Chapitre 27 : L'une morte, l'autre vivante

Začít od začátku
                                    

― Quoi ?

― Mais t'es où ? Je t'ai appelé cent fois...

C'était sa demi-sœur Lyriam, elle était dans un état hystérique, elle pleurait beaucoup !

Oh non Dana !

David tremblait, il avait un sixième sens, il sentait que quelque chose clochait depuis le début de la journée, d'abord l'idée de l'anniversaire inattendu, Bauvary, la fourbe, normalement elle passait des semaines pour préparer une soirée et y inviter tout le monde mais cette fois-ci elle n'avait rien fait, ensuite c'était la nouvelle de son voyage sans son père !

Conclusion : elle allait faire tuer la femme de ses rêves pour satisfaire la putain de Susana et pour garder une bonne relation avec le dealer du Mexique !

― Mais qu'est ce qui se passe ! Calme-toi.

― Fais vite notre cousine est en train de mourir.

― Baisse ta voix, et tes sanglots je n'ai rien compris !

― Bauvary vient de comprendre une partie de notre plan B, elle a découvert la trahison de Jenny et elle compte la tuer sur-le-champ, fais quelque chose !

― D'accord je m'en charge, hurlais-je, calme-toi !

― David change ta carte SIM, nos téléphones sont sur écoute.

― Oui... d'accord

― Prends soin de toi et soit prudent, et n'appelle surtout pas la police sinon tu risques ta vie ! Je t'aime !

Il raccrochait sur-le-champ pour assimiler ce qui se passait ! C'était la première fois que sa frangine lui annonçait qu'elle l'aimait et ça lui rendit du courage.

Il entrait dans la chambre de Jenny mais elle était vide. Il vérifiait sur le parking mais il ne vis pas la voiture des domestiques ! Bauvary était en pleine exécution! Sous le choc, David sautait par la fenêtre et volait la première voiture qui lui tomba sous la main ! C'était une jolie Bugatti achetée par son père l'année dernière.

Bref, il regardait sa montre : 23h00, il ne lui restait qu'une heure pour la sauver. Bauvary n'exécutait ses sales coups qu'à minuit par superstition !

180km/h, il sentit le vertige. C'était vrai qu'il risquait sa vie, mais il ne devait pas se relâcher, il ne répéterait plus la faute de son père ! Il devait la sauver des griffes de ces criminels.

Il prit l'autoroute qui emmenait dans les bois. Une demi-heure après des agents de police essayèrent de le stopper mais en vain, il était pressé par le temps ; ce qui le poussait à bafouer la loi !

Ils le suivirent avec leur sirène stridente qui le harcelait ! Enfin il réussissait à les semer au fil des kilomètres !

Arrivé à l'extrémité du bois la voiture s'arrêta soudainement : plus d'essence dans le réservoir !

David descendit et continuait le chemin à pied ! Il courait de toutes ses forces, il courait comme si la mort était à ses trousses. Il s'arrêtait souvent, quelques secondes pour respirer puis, le pauvre, il continuait malgré la fatigue. Il suffoquait jusqu'à s'étouffer par manque d'oxygène !

00h05

Merde, il était en retard, les larmes lui montaient aux yeux. Il priait le bon Dieu afin qu'il la protège et la bénisse !

Le jeune amoureux s'arrêtait à environ cinq mètres de la cabane pour guetter la réaction des gardiens. Ils étaient bien armés, ces types étaient dangereux. S'ils se sentaient démasqués ils devaient tuer sur-le-champ... C'étaient le règlement !

Ma drogue humaine ( réécriture)Kde žijí příběhy. Začni objevovat