Tag #54 : Problème psychologique

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Me revoilà pour le deuxième tag du jour qui vient de Kelewana. Il consistait à écrire quelque chose sur un problème psychologique que ce soit des troubles bénins ou non. Dans les exemples elle citait le syndrome de Stendhal que je ne connaissais pas mais dont le nom me plaisait bien et ça m'a inspiré ce tout petit texte. Je tiens à préciser que je en suis pas psy et que ma connaissance de ce syndrome s'arrête à la page wiki (étant pour un tag j'ai pas eu le temps d'approfondir beaucoup le sujet).






D'un pas mesuré, les yeux brillants de plaisir, elle avançait dans la foule de touriste visitant ce jour-là le musée des officies de Florence, suffocant par une telle chaleur mais heureuse d'être ici. Florence ! Une seule ville au monde pouvait-elle être plus fascinante, plus magnifique ? Elle en doutait fortement.

Un groupe de touriste s'éloigna d'un tableau qu'elle s'empressa d'approcher alors. Elle n'aurait pas souvent l'occasion de se retrouver si près de l'un d'eux. Sauf qu'au moment où son regard se posa sur le printemps peint par Botticelli un étrange sentiment s'empara d'elle, un sentiment de bien-être totale qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Ce tableau reflétait un sentiment de pureté, d'apaisement, qui se répercuta brutalement en elle, Botticelli avait eu ce sens incroyable du détail qui la subjuguait. La tête lui tournait, frapper par tant de beauté. Des touristes se placèrent à ses côtés, posant leurs yeux indélicats sur cette œuvre absolument, profondément, fabuleusement parfaite, certain la mitraillait de leurs objectifs, alors qu'aucune photographie ne saurait rendre justice à sa beauté. Prit d'un sentiment de panique à l'idée qu'on abîme ainsi l'objet de sa béatitude et se plaça devant lui, écarta les bras et hurla à la foule chancelante :

- Partez ! Allez-vous-en ! Vous l'abîmez !

Les vigiles s'approchaient et l'agrippèrent, mais elle ne voulait pas quitter ce tableau, on allait lui faire du mal par des regards trop peu intéressé, trop peu compréhensif ou par d'autres moyens encore. Elle se débattit, mais ses forces la quittaient petit à petit et ce fut inconsciente, submergée par la beauté de l'œuvre, qu'ils la ramenèrent au calme, loin de la foule.



 Elle se débattit, mais ses forces la quittaient petit à petit et ce fut inconsciente, submergée par la beauté de l'œuvre, qu'ils la ramenèrent au calme, loin de la foule

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