9 - Le rival imaginaire

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« C'est vraiment la meilleure ! Remercie-la pour moi quand tu rentreras !

– Je n'y manquerai pas, ricana-t-il. Tu lui manques beaucoup, tu sais. Elle se fait du souci pour toi.

– Elle me manque aussi... »

Ah ! la voilà qui retrouvait son air maussade. Ichigo ne pouvait pas le supporter : il tenta une approche qui – il en était convaincu – allait la faire partir au quart de tour, et lui retirer cette satanée expression du visage.

« Tu m'en passes un peu ? demanda-t-il.

– Dans tes rêves, mon grand ! Si t'en veux, t'as qu'à lui en demander toi-même ! Je suis sûre qu'elle se fera un plaisir de t'en offrir.

– Qu'est-ce que t'entends par là ? rugit Ichigo.

– Tu le sais mieux que moi, non ? Et puis d'abord, pourquoi tu lui offres pas une boîte de Pocky ? Vous pourriez la partager devant un beau coucher de soleil au bord du canal, non ? Je suis sûre que ça te plairait. »

Réalisant qu'il venait de se faire prendre à son propre jeu, il rougit des pieds à la tête et brandit son poing, une veine palpitant sur la tempe.

« Tu paies rien pour attendre, sale blonde !

– C'est quand tu veux, rouquin arriéré ! »

Tous deux se grognèrent dessus, se foudroyant mutuellement du regard, lorsqu'Ichigo réalisa enfin que Tsunata était accompagnée de Shûhei, et que ce dernier semblait s'ennuyer ferme.

« Au fait, comment ça se passe avec ton nouveau coéquipier ?

– Shûhei ? »

Tsunata se tourna vers lui et, lorsqu'elle le vit, un immense sourire, plus grand que ceux qu'elle avait pu avoir jusque-là, illumina sa figure comme un rayon du soleil d'août ; Shûhei sentit son cœur rater un battement.

Tsunata se reconcentra sur son ami du monde réel.

« Il est vraiment très gentil avec moi, avoua-t-elle à voix basse.

– Ouais, je vois ça : tu l'appelles déjà par son prénom. J'étais sûr que vous alliez bien vous entendre. »

– Comment ça ?

– Quand on s'est battus, la dernière fois, et que t'as permuté mes blessures sur toi, tu t'es évanouie, probablement à cause de la fatigue. Toujours est-il que j'étais incapable de te porter jusque chez toi, et que c'est lui qui s'en est chargé. Il a veillé sur toi jusqu'à ce qu'Hanatarô et les autres arrivent et lui disent que tu allais bien. Il s'est vraiment fait du mauvais sang pour toi, alors je me suis dit que, quitte à ce que quelqu'un me remplace, autant que ce soit une personne en mesure de prendre soin de toi, impulsive et bornée comme t'es.

– C'est... toi qui as demandé à ce qu'on fasse équipe ensemble ?

– Oui, et puis ça arrangeait le vieux donc la décision a été vite prise. Comme ça, je suis parti rassuré, et ça a soulagé Inoue de te savoir entre de bonnes mains.

– Merci, Ichigo », sourit-elle timidement.

Passant sa main derrière sa nuque, il toisa Tsunata avec un air malicieux.

« Mais il n'y a pas de quoi, très chère ! Je savais que ça te ferait plaisir, vu la manière dont tu l'as supplié de rester chez toi après qu'il t'ait ramenée. »

Tsunata rougit brutalement.

« Pardon ? fit-elle, les yeux ronds.

Reste, s'il te plaît, l'imita Ichigo en minaudant. C'était à mourir de rire ! La grande et fière Tsunata Nara implorant son prince charmant de rester à son chevet... Trop marrant !

The New Substitute - BLEACH [1/2]Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora