gambader et parfois le maître lui lançait le bâton.

La voiture s'arrêta.

Son maître descendit, tandis que la maîtresse assise devant elle aussi patientait. Lui s'assit à la fenêtre observer l'endroit la langue pendante, mais toujours aussi joyeux.

Son maître lui ouvrit la portière et il descendit, se laissant attacher avec joie, ici dans cette forêt on ne pourrait que le laisser courir. Et il ferait tellement plus frais qu'en ce moment où sa ses poils il mourrait de chaud.

Avec le maître ils s'enfoncèrent dans les bois, il courut plus heureux que jamais, aboya pour manifester son bonheur, revint vers son maître autour duquel il courrait lui faisant comprendre qu'il voulait jouer. Mais il ne sentait pas la joie du maître habituel, celui semblait presque menaçant.

Mais il chassa cette idée incongrue, c'était le maître. Il ne pouvait pas être menaçant. Il l'aimait, le couvrait de caresse, le laisser dormir avec lui, le brosser, le nettoyer après des promenades dans la boue et surtout il le nourrissait. Son maître ne pouvait pas être une menace.

Au bout d'un moment le maître s'arrêta. Prenant la laisse il l'attacha autour d'un arbre. Le chien sautillait en aboyant, croyant qu'ils feraient un autre jeu.

Le maître s'éloigna, il continua d'aboyer et tira sur la laisse mais celle-ci était bien attacher.

Il ne voyait plus le maître et ce fut alors la panique qui le fit aboyer. Il tirait de toutes ses forces sur la laisse qui ne cédait pas. Il appela le maître, ne le sentant même plus. Mais personne n'apparut.

Il aboya longtemps, appelant son doux maître qu'il avait toujours aimé et qui avait été si bon depuis qu'il était un petit chiot. Mais personne ne venait. Il tirait sur la laisse, la mordit, n'importe quoi pour se libérer de cette chaîne qu'il avait toujours respecté malgré qu'elle l'empêchait de courir aussi loin qu'il voudrait, en vain. Et personne ne venait encore.

Il pleura, gémit, tenta de se libérer. Personne ne vint jamais.

Et il se demanda toujours pourquoi le maître qui l'avait adopté et aimé et à qui il avait rendu toutes ses attentions était parti pour toujours.

Et voilà, ça me brise le coeur à chaque fois des histoires d'abandon d'animal. Rien n'est plus aimant qu'un animal de compagnie, et si on l'a adopté c'est qu'on l'aimait. Alors comment peut-on être aussi cruel ? Bref. C'était le coup de gueule du jour.
PS : un grand merci pour votre enthousiasme pour le concours. Quasiment tous les personnages sont pris. Au bout d'une seule journée. Merci en tout cas.

C'est ici qu'on parle de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant